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(leïa) ✲ like a river flows surely to the sea.

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Lyanna Moriarty

« Lyanna Moriarty »
admin ✲ The Deathly Hallows

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 859
‹ ARRIVÉ LE : 05/01/2013
‹ TON AVATAR : jenna coleman.
‹ OCCUPATION : membre de la cours de justice magique.
‹ SA MAISON : poufsouffe.
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MessageSujet: (leïa) ✲ like a river flows surely to the sea. (leïa) ✲ like a river flows surely to the sea. Icon_minitimeVen 18 Jan - 16:43


Leïa-rose wendy jones
If I can't help falling in love with you----------------------------------------------



NOM : jones.
PRÉNOM(S) : Leïa-rose, wendy.
ÂGE : vingt quatre ans.
STATUT DU SANG : née-moldue.
DATE DE NAISSANCE : 09.01.56
LIEU DE NAISSANCE : bath, uk.
STATUT AMOUREUX : en couple.
EMPLOI : formation médicomage.
GROUPE : order of the phénix.
CÉLÉBRITÉ : nina dobrev.

WELCOME TO OLLIVANDERS ✲ C'est la baguette qui choisit le sorcier a-t-on dit, et il semblerait que celle que Leïa-Rose possède l'ait bien trouvé : naturelle, dynamique, sensible, impulsive, imprudente, lunatique ; c'est principalement dans sa magique que transparaît le caractère enflammé de ce grand sorcier. La magie du bois d'if associée à la puissance d'une plume de phénix participent ainsi à toute la puissance de cette baguette : sa spécialité reste l'implacable art de sorts médicaux si complexe.

10 BUSES ◊ 9 ASPICS
001. née dans une famille de moldus, Leïa-Rose aime tout ce qui est moldu, en particulier le cinéma et la musique. Elle est une fan incontestable des beatles depuis qu'elle est gamine, sa mère n'écoutait que ça. Elle a mal supporter leur séparation, mais elle s'en est remise ◊ 002. C'est une fille qui a l'air d'être toujours de bonne humeur, un véritable rayon de soleil. Ce n'est qu'une apparence parfois trompeuse, comme tout le monde, il lui arrive de se sentir mal, elle évite juste de le montrer. ◊ 003. Leïa-Rose préfère qu'on l’appelle Rose plutôt que Leïa, elle préfère ce prénom pour une raison qu'elle même est incapable d’expliquer; une question de gout sûrement ◊ 004. Elle est imprudente, stupide sans doute aux yeux de certains. Elle est typiquement le genre de femme à se jeter dans un piège plus gros qu'une maison si la vie de quelqu'un est en danger, même d'un inconnu, alors quand c'est quelqu'un qu'elle connait, elle perd toute sa raison. ◊ 005. Elle n'est pas du matin, elle n'aime pas se lever trop tôt et tant qu'elle n'a pas bu une bonne tasse de café, elle a l'impression de ressembler plus à un zombie qu'à autre chose ◊ 006. elle rêve de voyager, d'aller en France notamment, si elle avait eu l'occasion de se marier, elle aurait supplié son époux pour qu'ils aillent passer leur lune de miel là-bas. ◊ 007. en parlant de mariage, elle a été mariée à une époque pas si lointaine, environ un an plus tôt, mais il est mort. En apparence, elle est passée à autre chose et a bien rebondit en réalité, il lui arrive bien des fois de déprimer. Elle n'a jeter aucune vieille photo ou toute autre forme de souvenir. Elle possède un garde-meuble à Bath avec toutes les vieilles affaires de son ancien mari, personne n'en connait l'existence à part elle, encore moins son petit ami qui lui avait demandé explicitement de tout jeter. Elle a également gardé sa bague de fiançailles et son alliance, qu'elle a sur une chaine autour du cou ◊ 008. Elle adore lire, elle lit énormément, c'est une passionnée de littérature anglaise. Elle lit beaucoup d'ouvrages moldus, mais aussi des ouvrages issus du monde de la magie. En définitive, elle passe un temps fou à lire. ◊ 009. elle est assez bonne cuisinière, elle peut passer des heures aux fourneaux rien que pour le plaisir. Ce qu'elle préfère, c'est les desserts, notamment à base de chocolat, elle raffole du chocolat. Elle pourrait facilement ne manger que ça. ◊ 010. Elle est assez bordélique. Disons qu'elle n'est pas du genre à attendre le moment critique pour faire le ménage, mais en principe, ranger les choses correctement en temps et en heure, ce n'est pas son truc. Elle empile les livres les uns sur les autres, le courrier traine souvent sur la table et ses chaussures sont souvent en bazar dans le hall d'entré. Heureusement, elle a une parfaite maitrise du sortilège failamalle.

