AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
Four encastrable Hisense BI64213EPB à ...
Voir le deal
299.99 €

Partagez

(aerys-sile) ☆ let me hold you – svt.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Lenwood Holmes

« Lenwood Holmes »
admin ✲ The Deathly Hallows

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 318
‹ ARRIVÉ LE : 08/01/2013
‹ TON AVATAR : richard armitage.
‹ OCCUPATION : rien, il est censé être mort, avant il était auror.
‹ SA MAISON : gryffondor.
(aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Empty
MessageSujet: (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Icon_minitimeDim 16 Fév - 12:29

when you wake you'll wake with me.
AERYS-SILE ADLER & LENWOOD HOLMES

Tell me something that I know Just something that I understand. I need to taste the warming glow Of your medicating hands I know I'm ready for your love. I just don't understand it. There is a silent pact of trust That I never could admit That I never could. So now I'm telling you the reason I'm all messed up Just have to look me in the eyes and I fall apart Please let me hold you 'til I know we are both through this I couldn't lead another day without you here in my arms ~ in my arms.

Lenwood n’avait pas l’intention d’attendre d’être remis de ses blessures pour revenir à Londres. Ça aurait pu être une bonne idée, cependant, le sorcier n’avait pas la patience d’attendre. Il savait que sa fille et sa petite-amie, toute comme le reste de sa famille, la totalité de ses amis, étaient persuadés qu’il était mort et enterré depuis un moment déjà. Il se devait de rétablir la vérité ô combien sa révélation pourrait avoir l’air d’une trahison aux yeux de certains. Il n’avait pourtant en rien choisi la situation dans laquelle il s’était retrouvé, c’était celle qu’il avait cru être son âme sœur à une époque très lointaine à présent qui avait décidé de tromper le monde. Elle l’avait mené dans un piège dans lequel il était tombé bêtement et bien vite, elle l’avait laissé pourrir au fond de son trou pendant qu’elle essayait de s’approprier ce qui ne lui revenait pas de droit. Margaery, bien qu’elle soit sa mère biologique n’avait plus aucun droit sur Sinaed, depuis le jour où elle avait choisi d l’abandonner. Il ne pouvait pas la laisser détruire tout ce qu’il s’était efforcé de reconstruire après son départ. Maintenant, il avait tout pour lui, une fille formidable qu’il aimait de tout son cœur, une fiancée parfaite avec laquelle il devait planifier un mariage, il ne voulait pas que tout ça tombe en pièce. Il rêvait de voir Aerys dans sa robe blanche quand le jour j arriverait enfin. Il préférait de loin entrer dans une semi-dispute avec elle – semi parce que d’une façon ou d’une autre, il finirait par céder, on ne contredit pas la mariée, c’est bien connu – pour choisir la pièce montée ou encore les bouquets de fleurs censés décorés la salle ; plutôt que les longs mois qu’il avait passé enfermé comme un rat. Il voulait oublier les souvenirs de ces trop nombreux mois, même si ceux là semblaient être accrochés à son esprit histoire de retourner un peu le couteau dans les plaies béantes qu’il portait un peu partout sur lui. Il avait envie de retrouver sa vie, d’embrasser sa fiancée, d’enlacer sa fille et de reprendre là où tout s’était arrêté. Il ne savait cependant pas ce qui s’était passé pendant tout ce temps et il savait bien que le fait de revenir littéralement d’entre les morts s’annonçait compliquée. Tant pis, il n’avait pas le choix et il espérait que l’amour que lui portait Aerys lui permettrait d’accepter les choses. Il avait conscience que depuis qu’ils étaient ensemble, il lui en demandait vraiment beaucoup, il espérait que sa pseudo mort ne serait pas le coup de grâce qui viendrait faire faner leur histoire, il avait cependant foi en leur couple, à ses yeux, il en fallait bien plus pour les faire céder. On lui avait fortement déconseillé de quitter Sainte-Mangouste tout de suite, mais il n’avait pas su écouter les conseils des médicomages, rapidement, il avait transplané jusqu’à sa maison, en plein cœur du Londres moldu. Le silence qui y régnait laissait clairement penser qu’il n’y avait personne, ça avait été son désir quand il avait décidé de rentrer, simplement pour qu’il ait, un peu de temps pour réfléchir à ce qu’il pourrait bien dire à la jeune femme quand elle rentrerait. Le déplacement qu’il venait de faire n’arrangeait en rien l’état dans lequel il se trouvait et bien vite il se laissa tomber sur le canapé. Dans un soupire il se dit qu’il aurait peut-être dû lui ramener un bouquet de roses rouges, c’était romantique comme démarche. Son cœur battant à la chamade, il avait l’impression de connaitre le même stress que celui qu’il avait connu lorsqu’il préparait ses fiançailles. Lors de leur première rencontre, il n’avait sans doute pas eu le coup de foudre qui l’avait conduit à penser qu’un jour, il lui demanderait sa main, pourtant aujourd’hui, il n’imaginait pas sa vie avec quelqu’un d’autre. Enfin il entendit la clef tourner dans la serrure. Il se leva difficilement du canapé pour rejoindre le hall et se retrouver en face d’elle quand elle alluma la lumière. « Bonsoir. Je sais que ça peut être vraiment surprenant de me voir là ; mais c’est bien moi je le jure. » Elle n’était pas extrêmement familière avec le monde de la magie, alors il pouvait encore souhaiter qu’elle le croit sur parole plutôt que d’imaginer une supercherie à coup de polynectare ou Merlin seul savait quoi d’autre.
Revenir en haut Aller en bas

