(dorea-snow) ✲ show me the stars.

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dorea-snow vivian abernathy

I will always feel the same----------------------------------------------

NOM : abernathy.	PRÉNOM(S) : dorea-snow.
ÂGE : vingt-six ans.	STATUT DU SANG : sang-pur.
DATE DE NAISSANCE : 27.04.51	LIEU DE NAISSANCE : ipswich, UK.
STATUT AMOUREUX : célibataire.	EMPLOI : langue-de-plomb.
GROUPE : just a wizard.	CÉLÉBRITÉ : jenna-louise coleman.

WELCOME TO OLLIVANDERS ✲ C'est la baguette qui choisit le sorcier a-t-on dit, et il semblerait que celle que Dorea-Snow possède l'ait bien trouvé : détermination, sensibilité, indépendance, impatience, curiosité et érudition ; c'est principalement dans sa magique que transparaît le caractère enflammé de ce grand sorcier. La magie du bois de rosier associée à la puissance ventricule de cœur de dragon participent ainsi à toute la puissance de cette baguette : sa spécialité reste l'implacable art de des sortilèges de défense si complexe.

8 BUSES ◊ 8 ASPICS

◊ 001. dorea-snow déteste qu'on la surnomme Snow. Dorea ça passe, Dorea-Snow ou Abernathy forcément aussi. Limite Do ou Rea ça pourrait aller mais pas Snow. Il n'y a toujours eu qu'Aedan qui l'appelait ainsi et elle veut qu'il n'y ai toujours que lui pour l'appeler ainsi. ◊ 002. elle est née dans une famille de sang-pur très à cheval sur la pureté du sang, pourtant, elle ne partage pas l'avis de sa famille, mais pour éviter de s'attirer des ennuis, elle ne se prononce pas sur la question. ◊ 003. elle adore lire, elle lit énormément, à travers les livres, elle a l'impression de voir des paysages qu'elle ne verra jamais en réalité et pourtant, elle rêve de parcourir le monde. ◊ 004. elle travaille au ministère de la magie, au département des ministère. Elle aimerait un jour pouvoir diriger ce département, on lui dit souvent qu'elle aurait eu l'ambition nécessaire pour entrer chez les serpentards. ◊ 005. elle adore les chocogrenouilles dont elle collectionne les cartes depuis plusieurs années déjà. ◊ 006. ses parents ont tellement le soucis du sang, qu'ils ont prévu de choisir eux-même son futur époux, idée contre laquelle elle s'oppose fermement. ◊ 007. elle est plutôt douée pour se fourrer dans des situations improbables ou dangereuse, elle a souvent entendu dire que sa curiosité aurait sa peau. ◊ 008. elle vit dans une petite maison à pré-au-lard, bien qu'elle travaille au ministère à Londres, heureusement la poudre de cheminette est un moyen de transport relativement efficace. ◊ 009. quand elle est stressée elle a tendance à jouer avec ses cheveux ou les bijoux qu'elle porte, sans doute un moyen de s'occuper pour fuir une situation qui ne lui plait pas. ◊ 010. elle s’intéresse beaucoup aux moldus,ceci dit, elle a eu le malheur d'aller une fois dans une fête-foraine à Londres, depuis, elle a une peur bleue des clowns.

→ 001. L’AVÈNEMENT DE VOLDEMORT, SES MANGEMORTS ; QU'EN PENSE VOTRE PERSONNAGE ? : Les parents de Dorea-Snow ont rejoins l'armée de Lord Voldemort peu de temps après que ce dernier se soit fait connaitre. Leur idéologie colle à la perfection avec celle du seigneur des ténèbres. Dans sa famille, ce sorcier qu'elle voit comme un monstre sanguinaire, est de loin le plus grand sorcier de tous les temps. C'est une admiration totale qu'ils ont pour cet homme. Une admiration qu'elle ne partage pas le moins du monde. Elle a peur de lui et de l'influence qu'il peut avoir sur les gens. Elle a peur de son armée qui ne cesse de grandir et de rependre la terreur sur le monde des sorciers. Elle voit une guerre se dessiner dans le monde dans lequel elle vit, des desseins qui s'opposent et cet homme au centre de tout, mais elle se contente d'observer de loin, trop effrayée par les conséquences d'une prise de décision, car elle sait d'ores et déjà que son allégeance n'ira jamais à Lord Voldemort. Sorcier plongé dans la magie noire depuis bien trop longtemps, sorcier qui prône la puissance d'une catégorie de sorciers dont il ne fait même pas partit. En définitive un fou qui à la main mise sur le monde.

