(svt) ◇ the noble art of letting go (amy).

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invisible scars take forever to heal.

Rest your tired head now my friend I will stand by You dont have to say no more. I know what you came here for Eyes sore and shoes untied walking the streets all night. No new cities lovers friends can make you feel complete The sense of loneliness remains no matter who you meet. When all you pictured failed and all your dreams are crossed remember that your strenght is also built on what you lost.

amy wolfe & eizrais martell

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Les yeux rivés sur l’horloge du café, le sorcier laissa échapper un soupire. Il devait fermer. Il voulait fermer. Il voulait rentrer chez lui, embrasser sa fille, l’enlacer quelques minutes avant de disparaitre dans sa chambre pour le reste de la soirée, comme il avait l’habitude de le faire. Il ne passait jamais beaucoup de temps avec sa fille, il avait trop peur pour la sécurité de l’enfant. Il avait beaucoup d’affection pour cette petite, elle était sa fille, l’enfant issu de la grande histoire d’amour de sa vie. Une histoire réduite à néant aujourd’hui. Il avait vu en ses fiançailles une promesse d’un avenir tel qu’il l’avait imaginé dans ses rêves. Pourtant, jamais il n’aurait l’occasion de célébrer son mariage désormais, tous ces vœux n’étaient plus que de vieux souvenirs, enfouis au plus profond de son cœur brisé. Il n’y avait pas que son cœur qui était brisé, son esprit l’était aussi, il était devenu cet homme capable de faire du mal à sa propre fille s’il perdait le contrôle de son propre esprit. Il n’avait rien d’un père exemplaire, mais il aimait son enfant et s’il ne passait que quelques minutes par jour avec elle, il s’agissait déjà de quelques minutes de bonheur. La petite était mieux en compagne d’Amy, elle s’occupait bien d’elle, tout comme elle s’occupait bien de lui. Il n’y avait plus qu’eux deux, ils étaient ensembles dans cette épreuve, c’était ce dont il essayait de se convaincre, même s’il avait souvent l’impression d’être complètement seul. Il aurait eu envie que sa vie s’arrête ce jour la, que son dévouement pour l’ordre du phénix le tue. Ainsi, il ne serait plus là à devoir traverser toutes ces épreuves, plus là à fixer cette horloge avec énervement parce qu’il devait fermer mais que son dernier client prenait tout son temps. Il n’avait pas l’intention de créer une dispute, mais il devait faire face à des sentiments d’agacement qui, il le savait, pouvait rapidement le pousser à bout. Le regard toujours fixé sur l’horloge rouge accrochée au mur, il cognait nerveusement ses ongles contre le comptoir comme dans une volonté de garder son calme. Il fallait que ce type s’en aille, il fallait vraiment qu’il le fasse. Plus le temps passait plus il avait l’impression d’être sur le point d’exploser. Son plus grand désir en cet instant était d’aller lui écraser son donuts au chocolat en plus visage avant de l’ébouillanter avec son propre thé. Il devait se contrôlé, son était émotionnel était pitoyable depuis qu’il était sortit de sainte mangouste, mais Amy accompagnée de son empathie habituelle s’était efforcée de l’aider à reprendre pied, pour elle, il devait résister, pour elle et pour Théa. Enfin, l’homme quitta le café, Eizrais laissa échapper un soupire de soulagement avant d’aller nerveusement débarrasser la table et fermer le café afin que personne de vienne mettre à rude épreuve ses nerfs. Les mains tremblantes, il débarrassa la table, puis aussitôt, il se lança dans le nettoyage complet du café. Le ménage était devenu quelque chose d’apaisant, on aurait pu croire qu’il s’agissant d’une passion ou d’une manie, mais c’était surtout que si une pièce était parfaitement en ordre, ça remettait également de l’ordre dans son esprit. Rapidement, il avait tout nettoyé, avant de jeter à la poubelle les roses qui décoraient le comptoir, ces dernières étant en train de faner depuis un moment. Sans faire attention à l’heure, il continuait son ménage avec beaucoup d’attention, il n’y avait plus qu’une chose qu’il pouvait souhaiter désormais : c’était que chaque recoin de la pièce brille comme un sous neuf.