Aerys-Sile Adler

« Aerys-Sile Adler »
member ✲ Unbreakable Vow

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 81
‹ ARRIVÉ LE : 09/01/2014
‹ TON AVATAR : + jennifer morrison.
‹ OCCUPATION : + inspecteur de police.
(aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Empty
MessageSujet: Re: (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Icon_minitimeDim 16 Fév - 15:22


«  love will lead us all to smithereens »

EVERYBODY NEEDS A PRAYER, AND NEEDS A FRIEND. EVERYBODY KNOWS THE WORLD'S ABOUT TO END, EVERYBODY ANTS TO KNOW WHAT THE END WILL BE. EVERYBODY WANTS TO LOOK BEFORE THEY LEAP, EVERYBODY WANTS TO SIP OF WINE TO DRINK. EVERYBODY WANTS A LITTLE MORE TIME TO THINK, EVERYBODY NEEDS A REASON WHY THEY RUN. EVERYBODY WANTS TO KNOW WHAT THEY'RE RUNNING FROM. AND I CAN SEE YOUR FEVER'S ON THE RISE, I CAN SEE THE WATERS IN YOUR EYES, AND I CAN SEE THE WAY THE WATER LEADS. LOVE WILL LEAD US ALL TO SMITHEREENS. DYING IS EASY, I BELIEVE MY LOVE, AND MY LOVE RELIEVES ME. YOU SAID IT WAS EVERYTHING. EVERYBODY TAKES FOREVER TO FALL ASLEEP, EVERYBODY'S GOT A LIFE THEY DON'T WANT TO KEEP.  + AERYS-SILE ADLER & LENWOOD HOLMES     ★ ★ ★

