(evans) ❝ the only hope for me is you ❞

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lily evans

she had a way of seeing
the beauty in others----------------------------------------------

NOM : evans.	PRÉNOM(S) : lily.
ÂGE : dix-sept ans.	STATUT DU SANG : née-moldue.
DATE DE NAISSANCE : 30/01/60, un jour d'hiver enchanté.	LIEU DE NAISSANCE : impasse du tisseur.
STATUT AMOUREUX : célibataire.	NIVEAU D’ÉTUDES : 7e année.
GROUPE : gryffindor.	CÉLÉBRITÉ : karen gillan.

WELCOME TO OLLIVANDERS ✲ Voilà à peine sept années que Lily pratique l'art soigneux du maniement de baguette magique. Elle fait encore partie de ces jeunes instruments, qui n'ont vu aucune bataille si ce n'est celle des heures de cours, notamment ceux d' enchantements et sortilèges, matières dans lesquelles elle brille particulièrement. Souplesse, loyauté, intuitivité, dévotion, impertinence et ténacité sont les principaux traits qui transparaissent de cette baguette : son bois de saule encore impeccablement lisse cache un puissant cœur en crin de licorne dont son propriétaire ne soupçonne pas encore toute la puissance, sans doute.

10/10 BUSES OBTENUES

◊ 001. on a du mal à le croire en voyant cette petite rousse à l'air sage, mais lily a une sacré dose de répondant : il lui en faut bien pour savoir tenir tête à tous ces crétins qu'elle doit côtoyer parfois. autoritaire, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et si ça déplait à certains, ça lui permet au moins de s'être fait une sacrée réputation déjà ; réputation qui, elle n'en doute pas, a participé à faire d'elle la préfète en chef. ◊ 002. elle aime le thé au jasmin, c'est celui qu'elle boit depuis toujours chez elle ; et elle adore l'odeur de la fleur d'orangé, un parfum que sa mère a toujours porté, et qui lui est resté avec le temps, avec une douce saveur de cannelle. mais ce qu'elle préfère par-dessus tout - contrairement à beaucoup d'anglais - c'est le chocolat chaud mousseux à la cannelle. ◊ 003. depuis toute petite déjà, elle se plonge volontiers dans un bon bouquin : s'il lui arrive d'être lily la casse-cou parfois, elle reste une demoiselle très sage qui préfère une bonne lecture à des risques en tout genre. enfant, elle a lu une bonne partie de la littérature anglaise et aujourd'hui, ce sont surtout des livres de magie qu'elle dévore sans retenue. ◊ 004. là où sa sœur pétunia est tristement prévisible dans chaque mouvement qu'elle fait, lily peut se montrer parfois bien imprévisible : un jour, rien que pour quelque chose d'intéressant, elle peut traverser la forêt interdite de part en part avant de, le lendemain, punir le premier s'en approchant. heureusement, quand elle change complètement d'attitude vis à vis d'une personne (par rancœur), elle ne se garde jamais d'avouer ses quatre vérités au fautif. ◊ 005. lily fait partie du slugh'club depuis sa cinquième année, elle sait très bien qu'elle a les faveurs du professeur slughorn et apprécie le personnage en retour, bien que le slugh'club lui semble parfois totalement fou et rempli de personnes tout sauf fréquentables. ◊ 006. elle n'aime pas particulièrement le quidditch, mais par souci de soutien pour la maison des gryffondors (et pour certains de ses joueurs), elle assiste à tous les matchs avec le même acharnement au soutien : les cris hystériques et les banderoles de couleur rouge et or, c'est elle. ◊ 007. il y a la douce et aimante lily d'un côté, mais d'un autre côté, il y a celle qui aime envoyer des petites piques, notamment à james potter et toute sa bande. pour ses amis (et l'ami qu'avait été severus à une époque), elle est capable d'aller loin, de défendre bec et ongle l'oppressé contre n'importe qui sans se démonter, mais des trahisons comme celles de severus, elle ne se sent pas de taille à les pardonner. ◊ 008. elle est d'une nature toujours optimiste, elle est la première à voir un bon côté chez les gens (sauf chez james, c'est épidermique il est tout simplement énervant), et à les souligner dès qu'elle en a l'occasion : celui qui en fait le plus "les frais" en ce moment, c'est remus lupin dont elle connaît certains secrets qu'elle ne révélera pour rien au monde. ◊ 009. c'est une amie dévouée et loyale, douce et empathique, elle est une oreille attentive qui ne livrera jamais les secrets de ses proches, mais qui ne supportera jamais la trahison. ◊ 010. elle adore le parfum du lilas, elle possède une chouette effraie à robe brune qui n'a même pas de nom en particulier, elle a été incapable de lui en trouver un lorsqu'elle a eu lors de sa première visite au chemin de traverse.