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« Say goodbye to angel dust, the only angel that you trust »

Eizrais & Amy

Aujourd'hui, Amy avait quitté le café plus tôt pour retourner s'occuper de Théa, lorsqu'elle travaillait elle laissait la petite à la crèche, mais les bébés avaient besoin d'affection et de tendresse de la part des personnes qui les élevaient, alors la métisse n'aimait pas laisser trop longtemps toute seule. Elle avait récupéré son petit bout de chou, l'avait couverte de baisers et était rentrée dans la maison qu'elle habitait avec l'enfant et Eizrais. Tous les trois, ils formaient une drôle de famille, on aurait pu voir Eizrais dans le rôle du père et elle dans le rôle de la mère, mais malgré l'amour qu'Amy portait à son séduisant meilleur ami, il n'y aurait jamais de fiançailles pour eux deux. Non, là, elle occupait plutôt le rôle de maman pour Eizrais, après ce qu'il avait traversé, la cracmolle avait soutenue l'homme brisé du mieux qu'elle avait pu, faisant preuve d'empathie et de dévouement pour celui vers qui allaient tous ses sentiments.

Elle était donc rentrée avec la petite Théa, elle s'était occupée d'elle, le bain, le repas et surtout les jeux. C'était très important pour le développement de l'enfant qu'elles jouent ensemble. Une fois le bébé endormi, Amy prépara le repas du soir. Oh elle rêvait d'un diner aux chandelles avec Eizrais, mais Cupidon n'avait visiblement pas envie d'être sympa avec elle. Tant pis, son amour, elle l'utilisait comme force pour s'occuper de son ami. D'ailleurs, elle regarda l'heure pendant qu'elle coupait les tomates bien rouges, c'était étonnant que le sorcier ne soit pas encore rentré. Amy termina sa préparation et alla chercher la petite pour la mettre dans la poussette et partir à la recherche d'Eizrais. Elle n'allait pas laisser l'enfant seule dans la maison et elle n'avait pas le temps de pour une babysitteur.

Ainsi, elle se dirigea au Fitzmartell, c'était le premier endroit où elle devait chercher. Une chance, le ténébreux était là. Amy ouvrit la porte et entra avec la poussette, en voyant que tout semblait nickel chrome, elle supposa que son âme soeur (à sens unique) était en train faire une crise émotionnelle. Elle prit Théa dans ses bras et se dirigea vers son ami l'air enjoué. « Tadaaam ! Devine qui avait envie de voir son papa ! » Elle espérait que la présence de sa fille le calmerait, après tout, c'était surement celle qui était le plus apte à apaiser l'homme. Et puis, si Théa risquait quelque chose, Amy aurait une vision pour protéger l'enfant. Amy savait que c'était difficile pour Eizrais, même assumer le rôle de père semblait l'épuiser, mais elle était là pour l'aider, elle serait à son côté pour le pire et le meilleur même sans promesse de mariage...