Son regard se porta instinctivement sur la boîte de chocolats trônant au milieu du petit rayon de l’épicerie : était-ce la Saint Valentin bientôt, ou Noël ? La pensée perça son esprit une fraction de seconde, avant qu’elle ne l’efface, soupirant bruyamment : elle posa malgré tout son achat dans son panier, ignorant sa raison qui lui disait que porter un bébé faisait déjà suffisamment grossir comme ça. Ces derniers temps, toute l’affection de Aerys n’était focalisée que sur cet enfant grandissant au fond de ses entrailles, ainsi que sur la malbouffe qu’elle avait tendance à consommer en trop grande quantité : typique de toutes les personnes célibataires, au fond. Aerys n’était pourtant, pas seulement célibataire, son coeur lui avait été arraché du fond de la poitrine, écrasé par un fléau bien pire que la séparation, le divorce, ou les petits drames quotidiens. Quand on lui demandait ce qui était arrivé à Lenwood, elle ne savait pas quoi répondre : au fond, elle-même ne savait pas ce qui avait bien pu lui arriver. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’un soir, alors que l’heure se faisait tardive, qu’elle avait préparé un bon dîner romantique, son couple avait volé en éclats lorsqu’un sorcier, affublé d’une tenue affreuse, lui avait annoncé la mort de son fiancé. Depuis, elle subissait de la vie quotidienne une continuelle trahison, à chaque fois que des souvenirs d’eux venaient se rappeler à elle, à chaque endroit qu’elle regardait dans leur appartement, ou à Londres même : irrémédiablement, son envie de se noyer dans les chocolats et l’alcool augmentait de manière exponentielle - si elle cédait à l’une, elle n’avait pas encore sauté le pas de picoler alors même qu’elle portait l’enfant qu’elle avait tant souhaité avoir avec Lenwood. Ensemble, après leur mariage, ils auraient fait une superbe famille, mais tout ceci n’était plus que le passé, désormais ; de telles pensées niaises n’avaient pas été le lot quotidien de la jeune femme autrefois, mais à présent, c’était tout ce à quoi elle pouvait se raccrocher, le malheur de ce qu’elle n’aurait plus. Quelques pas plus loin, elle s’arrêta au rayon des vins, en prenant un au pif, persuadée que le simple geste aurait un impact psychologique suffisant pour soigner ses maux : finalement, le vin finirait par être renversé dans le lavabo, bien heureusement. Ses quelques achats sous le bras, Aerys tenta de chasser son désir de revenir quelques semaines en arrière, s’acharnant à penser à autre chose : pourtant, penser à son travail n’était pas la meilleure chose à faire. Ces derniers temps, son dévouement pour la tâche était tel qu’il était neuf heures du soir à présent, sans qu’elle n’ait encore mis les pieds dans son appartement depuis le matin même ; pourtant, tout ceci était vain, alors que les cas étranges se multipliaient dans son univers, sans qu’elle ne puisse les résoudre. Les clés dans la main, elle escalada les escaliers la séparant de son appartement, maudissant son coeur qui battait la chamade dans sa poitrine, le souffle qui lui manquait déjà : si elle était déjà essoufflée, les mois à venir allaient être pire encore. Sur le chemin, elle croisa sa voisine et son amant, celui-ci serrant étroitement entre ses mains un bouquet de roses ; elle leur sourit, les maudissant silencieusement d’être aussi heureux et de la rendre si désireuse de s’enfermer chez elle. Au moins cette fois ne prêta-t-elle aucune intention à la bague de fiançailles à son doigt, qu’elle avait regardé au point de presque l’abimer, ces derniers temps. Jamais elle ne porterait de robe blanche devant l’autel de l’église, jamais elle n’aurait tout ça - heureusement que ce n’était pas un rêve de petite fille. La mine renfrognée, elle passa la porte de l’appartement, râlant en refermant celle-ci à l’aide de son pied, luttant contre la pénombre pour enlever ses bottines - décidément, elles avaient beaucoup trop de talon celles-ci - avant d’aller poser lourdement son sachet sur le meuble de la cuisine. Le clic de l’interrupteur résonna sous son doigt, et tout se précipita : le temps d’une palpitation, la voix familière, d’outre tombe, de Lenwood lui fit faire volte-face. Ses sens à l’affut, elle tira son arme à feu pour la pointer dans sa direction, incapable de savoir si elle serait capable de tirer, sur le portrait craché de son fiancé disparu, mais l’expérience lui avait fait découvrir bon nombre de tours de passe passe du monde auquel il appartenait : elle savait qu’elle ne pouvait pas se fier à ce qu’elle voyait, quand bien même ses sentiments se bousculaient, quand bien même son premier réflexe aurait été de l’embrasser tant ses baisers lui manquaient, tant l’affection était quelque chose dont elle avait tristement besoin. « Ouais, bah devine, tu peux jurer autant que tu veux, je te croirais pas, j’espère que tu as de meilleurs arguments. » Elle arqua un sourcil pour se convaincre, pour le convaincre : si sa voix avait été trop chevrotante au départ, elle avait réussi à la rendre ferme et impérieuse à présent, faire face à un fantôme ne devait pas lui faire peur, si elle voulait rester en vie.
Revenir en haut Aller en bas

Lenwood Holmes

« Lenwood Holmes »
admin ✲ The Deathly Hallows

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 318
‹ ARRIVÉ LE : 08/01/2013
‹ TON AVATAR : richard armitage.
‹ OCCUPATION : rien, il est censé être mort, avant il était auror.
‹ SA MAISON : gryffondor.
(aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Empty
MessageSujet: Re: (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Icon_minitimeDim 16 Fév - 16:10

when you wake you'll wake with me.
AERYS-SILE ADLER & LENWOOD HOLMES

Tell me something that I know Just something that I understand. I need to taste the warming glow Of your medicating hands I know I'm ready for your love. I just don't understand it. There is a silent pact of trust That I never could admit That I never could. So now I'm telling you the reason I'm all messed up Just have to look me in the eyes and I fall apart Please let me hold you 'til I know we are both through this I couldn't lead another day without you here in my arms ~ in my arms.