→ 001. POUDLARD ET TON PERSONNAGE, SON AVIS : Poudlard, c'est tout un nouvel univers que la jeune Evans a découvert il n'y a que quelques années à peine. Rien ne prédestinait Lily Evans à être une sorcière, ni même sa famille ou ses relations alentours ; sa douceur, sa naïveté semblaient irrémédiablement l'annoncer comme une fille trop douce pour un monde de brutes, mais elle a été promise à un tout autre avenir. Encore aujourd'hui, Lily a le sentiment de découvrir de nouvelles choses à chacun de ses voyages vers le Chemin de Traverse, ou dans le Poudlard Express : de nouvelles personnes, de nouvelles coutumes, des histoires en tout genre. Les livres, en définitive, ne sont qu'une tentative de la jeune née-moldue à rattraper un potentiel retard qu'elle pourrait avoir par rapport à d'autres. Difficile de croire qu'il s'avère qu'en vérité, elle se montre plus brillante et appliquée que certains "sang-pur". Poudlard, c'est aussi pourtant, les autres : les abrutis de première espèce et ceux qui la dédaignent à cause de son lignage. Peu à peu, l'école devient à l'image du monde extérieur, les idées totalitaires se déchaînent, et elle est trop souvent la cible des crétins qui se croient supérieurs à elle à cause de leurs parents sorciers. Malgré tout, c'est en un personne comme Dumbledore que Lily se sent capable de placer toute sa confiance et elle sait que le mage ne laissera jamais Poudlard changer.

→ 002. LE CLIMAT ACTUEL, QU'EN PENSE VOTRE PERSONNAGE ? : La simple possibilité que les nés-moldus soient mis en danger pour leur appartenance passée à un univers différent lui fait froid dans le dos. Ce sont des murmures que Lily a entendu à travers tout le Chemin de Traverse, ou même dans les couloirs de Poudlard : on parle d'un Mage Noir prônant la suprématie des sang-pur, d'une tyrannie naissante, quelque part, que le Ministère ne parvenait pas à faire mourir dans l’œuf. Lily s'estime encore en sécurité, en plein cœur de Poudlard, mais elle sait déjà que les mois se comptent, lentement mais sûrement, et que sa sortie de l'école de magie approche. Le Mage en lui-même, ses serviteurs de plus en plus nombreux ne lui font nullement peur, c'est simplement l'idée horripilante de voir le monde de la magie sombrer dans un chaos despotique qui lui fait froid dans le dos : pour sûr, elle le sait déjà, au fond de ses entrailles, elle ne pourra pas rester simple spectatrice de ce déchaînement de violence.

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GRYFFINDOR IS YOUR HOME

Te voici officiellement accepté(e) dans la maison des or et rouge, les braves et loyaux personnages de la maison de Godric Gryffondor. Si le Choixpeau voit en toi toutes les qualités d'un grand sorcier, ta destinée reste entre tes mains ; à toi de suivre ta voie, aussi glorieuse ou complexe soit-elle.
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toi, toi derrière l'écran

✲ PSEUDO : MARY-W. ✲ PRÉNOM : devine donc, c'dur attention. ✲ PERSONNAGE : tha best mother of all, aka personnage de la saga, obligatoirement. ✲ PAYS : france, yep. ✲ OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM : dans ma salle de bain, ce voyeur. ✲ TON AVIS SUR SR : c'est un gros pervers. ✲ UN DERNIER MOT : jean-pierre What a Face