→ 002. DUMBLEDORE ET SON ORDRE DU PHÉNIX, L'AVIS DE VOTRE PERSONNAGE : Dans sa famille, Dumbledore n'a jamais été vu d'un bon œil. Quand il est devenu directeur de Poudlard, Snow n'était pas encore à Poudlard et ses parents ont bien envisagé de ne jamais la laisser mettre les pieds dans cette école. Ils ont longtemps envisagé de l'envoyer à Durmstrang, mais la distance était inconvenante pour eux comme pour elle. C'est donc à Poudlard qu'elle a étudié, dans cette école dirigée par Albus Dumbledore qu'elle considère aujourd'hui comme le plus grand sorcier de tous les temps. C'est un homme bon et juste prés à aider les autres. Elle sait qu'on peut compter sur lui. L'ordre du Phénix, c'est sans doute la meilleure chose qu'il puisse exister en ces temps obscures. Cet ordre prouve que tout n'est pas perdu d'avance et qu'il y a encore des âmes courageuses pour lutter contre le mal qui s'empare peu à peu du monde. Sans doute que si elle avait eu un peu plus de courage, elle aurait rejoins cet ordre sans la moindre hésitation.

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RAVENCLAW IS YOUR HOME

Te voici officiellement accepté(e) dans la maison des bleu et bronze, les sages et érudits personnages de la maison de Rowena Serdaigle. Si le Choixpeau voit en toi toutes les qualités d'un grand sorcier, ta destinée reste entre tes mains ; à toi de suivre ta voie, aussi glorieuse ou complexe soit-elle.
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toi, toi derrière l'écran

✲ PSEUDO : sweet poison. ✲ PRÉNOM : anaïs. ✲ PERSONNAGE : inventé. ✲ PAYS : france. ✲ OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM : j'ai tiré sur une échelle invisible, j'ai monté un escalier en colimaçon trèèès grand et je suis arrivée sur un nuage, là y avait une boite bleu et sur la porte, le lien du forum sur un post-it. ✲ TON AVIS SUR SR : trop caca quoi. ✲ UN DERNIER MOT : « Allez, y'a plein de bruit, là ! Si ça se trouve c'est bourré d'oiseaux venimeux. Y'en a des rouges, des jaunes, des re-rouges et des pourpres ! Y bouffent que des noisettes et des escalopes de veau. Et quand ils vous donnent un coup de bec vous voyez une grande lumière et ça vous donne la diarrhée ! ».

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run you clever boy, and remember----------------------------------------------