Durant les heures passées à attendre sur le canapé, il avait imaginé la scène de bien des façons et pour sûr, il aurait préféré quelque chose de plus romantique. Il aurait voulu pouvoir échanger un baiser avec elle, l’enlacer dans ses bras avec tendresse et qu’ils puissent reléguer cette histoire aux vieux souvenirs. Aller de l’avant, se diriger vers un avenir auquel ils avaient le droit même on avait décidé précédemment de les en priver. Évidemment, ça aurait été trop simple. Durant ces longs mois qui s’étaient écoulés, elle avait du se faire à l’idée que son amant était mort, que leur couple était à jamais détruit et voilà qu’il se retrouvait devant elle alors qu’elle avait peut-être assisté à  son enterrement quelques mois plus tôt. Le revoir ici ne devait certainement pas être bon pour l’état émotionnel de sa petite-amie, mais il devait bien passer par là. Elle était la première personne avec qui il reprenait contact depuis que Cirsée-Louise l’avait aidé à s’échapper. Il n’était pas encore retourné vers sa famille, ni vers sa fille qui était certainement de retour à Poudlard vu que le mois de septembre venait de commencer. Elle était la première vers qui il revenait, persuadé que leur amour était assez fort pour la convaincre que c’était bien lui. Évidemment, elle demandait d’autres arguments, plus convainquant certainement et l’arme à feu qu’elle pointait sur lui, lui dictait qu’il avait plutôt intérêt à en trouver des excellents et ce très rapidement s’il ne voulait pas cette fois vraiment mourir. Par réflexe, il avait levé les mains, qu’elle soit sûre qu’il n’avait aucun désir de l’attaquer. « Ça fait vraiment plaisir de te revoir Aerys. Par merlin, est-ce que tu veux bien baisser ce truc ? » D’un signe rapide de menton, il désigna l’arme à feu. Il aurait définitivement dû rapporter un bouquet de fleurs ; peut-être que ça aurait apaisé la jeune femme. Quoi que, n’importe quel cadeau n’apportait certainement pas de réponse à toutes les questions qu’elle devait se poser et qui devaient semer le trouble dans son esprit et ses sentiments. « Je suis vivant, j’ai été retenu prisonnier, on m’a libéré et c’est vraiment moi. Demande moi ce que tu veux, n’importe quoi que je suis le seul à savoir et je répondrai. » Il ne savait pas si ça suffirait à lui prouver que c’était vraiment lui mais il fallait bien qu’il essaie quelque chose. De toute évidence, ce n’était pas ce soir qu’ils partageraient un diner aux chandelles, ensemble, comme au bon vieux temps. C’était une soirée qui s’annonçait plus sous le signe de la dispute, bien qu’il n’ait techniquement rien fait pour ça. Il ne l’avait pas trompée et sa trahison était parfaitement involontaire, ça ne méritait pas en tout cas qu’elle lui tire dessus. C’était sur Margaery qu’il serait plus sage de tirer selon lui. Leur vieille passion était depuis longtemps oubliée et si avec le temps, il n’avait eu pour elle pas plus d’amour que de haine, juste rien du tout comme si elle n’était qu’une vague connaissance dans sa vie, aujourd’hui, il pouvait affirmer qu’il la détestait de tout son être. Non contente de lui avoir brisé le cœur seize ans plus tôt, voilà que par sa faute, il se retrouvait en face de la femme dont il était tombé amoureux, plusieurs années plus tôt, qui lui pointait une arme à feu dessus. « La seule solution pour que je ne sois pas moi, ce serait du polynectare, une potion qui ne dure franchement pas très longtemps. Je ne sais pas exactement, je dirais quatre heures maximum alors si tu ne me crois pas attache moi sur une chaise et attends de voir ce qui va se passer, mais ce serait vraiment charmant de ta part de ne pas me tirer dessus. » Lentement, il glissa sa main dans la poche de sa veste pour en sortir sa baguette – qui n’était même pas la sienne, la sienne était certainement entre les mains de son béguin de jeunesse – pour la laisser glisser sur la table avant de relever les mains. Il n’avait de toute évidence pas l’intention de se défendre si ça devait être nécessaire. Tout ce dont il avait envie pour le moment, c’était qu’elle croit en ses paroles.
Revenir en haut Aller en bas

