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◇ so why did you go away (melvyn).

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Merry-Hanne Oswald

« Merry-Hanne Oswald »
admin ✲ The Deathly Hallows

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 32
‹ ARRIVÉ LE : 09/01/2014
‹ TON AVATAR : isla fisher.
‹ OCCUPATION : s'occupe du courier du coeur pour sorcière hebdo.
‹ SA MAISON : poufsouffle.
◇ so why did you go away (melvyn). Empty
MessageSujet: ◇ so why did you go away (melvyn). ◇ so why did you go away (melvyn). Icon_minitimeLun 3 Fév - 19:52

You told me you loved me.
But now I'll go sit on the floor Wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss, Never thought we'd have a last kiss, Never imagined we'd end like this. Your name, forever the name on my lips. So I'll watch you live in pictures like I used to watch you sleep, And I feel you forget me like I used to feel you breathe, And I keep up with our old friends just to ask them how you are. Hope it's nice where you are.
melwyn rosier & merry-hane oswald

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Assise en tailleur sur le canapé, Merry-Hanne passait en revue les réponses qu’elle avait rédigé pour le courrier du cœur de sorcière hebdo. Tout semblait en ordre pour le lendemain, elle y avait consacré toute sa soirée, prendre de l’avance dans son boulot lui semblait être une meilleure idée que de passer la soirée à pleurer sur son sort en se goinfrant avec tout ce qui lui tomberait sous la main. Bien souvent, elle trouvait toutes ses lettres bien pathétiques et elle devait s’y reprendre à plusieurs fois pour ne pas y répondre avec toute l’amertume qu’elle avait en elle. Elle avait souvent envie de dire ces pauvres femmes – en principe c’étaient des femmes qui écrivaient, après tout, c’était sorcière hebdo et elle se doutait bien que peu de sorcier devaient mettre leur nez la dedans – de laisser tomber leur petit ami, parce qu’il n’en valait pas la peine. Qu’est-ce qu’elles attendaient après tout ? Il fallait toujours que ça se termine de la même façon, malgré les années passées dans une relation, ça finissait par se terminer. Les hommes avaient un souci à comprendre les relations, même après une demande en mariage, prononcée de leur propre bouche ils trouvaient le moyen de tout plaquer du jour au lendemain, sans raison apparente. La sorcière poussa un long soupire. Tous les mêmes ceux-là. Elle en avait fini elle avec les hommes, c’était définitif dans sa tête, elle n’en voulait plus dans sa vie, elle ne voulait plus connaitre l’éternelle déception qui découlait des histoires de cœur. Du haut de ses trente-sept ans, elle en avait connu des histoires d’amour et ça c’était toujours terminé de la même façon, elle toute seule à pleurer sur son triste sort. Melvyn avait sans doute battu les records, comparés aux autres hommes qui étaient passés dans sa vie, il l’avait laissée seule à devoir assumer quelque chose qu’ils avaient fait ensemble. C’était bien facile le rôle d’homme dans une relation, ils pouvaient fuir les problèmes avec une aisance presque déconcertante. Certes, ce n’était pas le dit problème que Melvyn avait fuit, elle n’était même pas au courant qu’elle était enceinte au moment où il était parti, elle ne savait même pas pourquoi il était parti, enfin, le fait était que, quand même c’était plus simple pour un homme de se barrer sans se soucier des conséquences que pour une femme. Elle laissa tomber ses documents à côté d’elle avant de porter la main sur son ventre déjà bien rebondi. Cela faisait six mois que Melvyn était parti, ainsi, cela faisait sans doute presque sept mois qu’elle était enceinte, difficile de jugé quand est-ce que c’était arrivé. Ça prouvait en tous cas que tout allait bien dans leur couple avant que Melvyn ne décide de partir. Elle ne savait pas ce qu’il l’avait poussé à prendre une telle décision, elle n’y comprenait rien, ça n’avait même pas de sens et bien-entendu, elle n’avait pas trouvé le courage de lui demander des explications, elle ne voulait plus le voir et le contraire était certainement vrai vu comment il était parti. Il devait y avoir une autre femme, après tout, elle ne voyait pas d’autres raisons à son départ et puis ça lui permettait de lui en vouloir d’avantage, de justifier cette fureur qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même et qui ne semblait pas à même de disparaitre. Elle lui en voulait énormément, elle en voulait au monde entier ces derniers temps. Elle ne trouvait aucun moyen d’évacuer tout ce qu’elle ressentait et finalement, au quotidien, elle ressemblait à une véritable boule de nerf, prête à exploser à n’importe quel moment. Elle avait tendance à mettre ça sur le dos des hormones, mais au fond, c’était surtout cette histoire avec Melvyn qui la rendait particulièrement irritable. Sa mère lui avait conseillé de se mettre au yoga, elle s’était contenté de lui rire au nez avant de partir vexée, peut-être aurait-elle mieux fait d’écouter son conseil, chose qu’elle n’admettrait jamais en face de sa mère, soit dit en passant.