POUDLARD, ANNÉE 1962 ✲ C’était la première fois qu’elle mettait les pieds à Poudlard. Ces parents s’étaient enfin décidé à la laisser aller dans cette prestigieuse école de magie située en grande Bretagne. C’était sans conteste mieux que Durmstrang qui était à l’autre bout de l’Europe. Il lui fallu peu de temps pour découvrir en cette école un endroit magique. C’était un décor que jamais elle ne serait plus capable d’oublier. Le château était majestueux et chaque pas qu’elle faisait en direction de la grande salle l’émerveillait un peu plus. Elle ne savait même plus où poser son regard tant les lieux étaient admirables. Rapidement, la porte de la grande salle s’ouvrit sur les nouveaux venus dont elle faisait parti. Son regard se posa sur le ciel étoilé de la pièce, les bougies suspendues et tout ce qui faisait de cette pièce la plus belle chose qu’elle n’ait jamais vue. On commença l’appel. Elle reconnaissait parfois des noms connus, des familles de sang-pur dont ses parents lui avait si souvent parlé. Ils se plaisaient à dire que ces gens là, c’étaient des vrais sorciers, pas comme la vermine des nés-moldus. Un discours qu’elle écoutait encore et toujours sans vraiment le comprendre. « Abernathy, Dorea-Snow » Évidemment, il fallait qu’elle soit dans les premiers élèves de la liste. En cet instant, elle haïssait son nom de famille. Maudit nom qui l’avait propulsée sur les devant d’une liste. Une forte angoisse lui tordait les tripes alors qu’elle s’avançait lentement vers le tabouret sur lequel les autres élèves s’étaient assis avant elle. Elle esquissa un léger sourire à l’adresse du professeur avant de s’assoir sur le tabouret. Elle sentit le choixpeau coiffer sa tête, il rentra rapidement dans de grandes réflexions comme s’il sondait son cerveau. Pourtant, le choix fut rapidement fait. « SERDAIGLE ! » Le cri résonna quelques secondes à travers la salle, rejoins par des applaudissements. Un large sourire éclaira ses lèvres alors qu’elle se levait d’un bon pour rejoindre la table de sa nouvelle maison. Répartition faite et voilà son angoisse qui disparaissait, remplacée par une joie certaine de toutes ces nouvelles découvertes. Elle continua d’écouter la liste des noms sans y prêter une grande attention, préférant discuter avec les autres élèves de sa maison. « Burgess, Aedan » Un nom qu’elle ne connaissait pas et sans doute pas un nom qu’elle retiendrait. Pas ce soir en tout cas. Elle regarda le professeur McGonagall déposer le choixpeau sur la tête du jeune homme. « POUFSOUFFLE ! » Le jeune homme qui lui était totalement inconnu quitta le tabouret pour se rendre à une autre table. C’était un nom parmi tant d’autre. Un nom qu’elle oublia le soir au moment d’aller se coucher dans son grand lit douillet orné d’un rideau aux couleurs de sa maison. Pourtant ce nom qu’elle avait vaguement entendu d’une oreille lors de la cérémonie de répartition, il ne tarderait pas à revenir dans sa vie pour s’y ancrer à jamais. Rapidement le nom de Aedan Burgess devint le nom le plus important qu’elle puisse connaitre.

POUDLARD, ANNÉE 1968 ✲ « C’est n’importe quoi. » Elle lui adressa un large sourire dévoilant toutes ses dents. Aedan avait des rêves complètement fous aux yeux de la jeune brunette. Elle était sans doute trop terre à terre, trop ambitieuse pour penser que vivre simplement en voyageant puisse être possible. « Pourquoi ce ne serait pas possible ? » Elle haussa les épaules. Ça lui paraissait évident à elle que partir en voyage au bout du monde c’était un rêve, pas un truc qu’on faisait vraiment. C’était son éducation qui voulait ça. Jamais on le l’avait poussée à faire de sa vie tout ce qu’elle voulait, on l’avait simplement poussée à réussir. Avoir une carrière florissante c’était là le seul rêve qu’elle nourrissait, la seule chose à laquelle ses parents l’avaient laissé rêver. « Je sais pas. C’est juste … improbable. » Il n’y avait pas d’autres explications lui venant en tête, parce qu’elle n’avait jamais cherché à comprendre ce qui pouvait retenir quelqu’un finalement. Il rigola légèrement avant d’ouvrir un livre à une page présentant une carte du monde. Un genre d’atlas des créatures magiques apparemment. « Je te prouverais le contraire Snow. Regarde, j’irais ici. » Il désigna sur la carte la Chine, sans vraiment faire attention à ce qu’il montrait. Elle regardait le livre, un sourire aux lèvres, un sourcil arqué. « Et puis là. » ajouta-t-il en pointant du doigts un pays d’Europe de l’est. La Roumanie sans doute à en juger par les traits dessinant une longue chaine montagneuse. Les Carpates si sa mémoire était bonne. Elle lui adressa un petit regard amusé avant de se remettre à fixer le livre. « Et ensuite ? » Il regarda avec attention le livre avant désigner les États-Unis. « l’Amérique du Nord. Et puis le Japon. » son doigt glissa jusqu’à l’île japonaise au milieu du pacifique. Elle laissa échapper un rire sincère, fortement amusée par la situation avant de lui arracher le livre des mains. « Méfie toi, la chine est un véritable repère à Boutefeu. Il parait que ses aliments préférés sont les humains et les cochons. Les Carpates en Europe de l’est … Ouille, graphorn, ils sont très agressif ceux là. L’Amérique du nord grouille de jobberknoll, c’est déjà moins dangereux. Tu savais qu’ils ne faisaient pas le moindre bruit de toute leur existence ? Uniquement un long cri retraçant en ordre inverse tous les bruits qu’ils ont entendu durant leur vie. Enfin, le japon. Les Kappas. Je te conseille de toujours te promener avec un concombre sur lequel tu aurais gravé ton nom, sinon, ils se nourriront de ton sang. » Elle referma le livre, un sourire gravé sur ses lèvres. Il le lui retira des mains pour le ranger sur l’étagère contre laquelle il était assis. « Je devrais t’emmener avec moi. Tu t’y connais bien en créatures magiques. » Elle rigola une nouvelle fois. « Je suis sûre que tu t’y connais encore mieux que moi. En plus je veux travailler au ministère. Je veux être utile à notre cher peuple. » Il rigola à son tour. « Alors je serais explorateur et tu seras ministre de la magie. » Elle se mit également à rire. Elle n’imaginait pas devenir ministre de la magie, ce n’était pas dans ses objectifs. À la tête d’un département, pourquoi pas. Mais pas à la tête du pays. « Vous deux, vous feriez mieux d’allez vous amuser dans le parc. » La bibliothécaire venait d’arriver avec son air pincé. Les deux adolescents arrêtèrent de rigoler avant de se lever pour quitter rapidement la bibliothèque.