Aerys-Sile Adler

« Aerys-Sile Adler »
member ✲ Unbreakable Vow

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 81
‹ ARRIVÉ LE : 09/01/2014
‹ TON AVATAR : + jennifer morrison.
‹ OCCUPATION : + inspecteur de police.
(aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Empty
MessageSujet: Re: (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Icon_minitimeDim 16 Fév - 17:02


«  love will lead us all to smithereens »

EVERYBODY NEEDS A PRAYER, AND NEEDS A FRIEND. EVERYBODY KNOWS THE WORLD'S ABOUT TO END, EVERYBODY ANTS TO KNOW WHAT THE END WILL BE. EVERYBODY WANTS TO LOOK BEFORE THEY LEAP, EVERYBODY WANTS TO SIP OF WINE TO DRINK. EVERYBODY WANTS A LITTLE MORE TIME TO THINK, EVERYBODY NEEDS A REASON WHY THEY RUN. EVERYBODY WANTS TO KNOW WHAT THEY'RE RUNNING FROM. AND I CAN SEE YOUR FEVER'S ON THE RISE, I CAN SEE THE WATERS IN YOUR EYES, AND I CAN SEE THE WAY THE WATER LEADS. LOVE WILL LEAD US ALL TO SMITHEREENS. DYING IS EASY, I BELIEVE MY LOVE, AND MY LOVE RELIEVES ME. YOU SAID IT WAS EVERYTHING. EVERYBODY TAKES FOREVER TO FALL ASLEEP, EVERYBODY'S GOT A LIFE THEY DON'T WANT TO KEEP.  + AERYS-SILE ADLER & LENWOOD HOLMES     ★ ★ ★

Il était difficile de décrire tout ce qui pouvait se passer dans la tête d’Aerys à l’instant précis : les souvenirs de toutes les mises en garde de Lenwood revenaient à son esprit, tout autant que tout ce qu’elle avait découvert au sujet de la magie et de ces trucs qui la dépassaient complètement. Il lui avait été difficile, à une époque, de se découvrir amoureuse d’un type qui brandissait une baguette magique en prononçant des incantations latines pour se défendre, et utilisait des termes bien bizarres pour parler : leurs dîners romantiques, rendez-vous improvisés avaient parfois été bien étranges, et il avait fallu tout un temps d’adaptation à la jeune femme. Aussitôt qu’elle s’y était fait, qu’elle s’était vu avoir un avenir avec Lenwood, qu’elle s’était laissée à avoir des sentiments pour lui au point d’accepter sa demande en mariage, il avait fallu que tout lui soit arraché, plus vite qu’elle ne l’aurait cru. Tout ce qui lui était resté de cet amour perdu, n’avait été pendant un temps que la relation qu’elle entretenait avec Sinead, la tristesse qu’elles avaient ressenti, l’une comme l’autre, qui dépassait tous les mots et n’avait guère besoin de phrase pour s’exprimer : jamais, elle n’avait eu la prétention de dire à haute voix que Lenwood pouvait être son âme soeur, cette personne destinée à être unique dans sa vie, mais sans même avoir dit les mots, l’affection au fond de son coeur, omniprésente, s’était vite transformée en chagrin : tous ces sentiments tournaient au fond de ses entrailles à présent : de pareilles retrouvailles n’avaient rien d’un cadeau, quand bien même l’homme en face d’elle s’avérait être son fiancé, il la connaissait bien mal pour croire qu’elle allait lui sauter au cou dans une étreinte débordante de passion, avant de lui offrir un fougueux baiser. Elle était bien trop méfiante pour ça, chaque parcelle de son corps lui ordonnant de rester sur ses gardes, même si son coeur battait la chamade, même si elle aurait bien voulu s’accrocher à quelques gestes d’affection, même de la part d’un imposteur. Sourcils froncés, elle écouta d’une demi oreille les paroles de son interlocuteur, le sang battant contre ses tympans en de bruyantes palpitations, elle ne cilla pas, lorsqu’il posa sa baguette : ce n’était plus uniquement sa vie qu’elle devait défendre aujourd’hui, mais aussi celle de son enfant à naître, cette infime part d’avenir qui lui restait de sa vie avec Lenwood. Lenwood mort. Lenwood pourtant en face d’elle. La gorge sèche, elle mit de longues secondes à trouver ses mots, perplexe, déchirée entre différentes impressions, une ivresse que faisait naître chacune des déclarations de l’homme face à elle. « Je sais pas ce que c’est, du Polynectar, et... » Elle se tut, soupira, sa voix se brisait à chaque fois qu’elle pensait cracher sa haine, cette colère froide qui coulait dans ses veines : destinée peut-être à Lenwood, à la vie, à n’importe quel traitre qui déciderait de se jouer d’elle de cette manière. Elle se reprit finalement, clignant des yeux une fraction de seconde, toujours campée dans sa position d’attaque. « Si tu y tiens... alors, quand est-ce que tu m’as annoncé... ce que tu étais. C’est ma question. » Son cerveau était dans le trouble total, dans sa gorge nouée, c’était la seule chose qu’elle avait trouvé à dire, ses pensées bien loin à présent des chocolats et de la bouteille de vin qu’elle avait achetés.
Revenir en haut Aller en bas