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YOU'RE A FREAK, LILY----------------------------------------------

impasse du tisseur, juillet 1970

LILY & PETUNIA EVANS, SEVERUS ROGUE.
Voilà des jours déjà que Petunia restait enfermée à l’intérieur. Peu à peu, l’été mourrait et les feuilles étaient mangées par d’âpres couleurs marron. Les parents Evans ne parvenaient même plus à communiquer avec leur fille et Lily, celle qui avait parfois tant partagé avec ladite Petunia, semblait recluse au rang des ignorés. Le mal de Petunia, c’était celui que personne ne voulait avouer, celui, tacite, qui flottait dans l’air : la jalousie, une de celles que la petite rouquine ne remarquait pas, alors qu’elle vivait dans son monde. Un monde rempli de rêveries quant aux mois à venir, à l’annonce que la femme bizarre venue chez eux avait faite. Lily était une sorcière, une vraie de vraie, chanceuse qu’elle était, d’ici quelques semaines, un train spécial l’emmènerait dans un collège pour les gens comme elle, où elle apprendrait à manier la magie avec talent. On pourrait presque croire que ç’avait tout d’un mensonge de la part des parents Evans pour faire accepter un internat pour jeunes filles à leur enfant, l’Impasse du Tisseur et ses quartiers relativement pauvres n’offraient que peu de possibilités scolaires aux enfants qui y naissaient. Mais il y avait Severus. Severus qui partira avec elle dans le train, qui l’aidera à se familiariser avec ce monde grisant d’appréhension. Depuis des heures déjà, Lily jouait dans le quartier avec quelques-uns des enfants : aujourd’hui encore, Severus ne se mêlerait pas au groupe, et la petite rousse le faisait avec plaisir, sans compter. D’habitude, elle était toujours accompagnée de Petunia, et c’est donc tout logiquement que l’enfant avait monté les escaliers menant à la chambre de sa sœur, entrant en trombe dans celle-ci… pour trouver sa brunette de sœur accoudée contre son bureau, visiblement plongée dans des lignes et des lignes d’écriture. Elle faisait des devoirs de vacances ou… ? « Petunia ? Qu’est-ce que tu fais ? » En arrivant à hauteur de sa sœur, elle put lire par-dessus l’épaule de celle-ci les mots Poudmoir et Dimbledore, comprenant sans même un mot de son aînée ce que celle-ci préparait.

« Tu ne peux pas leur écrire une lettre. » Lily avait reçu une lettre, d’ici quelques semaines, elle irait dans le monde magique pour découvrir ses merveilles et, accessoirement, faire ses courses pour sa rentrée à Poudlard. Ce n’était pas le cas de Petunia, elle, elle continuerait une scolarité normale dans un monde normal, un monde de moldus comme avait dit la sorcière qui était venue toquer à la porte des Evans. « Fiche-moi la paix, Lily. » Difficile de croire qu’il fut un temps, Petunia avait été une grande sœur attentive et charmante, celle qui défendait sa cadette face à tous les autres ; les choses avaient bien changé depuis quelques temps et même si la jeune Evans avait remarqué les distances que sa sœur prenait, elle avait espéré, l’espace d’un instant, qu’elles resteraient sœurs peu importaient les circonstances. « Tu ne sais même pas où l’envoyer. » Cette simple remarque sembla être celle de trop pour Petunia, qui fit volte-face, se levant brusquement de sa chaise, froissant vivement le papier de sa lettre si soigneusement écrite. Elle était si en colère, jamais Lily ne l’avait vue ainsi, pas même lorsqu’elle cassait ses affaires ou mettait un bazar innommable dans sa chambre. « Je fais ce que je veux Lily ! C’est pas ton problème et peut-être bien que je sais où l’envoyer, hm ! Je suis plus intelligente que toi, alors je sais que je peux être une sorcière moi aussi, meilleure que toi. » C’était totalement imprévisible, et le dédain de Petunia laissait Lily muette, tant et si bien qu’elle eut tout le loisir de reprendre le torrent de ses paroles. « Je m’en fiche de toute manière ! T’es un monstre Lily, un monstre ! Je ne veux même pas être une sorcière. Papa et maman t’envoient dans un hôpital en fait, parce que t’es un monstre et t’es folle ! » A peine l’aînée des Evans avait fini de vociférer ses mots que Lily était déjà sortie de la chambre en trombe, quittant la maison sans laisser le temps aux parents de comprendre ce qui agitait tant leurs deux filles. A toute vitesse, elle rejoignit l’un des vieux parcs à proximité de chez eux, ignorant les autres enfants tant elle pleurait à chaudes larmes. « Ne t’en fais pas, elle est juste jalouse. Tu es forcément meilleure qu’elle. » Il n’y avait que la compagnie de Severus, ses paroles – au combien pleines de dédain – qui pouvait calmer la jeune Evans de la tristesse qu’elle ressentait.