PRÉ-AU-LARD, ANNÉE 1975 ✲ « Le monde est grand Snow, tu peux choisir de le découvrir ou de rester là, happée dans ton quotidien. » Il n’avait pas tord. Il avait des rêves là où elle, elle n’avait que de veines ambitions. Elle aurait tant aimé voir la Chine, la Roumanie, L’Amérique du nord, le Japon ou n’importe quelle autre contrée lointaine, pourtant elle avait l’impression d’être coincée ici avec ses obligations et des rêves qui finalement n’étaient pas vraiment les siens. « Je suis pas sûre d’avoir le choix. Ma famille est rongée par le mal qui s’étend sur nos terres. Ils deviennent fous, ils ne me laisseront pas partir. » Il haussa les épaules tout en continuant sa marche lente dans la petite ville de pré-au-lard. Elle le suivait. Son pas était également lent, ils marchaient côte à côte, comme de vieux amis ou des amants ignorant tout de leurs sentiments. « Tu es grande, tu ne dépend pas d’eux. Bien sûr que tu as le choix. » Elle haussa les épaules tout en laissant échapper un léger soupire. « Tu ne sais pas de quoi tu parles. Ils ont toujours tout contrôlé dans ma vie, ils ne vont pas s’arrêter parce que je suis majeure. » Ce n’était pas le genre de la maison Abernathy. Ce qu’ils voulaient c’était manipuler tous les pions qu’ils avaient entre leurs mains pour assurer leurs arrières. Ils étaient d’une lignée de sang-pur, ils avaient une fille de sang-pur qui représentait leur seul chance de se démarquer socialement et dans ces sombres temps, ils pensaient que se démarquer sauverait leur peau. « C’est une guerre qui se prépare. Une guerre dans laquelle les gens comme moi seront bien plus en danger que les gens comme toi. Il n’empêche qu’il est toujours plus prudent de se tenir loin des explosions. » Elle ne pu retenir un léger rire. « Ça ressemble au discours d’un lâche. » Elle lui jeta un regard en coin le voyant hausser les épaules. « Ou d’un homme qui pense que c’est le moment idéal pour partir accomplir ses rêves. J’ai pas envie qu’on s’en prenne à moi parce que mon ascendance ne plait pas. » Son point de vu, elle le comprenait. Ce n’était pas une fuite, juste une question d’honneur. Il n’avait rien fait qui mérite qu’on lui veuille du mal et pourtant l’idéologie de celui qu’on appelait le seigneur des ténèbres était partagée par de plus en plus de monde. La pureté du sang. Les nés-moldus seraient les premiers à périr si une guerre éclatait, ça ne faisait aucun doute. « Tu as sûrement raison. Moi l’explosion ne me touchera pas, je suis bien à ma place ici. » Elle n’en était pas convaincu et il suffisait de la regarder pour le deviner. Lui, il le savait, il la connaissait. Il s’arrêta sans sa marche, l’attrapant par les mains pour qu’elle se tourne vers lui. « Tu n’es pas à ta place Snow. Tu vaux bien qu’un pion manipuler par des mains qui ne veulent rien d’autre que tu pouvoir et des richesses. Tu n’es pas qu’un instrument. Tu es une femme intelligente et incroyable qui peut avoir le monde si elle le désire. Viens avec moi. » Elle ne pu s’empêcher de froncer les sourcils quelque peu surprise par cette soudaine proposition alors qu’il l’avait déjà sous-entendu bien des fois. « Venir avec toi ? Mais j’ai un travail, je ne peux pas. » Il serra ses mains dans les siennes, approchant son visage du sien, elle pouvait à présent sentir son souffle contre sa peau. « Tu es enfermée au département des mystères jour après jour. Je t’offre l’occasion de découvrir le monde Snow. Laisse moi ouvrir les barreaux de la cage. » La métaphore était malheureusement parfaitement bien choisie. « D’accord, partons ensemble. » Elle lui adressa un sourire, elle n’était pas sûre d’elle, c’était une réponse spontanée, sortie de nulle part et pourtant, une réponse qui semblait vraiment adaptée à la situation. « Vraiment ? » Elle hocha la tête en signe d’approbation, le sourire toujours accroché aux lèvres. Finalement, elle ne prononça pas le moindre mot se contenant de l’embrasser, encore un acte spontané, mais qu’elle était sûre de ne jamais regretter.