Lenwood Holmes

« Lenwood Holmes »
admin ✲ The Deathly Hallows

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 318
‹ ARRIVÉ LE : 08/01/2013
‹ TON AVATAR : richard armitage.
‹ OCCUPATION : rien, il est censé être mort, avant il était auror.
‹ SA MAISON : gryffondor.
(aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Empty
MessageSujet: Re: (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Icon_minitimeDim 16 Fév - 18:35

when you wake you'll wake with me.
AERYS-SILE ADLER & LENWOOD HOLMES

Tell me something that I know Just something that I understand. I need to taste the warming glow Of your medicating hands I know I'm ready for your love. I just don't understand it. There is a silent pact of trust That I never could admit That I never could. So now I'm telling you the reason I'm all messed up Just have to look me in the eyes and I fall apart Please let me hold you 'til I know we are both through this I couldn't lead another day without you here in my arms ~ in my arms.

Lenwood était libre à présent et il n’avait qu’une seule envie : retrouver la vie qu’on avait tenté de lui prendre. Ça aurait été plus simple pour Margaery si elle s’était contentée de le tuer. Il fallait croire qu’elle était encore attachée aux souvenirs de leurs vieux sentiments pour décider de le laisser en vie. Elle était trop sûre d’elle pour s’être une seconde imaginé que son plan ne se déroulerait pas exactement comme elle l’avait prévu. Elle avait eu tord et elle finirait par en payer les conséquences, parce qu’il était clair qu’elle ne s’en tirerait pas ainsi, pas après ce qu’elle lui avait fait, pas après avoir trompé son entourage comme elle l’avait fait. Elle avait brisé ses fiançailles, elle avait réduit son couple à néant, à tel point qu’il savait à peine comment se sortir de cette situation. Il aimait Aerys de tout son cœur et il espérait encore qu’un mariage avec elle puisse être possible. Peut-être que cette fois c’était trop compliqué pour elle, même si elle avait tout accepté dans sa vie avec plus ou moins de facilité, sa prétendue mort était peut-être la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. S’amouracher d’une moldue, ça avait été cherché les complications de toute évidence. Mais il n’avait pas vu lutter contre l’attirance qu’il éprouvait envers la jeune femme. Il était tombé amoureux et il ne voudrait changer ça pour rien au monde. « Le polynectare, c’est une potion qui … » Il ferma les yeux pendant l’espace de quelques secondes. « Ça n’a pas d’importance et je ne suis pas la personne la mieux placée pour en parler. » Il n’était jamais été particulièrement doué en potions magique. Ce n’était pas sa matière préférée, enfin il devait admettre que c’était quand même moins chiant que l’histoire de la magie. Ses années passées chez les rouges et or à Poudlard était bien loin à présent et sans doute que ce n’était pas le moment idéal pour se perdre dans une vieille nostalgie. « Quand les choses ont commencées à devenir sérieuses entre nous, c’était chez moi, je t’avais invitée à dîner, c’était juste après les vacances de pâques, je t’avais donné rendez-vous quelques jours plus tôt, on s’était croisés dans l’ascenseur, alors que j’accompagnais Sinaed à la gare pour qu’elle retourne à l’école. » C’était bien des années plus tôt et c’était Sinaed qui lui avait conseillé de lui révéler ce qu’il était, elle disait que si elle était vraiment amoureuse de lui, elle saurait accepter la vérité. « C’était le soir idéal, le 15 avril 1973. Soit trois mois exactement après qu’on se soit mis ensemble. » Il pouvait sans doute lui réciter ce qu’ils avaient mangé si elle le voulait, il se souvenait même de ça, ça avait été un soir très important dans sa vie. Il avait eu peur qu’elle s’en aille en courant et que ça mette un terme à leur histoire. Elle était restée malgré les déclarations qu’il lui avait faites ce soir là. « Je me souviens aussi du gâteau au chocolat que tu avais apporté pour le dessert, de la charmante robe blanche que tu portais. Faut dire qu’elle était transparente et qu’on voyait tes sous-vêtements en dessous. Roses, si ma mémoire est bonne. » Il lui adressa un léger sourire comme dans une volonté de détendre un peu l’atmosphère. Il avait l’intime conviction qu’il lui avait fourni assez de détail pour qu’elle cesse de douter de lui, enfin entre ce qu’il croyait et la réalité, il y avait souvent une grande marge.
Revenir en haut Aller en bas