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YOU'RE A FREAK, LILY----------------------------------------------

gare de pré-au-lard ; juin 1977

LILY EVANS & JAMES POTTER
Une autre année s’achevait. Poudlard année six. Le temps était passé si vite. Dans son dortoir, face à sa valise, Lily avait poussé un soupir presque nostalgique. Ce monde qu’elle avait découvert il y a peu de temps encore lui manquait, quand elle rentrait chez elle. Heureusement que certains professeurs donnaient des devoirs à faire pour les vacances (même entre deux années consécutives), ça lui permettait de rester connectée à cet univers-là, qui lui ressemblait tant. Le sien. Son monde. Depuis décembre pourtant, elle n’avait revu ni ses parents, ni sa sœur, et elle était, quelque-part, impatiente de les retrouver. Même Petunia, bien entendu. Elle qui passait son temps à éviter toute conversation avec sa sœur ; elles n’avaient plus rien à se dire, et généralement, celle-ci se servait de tous les prétextes du monde pour faire comprendre à ses parents à quel point leur famille était rendue bizarre et suspecte par Lily, et la menace qu’elle pouvait être vis-à-vis de la normalité des Evans dans le reste du quartier. Les années faisant, la jalousie de Petunia était devenue une haine pure et dure à l’adresse de sa sœur, le genre qui laissait Lily dubitative et désespérée : le temps faisant, peut-être bien qu’elles finiraient par lier à nouveau, se retrouver. Elle l’espérait. C’était l’été de la dernière chance, tandis que Petunia partirait bientôt pour faire des études de Dieu seul savait quoi. Par Merlin… Prise dans ses pensées ainsi, la jeune rouquine manqua d’oublier l’heure, retenant un juron entre ses lèvres : en arrivant à Poudlard et dans le monde magique, Lily avait eu l’occasion de découvrir de bien nouveaux modes de communication, des insultes qui n’avaient aucun sens (à part risible) dans le monde des moldus et à chaque fois que l’un d’eux avait le malheur de franchir ses lèvres, la sorcière sentait le regard haineux de sa sœur sur elle : avec le temps, Petunia avait appris à chercher et à apprécier la normalité la plus classique, et Lily faisait tâche dans ce tableau presque parfait. Tant pis. Leurs parents, eux, étaient on ne peut plus fiers de leur fille et elle n’allait pas se garder de rentrer chez elle pour les vacances rien que pour faire plaisir à sa rancunière de sœur. Elle avait donc plié bagages, emportant sa lourde malle avec elle, n’oubliant pas sa chouette au passage : la veille déjà, elle avait pris la peine de rassembler toutes ses affaires afin de ne pas perdre trop de temps ce matin. Tout le monde était prêt à partir, et tout Poudlard était en ébullition du sol au plafond. Une année encore qui s’achevait : et la prochaine, serait la dernière, celle où tout l’univers de la jeune Evans allait irrémédiablement basculer. Elle ne savait même pas encore quoi faire après ses études à Poudlard, quelle ironie. Le monde de la magie apportait trop de possibilités grisantes.