« Tu avais raison Snow. » Elle venait de le rejoindre, là où ils s’étaient donnés rendez-vous pour leur grand départ. Sur ce point en hauteur surplombant la ville de Pré-au-Lard. Blanche recouverte de neige tout comme le sol qu’ils arpentait. Tout comme ça avait été le cas ce matin lorsqu’ils s’étaient promis de s’en aller ensemble. Elle ne voyait que son dos, elle n’osait pas s’avancer d’avantage. « À quel propos ? » Il ne se retourna pas vers elle. Sans doute qu’il ne trouvait pas la force de l’affronter en face ou bien qu’il savait que son regard trahirait les mensonges qu’il s’apprêtait à lui servir. « Ta vie n’est pas comme la mienne. » C’était incompréhensible et elle si elle ne pouvait pas voir les traits de son visages qui manquaient de fiabilité, elle pouvait entendre sa voix, quelque peu cassée. « Elle le sera, quand on serra partis. » Un court silence s’installa. Sans doute qu’il cherchait ses mots, puisant en lui force de retrouver les paroles de madame Abernathy qui lui avait fait l’honneur de sa présence quelques heures plus tôt. Une grande dame sans doute. Une femme qui savait ce qu’elle voulait et qui était prête bien des choses pour ça. En l’occurrence, elle savait ce qu’elle ne voulait pas. Que sa fille unique suive un né-moldu à l’autre bout du monde. Ça ruinerait sa famille ça. Elle était persuadée que le seigneur des ténèbres vaincrait, et que dès lors une relation avec un né-moldu serait mal venue. Même sang ça, ça briserait la pureté du sang de la famille Abernathy et ça, c’était intolérable. « Un jour, tu m’as dit que ce que tu voulais faire de ta vie, c’était aider les gens. Tu es entrée au ministère de la magie pour ça. Langue-de-plomb. Au fin fond du ministère tu fais des recherches sur des choses que personne n’ose imaginer. Tu aideras les gens Snow. Tu feras de grandes choses mais pour ça, tu dois rester ici. Je serais bien égoïste de priver nos compatriotes d’une personne telle que toi. » C’était incompréhensible. Ce matin même il avait tout fait pour la convaincre de partir avec lui et voilà qu’il revenait sur ses paroles. « Mais … Je veux être avec toi, le reste on s’en fiche. » Elle le vit hausser les épaules malgré la pénombre qui s’installait. « Les temps sont sombres et difficiles. Toi et moi c’est Romeo et Juliet et je n’ai pas envie de nous voir finir comme eux. Je nous simplifie la tâche. Pas besoin qu’on m’exile, je m’en vais. » Elle avança d’un pas vers lui alors qu’il s’était retourné vers elle. Elle était au bord des larmes, se sentant trahie pour une raison qu’elle n’arrivait même pas à comprendre. Il s’approcha d’elle, la saisit par les épaules avant de déposer un baiser sur son front. « Adieu Snow. J’écrirais chaque chose que je verrais pour que tu puisses les voir aussi. D’ici, là où est ta place, là où sont tes rêves. » Il l’a lâcha avant de s’éloigner. Elle n’eut pas le temps de se retourner. Un craquement brisa le silence, il avait transplané. Elle ferma les paupières et laissa ainsi quelques larmes couler ses joues. C’était absurde ce qu’il disait. Son rêve, c’était lui. Et il venait juste de le lui arracher.