Aerys-Sile Adler

« Aerys-Sile Adler »
member ✲ Unbreakable Vow

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 81
‹ ARRIVÉ LE : 09/01/2014
‹ TON AVATAR : + jennifer morrison.
‹ OCCUPATION : + inspecteur de police.
(aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Empty
MessageSujet: Re: (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Icon_minitimeDim 16 Fév - 19:18


«  love will lead us all to smithereens »

EVERYBODY NEEDS A PRAYER, AND NEEDS A FRIEND. EVERYBODY KNOWS THE WORLD'S ABOUT TO END, EVERYBODY ANTS TO KNOW WHAT THE END WILL BE. EVERYBODY WANTS TO LOOK BEFORE THEY LEAP, EVERYBODY WANTS TO SIP OF WINE TO DRINK. EVERYBODY WANTS A LITTLE MORE TIME TO THINK, EVERYBODY NEEDS A REASON WHY THEY RUN. EVERYBODY WANTS TO KNOW WHAT THEY'RE RUNNING FROM. AND I CAN SEE YOUR FEVER'S ON THE RISE, I CAN SEE THE WATERS IN YOUR EYES, AND I CAN SEE THE WAY THE WATER LEADS. LOVE WILL LEAD US ALL TO SMITHEREENS. DYING IS EASY, I BELIEVE MY LOVE, AND MY LOVE RELIEVES ME. YOU SAID IT WAS EVERYTHING. EVERYBODY TAKES FOREVER TO FALL ASLEEP, EVERYBODY'S GOT A LIFE THEY DON'T WANT TO KEEP.  + AERYS-SILE ADLER & LENWOOD HOLMES     ★ ★ ★