« Alors, pas trop dur de rentrer chez toi, Lily-Jolie ? » Cette voix la ramena indélicatement à la réalité, et, retenant un nouveau juron plein d’inventivité, elle crispa les mâchoires, ses yeux clairs trouvant la silhouette familière de Potter. Accompagné de toute sa meute de copains, visiblement. Les Maraudeurs qu’ils se faisaient appeler, ils avaient sans doute oublié la mention prétentieux et beaux parleurs dans leur slogan de boys band. Ils étaient sans cesse ridicules, incapables de se promener les uns sans les autres et le pire d’entre eux, c’était James Potter, celui qui ne tarissait jamais de paroles insignifiantes et d’éloges à se faire à lui-même. « J’espère que je vais te manquer. » Au moins, il avait oublié le je suis sûr qui aurait arraché un rire sarcastique à la jeune Evans : rien que par fierté, par réflexe pur et dur. C’était comme ça que ça fonctionnait entre eux depuis toujours, une animosité viscérale qui faisait parfois sourire certains des compagnons des uns et des autres. Si souvent, elle avait vu un discret sourire moqueur étirer les lèvres de Mary lorsqu’elle laissait échapper un James est un idiot pour une raison ou une autre. « Désolée Potter, cette année j’ai décidé d’être trop occupée à profiter de ton absence. » Et dire qu’il était finalement le seul de sa bande qu’elle ne pouvait pas pifer : les autres étaient à peu près supportables (Sirius était à la limite du supportable) et Remus était même parmi ses bons amis. Mais James… James, erk, plus prétentieux c’était impossible à faire, et chaque année son attitude de charmeur la lassait chaque fois un peu plus. Comme prévu, il lâcha un rire, haussant les sourcils sans se démonter d’un poil. « Je parie que c’est Servilus qui va se sentir seul. » Le visage de Lily s’assombrit, elle ne répondit rien, gardant le silence comme si elle avait renoncé à toute prise de tête. Severus c’était… un sujet pointilleux, qu’elle n’appréciait pas particulièrement évoquer. D’un regard inconscient, elle le trouva d’ailleurs dans la foule, accompagné de Serpentards à la tronche tout sauf recommandable : c’était ses fréquentations depuis des années déjà, de celles que Lily n’avait jamais approuvées, celles qui lui faisaient froid dans le dos. Il était devenu comme eux, et voilà deux ans déjà qu’elle et lui ne se parlaient plus. Sous les regards inquisiteurs de ses amis, Potter sembla avoir remarquer son mauvais pas, une vague de franchise parcourant vaguement son visage alors qu’il s’excusait. C’était rare, du genre rare comme le passage d’une comète : James Potter s’excusait et avouait ses fautes. Ces crétins avaient beau en avoir toujours eu après Severus, elle en arrivait presque à croire qu’ils s’assagissaient. « Peu importe. Je suppose que je vais encore devoir te supporter l’an prochain, de toute manière. » Alors autant conserver ses forces pour la dernière année qu’elle devrait passer à le supporter : parce qu’il lui en fallait de la patience pour ne pas dégainer sa baguette et lui rabattre le caquet une bonne fois pour toute. C’était si… agaçant, de ces airs qu’il se donnait pour se croire inatteignable. Pathétique et tellement typique, tellement prévisible. Ça faisait presque partie de sa routine de Poudlard, de celles qui lui manqueraient presque autant que l’école où elle se plaisait tant. Il ne changerait de toute manière jamais, ça plaisait trop à sa troupe de spectateurs, difficile d'imaginer que, parfois, lorsqu'ils se croisaient l'un et l'autre dans un couloir ou au détour du terrain de quidditch, il pouvait se montrer totalement différent. Difficile de croire qu'il avait laissé sa fierté de côté pour la défendre lorsque Severus l'avait insultée. Difficile de croire que, parfois, elle le trouvait totalement charmant. Un ami, un vrai. Ou plus encore, alors que, quand elle laissait elle sa fierté de côté, elle se laissait à rire à quelques unes de ses boutades. Alors que, quand tombaient les masques, elle se retrouvait à trop souvent le chercher du regard.

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