Lentement, elle se leva du canapé avant de ramasser ses affaires, les rangeant d’avance dans son sac pour être prête le lendemain avant de partir au travail. Il était grand temps qu’elle aille se coucher, les journées devenaient, facilement épuisantes depuis quelques temps. Gérer seule une grossesse, travailler intensément parce qu’à présent, elle était seule à payer le loyer et qu’un enfant en charge allait forcément lui rajouter des dépenses, ce n’était pas toujours facile. De plus, elle n’était pas la personne la plus douée au monde pour se reposer. A peine était-elle rentrée du travail en fin d’après midi, qu’elle s’était mise derrière les fourneaux pour faire des pâtisseries, ce qu’elle faisait définitivement trop souvent ces derniers temps. C’était à peine s’il restait de la place dans la cuisine, tant il y avait de gâteaux répandu un peu partout. Evidemment, rien n’était gâché, il n’était pas rare en effet qu’elle aille noyer son chagrin en dévorant tout ce qui lui passait sous la main, ainsi, la montagne de pâtisserie qu’elle préparait finissait par disparaitre, beaucoup trop vite sans aucun doute. Elle ne tarda pas d’ailleurs à rejoindre la cuisine pour s’attaquer à l’un des gâteaux, sans même prendre le temps de couper une part, à l’aide d’une cuillère, elle se servait directement dans le plat. C’était les siens, elle faisait bien ce qu’elle voulait avec. Assise sur l’une des chaises, le plat entre les mains, elle laissa échapper un long soupire. Sa vie était définitivement bien pathétique depuis quelques temps, sans doute qu’il serait grand temps qu’elle se ressaisisse enfin. C’était ce qu’elle ne cessait d’entendre, ce qu’elle ne cessait de se dire à elle-même, mais comme, tant d’autres choses, c’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Elle regrettait amèrement le temps où les choses avaient été beaucoup plus simples, au delà du fait que son fiancé l’avait laissée tombée, qu’elle était sur le point de devenir mère célibataire, elle n’ignorait pas que non loin d’elle, une guerre était sur le point d’éclater et que les gens comme elle en serait les premières victimes. Comme si elle avait besoin de ça. Il fallait croire que tous les problèmes semblaient décidés à lui tomber dessus en même temps. Les problèmes, les complications, c’étaient des choses qu’elle ne savait absolument pas gérer, elle avait parfois tendance à espérer que les choses se règlent simplement en se mettant à pleurer. Stupide Hannie. Elle n’arrêtait pas de pleurer ces derniers temps et pourtant, il était clair que ça ne changeait absolument rien à ses problèmes. Melvyn était toujours parti, elle état toujours enceinte sans être vraiment sûre de pouvoir être une bonne mère et il y avait toujours une guerre qui se préparait, juste devant ses yeux. Dans un nouveau soupire, elle lâcha sa cuillère et, une grimace marquée sur la figure, elle se décida à enfin bouger de la cuisine pour aller se coucher, après une longue séance de préparation. Une fois allongée au fond de son lit, elle ne pouvait s’empêcher de tourner la tête pour constater le vide à côté d’elle. Ils avaient été ensemble pendant quatre ans, c’était difficile de se réhabituer à la solitude. Elle avait parfois l’impression d’être une grand-mère, veuve qui regrettait le passait et qui continuait d’user son côté du lit au lieu de profiter de la place que lui laissait le célibat. Enfin, comparé aux relations des grand-mères veuves et de leurs maris, celle qu’elle avait eue avec Melvyn était vraiment courte finalement. Elle ferait mieux de se dire qu’il lui restait une bonne partie de vie devant elle et que, même si elle approchait dangereusement de la quarantaine elle pouvait encore retrouver l’amour, le bonheur et tout ce qui allait avec, il ne fallait pas qu’elle désespère. C’était ce que lui disait une petite voix au fond de sa tête, mais elle se refusait à l’écouter. Elle avait vraiment aimé Melvyn et malgré tout l’espoir qu’elle aurait du garder, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir effroyablement triste et son cœur ne semblait pas vouloir cesser de la faire incroyablement souffrir. Il était à présent brisé en des millions de morceaux qu’elle ne savait absolument pas comment ressouder.