Longtemps, Aerys n’avait connu en amour qu’une longue succession de désillusions : à trente ans, ses parents avaient trouvé déplorable le fait qu’elle soit toujours célibataire, confiant son affection à son chat, et ayant pour seule compagnie durable, la relation qu’elle entretenait avec son travail. Petite fille, Aerys n’avait pas été le genre de demoiselle à se pavaner dans une robe blanche imaginaire, à lire des histoires sur les princes charmants dans l’espoir que l’un d’eux vienne lui offrir un doux baiser, un beau jour. Son premier amour l’avait trompée bien des fois, aussitôt qu’elle avait eu le dos tourné, prétextant qu’elle passait trop de temps à étudier dans son école de police pour penser au minable couple qu’ils formaient. Ensuite, on disait d’elle qu’elle s’était soit montrée trop exigeante, soit trop réticente à l’engagement, ricanant au visage de tout homme qui lui parlait d’avenir, de famille, de mariage. Sans doute n’avait-elle jamais été la petite-amie idéale, et le temps faisant, Aerys s’était acclimatée à ce célibat que l’on critiquait tant dans les tables rondes chez elle : à quelques années près, elle aurait pu finir vieille fille. Pourtant, son histoire avec Lenwood avait été sa chance, elle avait gardé leur relation secrète au reste de sa famille pendant longtemps, ce qui avait été un béguin prenait de l’ampleur, les flirts se succédaient sans pour autant se ressembler : sans jamais se l’avouer, tous les deux participaient à soigner un passé chaotique, à chasser des souvenirs désagréables, de promesses brisées. Tout aurait pu être parfait avec Lenwood, jusqu’à ce qu’elle découvre ce qu’il était, quelques jours après avoir annoncé à ses parents qu’elle avait rencontré quelqu’un et que cette histoire, au fond de son coeur, se profilait comme plus sérieuse que ce qu’elle avait eu l’habitude de connaître jusque-là. « Tes parents ne t’ont jamais appris à ne pas parler de ses robes transparentes et ses sous-vêtements à une femme qui tient une arme ? » Répondit-elle du tac au tac, ignorant ouvertement, pour quelques secondes encore, le fait qu’il avait déballé la vérité pure et dure, prouvant par là peut-être, qu’il était bien celui qu’il prétendait être. Son fiancé, qu’elle avait passé tant de temps à pleurer, tout en faisant l’effort surhumain de ne jamais rien laisser voir ; celui duquel elle se consolait avec des chocolats, celui qu’il aurait été bien moins douloureux de simplement oublier. Lui, il n’avait pas été un des innombrables désastres de sa vie sentimentale, elle avait voulu planifier un mariage avec lui, elle avait porté le deuil de sa perte, le poids de son absence et... Elle déposa son arme à côté d’elle, sur la table, juste à quelques centimètres du sachet de courses qu’elle avait abandonné. N’osant ciller de peur qu’il ne s’évapore aussi vite qu’il était apparu, le trouble, d’innombrables sentiments lui enserrant la gorge, ils étaient ensemble à nouveau, elle eut peur un instant, avant d’avoir une furieuse envie de se jeter dans ses bras. L’embrasser, lui en coller une pour toute l’inquiétude qu’il lui avait causé, pour les litres de larmes qu’elle avait versés, pour l’avoir rendue si faible, si pitoyable. Si seule. Ces retrouvailles n’avaient rien de romantique, vraiment, elle aurait voulu le lui crier à la tronche pour qu’il le comprenne, mais elle balaya tout ça, ses préoccupations le temps d’esquisser quelques pas dans sa direction, sentir sa peau sous ses doigts, sa main dans la sienne, ses lèvres si douces, qu’elle ne croyait appartenir qu’aux souvenirs à présent, alors qu’elle y déposait un baiser. « Un type est venu me dire que tu étais mort. Et tu es là, pourquoi tu es là ? » Elle préférait largement qu’il soit là plutôt que mort mais, l’indécision restait là, jouant au yoyo avec son coeur. S’écartant, elle le pinça finalement, sans aucune douceur, de cette même poigne qui était capable d’arrêter les voyous londoniens, petits ou grands caïds. Il était bien là, non seulement, mais en plus lui avait-elle rendu une once de la douleur qu’il avait causé chez elle. « A quoi tu joues ?! C’est une forme de bizutage ?! Parce que tu sais quoi, c’était tout sauf marrant, et tu sais quoi ?! J’ai pas signé pour ça, moi. » Troublée, elle se détourna de Lenwood, osant enfin le quitter des yeux, s’il devait disparaître, qu’il le fasse maintenant, quand elle était en colère plutôt que lorsqu’elle se serait prise à espérer à nouveau.
Revenir en haut Aller en bas


« Contenu sponsorisé »

(aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Empty
MessageSujet: Re: (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. (aerys-sile) ☆ let me hold you – svt. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

(aerys-sile) ☆ let me hold you – svt.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» + maybe i don't need answers, maybe i just need to punch you in the face (aerys)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SPECIALIS REVELIO™ :: 
LONDON BRIDGE IS FALLING DOWN
 :: London city
-