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amy wolfe & eizrais martell

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Son âme sœur était morte. Avec elle, Ezrais avait l’impression d’avoir tout perdu, elle avait été l’amour de sa vie, la seule femme dont il s’était amouraché dans toute sa vie. Ils avaient tout eu pour eux, des fiançailles engagées, un mariage à venir et tant de promesses d’avenir qu’il pensait avoir tout réussi dans sa vie. Aujourd’hui, tout ça s’était envolé bien loin de lui, ce n’étaient plus que de vieux souvenirs qui n’avaient de cesse de venir détruire un peu plus ce qui restait de son cœur. Avec la mort de sa petite-amie, c’était l’esprit qu’il avait perdu, tout en lui était brisé, au point qu’il avait parfois bien du mal à se reconnaître lui-même. Il ne restait plus rien de son couple, il ne restait plus rien de lui-même, le futur lui semblait vide d’intérêt. Il y avait Théa, il y avait Amy, mais c’était compliqué, il savait que, dans un moment de folie, il serait capable de les tuer toutes les deux, sans même en avoir conscience. Il avait peur de lui, peur de ce qu’il pouvait faire, à tel point qu’il préférait rester seul la plupart du temps, ça semblait moins risqué. Ce soir, il était clair qu’il était plus sage de sa part de rester au café à astiquer les tables, en faire disparaître chaque tâche de café, de thé, de chocolat ou Merlin seul savait quoi d’autre. Il sursauta, alors qu’il lavait avec soin le comptoir à l’aide d’un produit qui entait la pomme au point qu’on pourrait croire qu’il s’était amusé à cuisiner des centaines de tartes. Il releva la tête pour apercevoir Amy ainsi que la petite Théa. « Tadaaam ! Devine qui avait envie de voir son papa ! » Il serra légèrement les mâchoires. Ce n’était pas le bon moment. Il avait envie de voir sa fille, bien évidemment, mais il avait le désir de la protéger, de lui notamment. Il observa la petite fille que son amie tenait dans ses bras, petit bout de bébé, à moitié endormie dans son beau pyjama rose et rouge. « Amy. Pas toi, de toute évidence. » Il laissa échapper un léger soupire. « Tu as vu l’heure qu’il est ? » Une nouvelle fois, le sorcier leva les yeux vers l’horloge, il était suffisamment tard pour que Théa soit censée être au lit. « Elle devrait être en train de dormir. Tu vas casser son rythme de vie. Il ne faut jamais casser les rythmes de vie d’un bébé. » Il n’était pas un expert dans le domaine et lire des livres sur les bébés n’avait pas été dans ses passions, même durant la grossesse de sa fiancée. Mais il semblait évident que la petite était habituée à un certain rythme et que s’ils ne voulaient pas qu’elle se mette à se réveiller au beau milieu de la nuit, mieux valait éviter de la brusquer comme ça. Sinon c’était ensemble qu’ils devraient en payer les conséquences. Bien qu’il ait envie d’aller embrasser sa fille, l’enlacer quelques instant, il ne bougea pas de derrière son comptoir, ce n’était pas le moment idéal pour aller faire un câlin à sa fille. « Vous ne devriez pas être là toutes les deux. » Sur ses mots, instinctivement, il se remit à frotter le comptoir déjà propre du café dans lequel ils se trouvaient.

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Eizrais & Amy

Visiblement, Eizrais était en train de faire une crise, il appliquait les conseils d'Amy, c'était déjà ça ! Il n'avait pas l'air ravi de voir sa petite famille lui rendre visite ! La métisse leva les yeux au ciel en entendant les mots de son ami, elle qui pensait lui faire plaisir, à première vue c'était un échec. Elle soupira en l'entendant parler de rythme de bébé, l'amour d'un père était quand même plus important que ce foutu rythme. De plus, la cracmolle partait du principe qu'il était bénéfique pour Eizrais de voir et de chérir sa fille pour se sentir mieux. Heureusement, Amy n'était pas du genre à provoquer des disputes, de ce fait, elle laissa le sorcier parler sans le contredire. Depuis l'accident, elle laissait pratiquement de côté sa vie privée : elle n'avait pas été en couple depuis longtemps, elle ne cherchait même pas de petit ami, ni même de relation d'un soir. Elle consacrait tout son temps à Théa et à Eizrais, elle ne voulait pas qu'on la plaigne ou qu'on lui remette une médaille, elle faisait cela parce qu'elle en avait envie, parce que personne n'était plus important à ses yeux que l'homme pour qui elle avait tant de sentiments. Elle s'installa sur une chaise du restaurant, en gardant la petite enlacée contre elle.

« Je pensais au moins que ton affection pour Théa pourrait te calmer. Je sais que c'est difficile pour toi, mais cette petite à besoin des câlins de son père... et tu devras bien créer des souvenirs avec elle, sinon en grandissant elle sera malheureuse... » Amy n'aimait pas prendre ce genre ton pessimiste, d'ailleurs, elle retrouva son sourire. Si elle déprimait, elle ne pourrait pas aider son ami et ce qu'elle souhaitait le plus au monde, c'était qu'il aille mieux. Elle changea donc de sujet pour complimenter le look charmant de l'homme qui était en train de récurer le café millimètre par millimètre. « Tu es super sexy en tenue de serveur ! La petite Théa pourra se vanter à l'école d'avoir un papa séduisant ! » Elle rit doucement, surtout pour elle, Amy avait l'habitude de rire toute seule comme une idiote donc elle n'était plus à ça prêt. Heureusement qu'elle n'avait plus d'amour propre au niveau de son humour pitoyable ! Enfin bon, si Eizrais voulait vraiment qu'elle s'en aille, la métisse n'allait pas insister non plus, elle aurait préféré qu'ils rentrent ensemble, mais si le sorcier n'approuvait pas, elle obéirait sagement.

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