Après de nombreux soupire elle fini par trouvée enfin le sommeil, un sommeil agité comme souvent, mais dont elle aurait certainement voulu profiter pour se remettre de la journée qu’elle venait de passer et pour anticiper sur celle qui n’allait pas tarder à débuter. Encore une journée dans les mêmes conditions. On disait pourtant que les femmes enceintes devaient se reposer. Plus facile à dire qu’à faire lorsque l’on vient de se faire larguer par son fiancé. Quand bien même elle pourrait prendre un congé, elle se sentirait certainement obligée de faire tout et n’importe quoi pour s’occuper, comme de la cuisine, ce qu’elle faisait déjà beaucoup trop à en juger l’état de la cuisine. Bien dormir pour être parfaitement reposée, c’était le minimum qu’elle demandait, le petit truc auquel elle devrait certainement avoir le droit, c’était cependant trop demandé. Après quelques heures à peine de sommeil, il fallait qu’elle soit réveillée par les coups que donnait le bébé dans son ventre. Il était tard, par Merlin pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas simplement dormir lui aussi ? Peut-être qu’il avait besoin d’entendre la voix de son père pour trouver le sommeil tiens. Elle n’était pas sortie de l’auberge du coup, puisque son père ignorait – ou pas, au fond elle ne s’était pas demandé si quelqu’un avait jugé bon de lui dire que son ex-fiancée était enceinte, ce qui était difficile de ne pas remarquer à présent quand on la voyait – son existence. Un soupire passa le seuil de ses lèvres alors qu’elle se réveillait lentement, passant sa main sur son ventre dans l’espoir que ça puisse calmer le bébé qui ne cessait de grandir au fond de ses entrailles. Si elle ne dormait pas, ce serait ses proches, ses collègues qui demain allaient devoir supporter son humeur massacrante et on allait encore lui reprocher d’être chiante ce qui allait encore plus l’énerver, cercle vicieux dont elle avait l’impression qu’elle ne sortirait jamais. Enfin, son excuse était que c’était la faute des hormones, ou des fois, c’était simplement celle de Melvyn comme s’il était plus simple de toute évidence, d’accuser son ex-fiancé l’ayant lâchement abandonnée plutôt que son bébé à naitre, ou du moins des réactions hormonales qui découlaient de sa grossesse. Elle sursauta alors qu’un bruit dans la maison attira son attention. Elle se contenta de grogner légèrement, comment si l’origine du bruit ne pouvait être qu’une seule chose. « Belzebuth ! Arrête ton cirque ! » Murmura-t-elle, à moitié endormie, sans même remarquer que le concerné était allongé à côté d’elle, à la place où dormait auparavant Melvyn et qu’il s’était contenté de relever les oreilles. Le chaton qu’elle avait adopté quelques mois plus tôt ne devait certainement pas comprendre pourquoi il se faisait crier dessus alors même qu’il n’avait rien fait, il était simplement en train de dormir. Les yeux fermés, elle changea de position, tournant le dos à la porte, faisant face au chat. La porte couina légèrement, poussé de toute évidence par quelqu’un, ou pour Merry, par le chat. « Belzy, qu’est-ce que j’ai dis ? » tout innocent la petite boule de poiles vint de coller sous le nez de sa maitresse, trop rapidement sans doute pour avoir eu le temps de parcourir la chambre et de grimper sur le lit. Pourtant, elle avait entendu la porte bouger. Elle ouvrit les yeux bien vite, les écarquillant d’un coup. Sans franchement réfléchir à ce qu’elle faisait elle attrapa l’oreiller à côté d’elle – arme effroyable, notons le – avant de se retourner rapidement et de frapper de toute ses forces, d’abord dans le vent puis, elle sentit qu’elle touchait vraiment quelqu’un avec son oreiller, alors bêtement elle continuait avant de laisser tomber l’objet pour attraper sa baguette sur le meuble de chevet à côté d’elle. « Aguamenti ! » Encore plus efficace que les coups d’oreillers dans la tronche, le filet d’eau. Décidément, Merry-Hanne était la sorcière le plus nulle en défense, dans le monde entier et puisqu’évidemment, elle était très maline, au lieu d’allumer sa baguette pour éclairer la pièce, elle se pencha légèrement pour  allumer la lampe de chevet. Là elle reconnu Melvyn, légèrement trempé. Elle recula un peu avant de ramener les couvertures vers elle, masquant ainsi son ventre. « Melvyn ? Par Merlin qu’est-ce que tu fabriques ici au beau milieu de la nuit ?! Non content de te barrer sans raison tu veux m’agresser c’est ça ?! » Elle garda sa baguette pointée vers lui bien qu’ils savaient tous les deux qu’elle serait bien incapable de s’en servir pour se défendre efficacement. « Si tu es venu chercher tes affaires, j’ai malencontreusement tout brûlé. Par malencontreusement, tu peux comprendre que j’ai tout balancé dans la cheminée. » Folle de rage, elle avait littéralement vidé son côté de l’armoire pour tout brûler, un peu comme une cinglée, ce qu’au fond, elle devait être. « Qui viendrait chercher ses affaires à une heure pareille ? Tu sais quelle heure il est ? L’heure ou les gens normaux dorment ! C’est bon quoi, y a que les vampires qui se baladent au beau milieu de la nuit. Les vampires et les criminels. » Elle s’arrêta un court instant, mais sans franchement lui laisser le temps d’en placer une, elle reprit. « Tu t’es fais mordre par un vampire ? Tu avais l’intention de boire mon sang ?! » Elle recula encore légèrement dans le lit. « Tu ferais mieux de partir … sinon … sinon … sinon, je crie. » Comme si c’était la menace suprême. Disons qu’en réalité, elle avait conscience d’être parfaitement nulle en sortilèges de défense et que de toute évidence taper quelqu’un avec un oreiller n’était pas la meilleure chose à faire. Non définitivement, mieux valait pour elle qu’il ne soit pas venu la tuer, sinon, elle était fichue.

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