MANOIR ABERNATHY, ANNÉE 1977 ✲ « Tu devrais faire un effort Dorea. La famille Prescott est très noble et leur fils est vraiment adorable avec toi. » Elle leva les yeux au ciel avant de s’enfoncer dans son fauteuil. Leonard Prescott était un gentil garçon, c’était vrai. Mais ne lui trouvait rien d’intéressant, il était trop banal, un homme parmi tant d’autres. « Il est gentil, c’est vrai. Mais je vais pas l’épouser. » Elle ne le connaissait pas plus que ça déjà elle n’avait pas envie de se marier avec un parfait inconnu. « Tu as vingt-six ans, tu ne va pas passer ta vie à attendre Dieu seul sait quel homme qui a décidé de partir à l’autre bout du monde. Sans toi qui plus est. Tu mérites bien mieux. » Elle soupira une nouvelle fois. Elle n’avait pas envie de parler d’Aedan. Elle ne l’attendait plus de toute façon, s’il était heureux avec la vie qu’il menait, tant mieux pour lui. Elle n’en avait plus rien à faire aujourd’hui. « Je n’ai pas besoin d’un mari. Pas de Leonard Prescott ni d’Aedan Burgess. Je suis très bien toute seule. » Sa mère laissa échapper un léger soupire à son tour. « Et ainsi s’éteignit la noble maison des Abernathy. Quelle tristesse. » Dorea leva à nouveau les yeux au ciel. Elle détestait sa mère parfois, la plus part du temps en fait. Elle et sa lubie des sang-purs, des lignées à continuer absolument parce que, d’après elle, si les lignées de vrais sorciers s’arrêtent, le monde de la magie disparaitra aux mains d’usurpateurs. Des nés-moldus qui aura volé aux vrais sorciers le monde qui leur appartient. Une vision des choses qu’elle ne partageait pas. « J’ai pas l’intention de me marier ou de faire un enfant juste pour une histoire de lignée. Si je dois me marier et avoir des enfants, ce sera avec quelqu’un que j’aime. » Su ses mots, elle déposa sa tasse vide sur la table basse devant elle avant de se lever du fauteuil dans lequel elle était assise. « Je dois aller travailler maintenant. Au revoir. » Elle attrapa rapidement sa cape avant de transplaner. Elle n’avait pas envie de continuer cette stupide discussion. Elle préférait aller travailler, gravir les échelon peu à peu puisque les gens avaient fait de ce but, son rêve le plus cher.

» (dorea) ∞ all you need is love.
» ≈ only miss the sun when it starts to snow.
» Counting Stars ♦ Lester.
» (F/LIBRE) MALONE ✲ every now and then, the stars align.

(dorea-snow) ✲ show me the stars.

(dorea-snow) ✲ show me the stars.

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