→ 001. L’AVÈNEMENT DE VOLDEMORT, SES MANGEMORTS ; QU'EN PENSE VOTRE PERSONNAGE ? : En tant que née-moldue, ce serait bien déplacé de sa part que de soutenir le seigneur des ténèbres ainsi que son armée de mangemort. De plus, elle est persuadée qu'ils sont à l'origine du décès de son mari. Ils ont tué son frère, il a cherché la vengeance et ils l'ont tué également. Elle ne peux que les détester pour avoir détruit sa vie, ses rêves, le bonheur qu'elle s'était construit. Elle les déteste. Elle veut se venger, bien-sûr, même si elle a comprit que les conséquences pourraient être funestes, même si on tente de la retenir. Elle est persuadée qu'elle finira par trouver le mangemort ayant eu raison de son mari et elle le tuera de ses mains. Rose semble l'archétype de la fille qui ne ferait pas de mal à une mouche et pourtant, personne ne saurait douter de sa capacité à tuer celui ayant détruit sa vie. Sa haine envers les mangemorts ne cesse de s’accroitre. Voldemort, elle le met dans le même sac. Fort, indestructible en apparence. Il lui fait peur, elle est humaine après tout et elle ne voudrait pas se retrouver en face de cet homme. Cependant, elle est persuadée qu'aucun homme n'est immortel et aux dernières nouvelle Voldemort reste un homme.

→ 002. DUMBLEDORE ET SON ORDRE DU PHÉNIX, L'AVIS DE VOTRE PERSONNAGE : Dumbledore est un homme qu'elle a toujours admiré. Depuis son entrée à Poudlard elle le considère presque comme le dieu de la magie. Ayant grandi dans un univers de moldus, elle n'a jamais vraiment eu d'angle de comparaison. Mais Dumbledore était le directeur de Poudlard, un lieu magique, extraordinaire, un paradis aux yeux de la gamine qu'elle était. Alors oui, sans doute qu'elle à toujours eu tendance à idolâtrer Dumbledore. Le fait qu'il ait créé l'ordre du phénix n'a fait qu'augmenter le phénomène. Une armée pour combattre les ténèbres qui s'installaient peu à peu, c'est exactement ce dont le monde de la magie avait besoin. Elle a rapidement rejoint l'ordre du phénix, croyant dur comme fer que cette organisation finirait par rendre au monde sa véritable nature. De plus, c'est l'endroit idéal pour préparer sa vengeance.


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HUFFLEPUFF IS YOUR HOME
Te voici officiellement accepté(e) dans la maison des jaune et noir, les justes et honnêtes personnages de la maison d'Helga Poufsouffle. Si le Choixpeau voit en toi toutes les qualités d'un grand sorcier, ta destinée reste entre tes mains ; à toi de suivre ta voie, aussi glorieuse ou complexe soit-elle.
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toi, toi derrière l'écran
✲ PSEUDO : sweet poison. ✲ PRÉNOM : anaïs. ✲ PERSONNAGE : inventé. ✲ PAYS : winterfell. ✲ OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM : behind the wall. ✲ TON AVIS SUR SR : il prend des risques en allant behind the wall. ✲ UN DERNIER MOT : son se gèle le cul à winterfell en fait u__u.



Dernière édition par Leïa-Rose W. Jones le Mar 29 Jan - 19:43, édité 7 fois
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Lyanna Moriarty

« Lyanna Moriarty »
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‹ TON AVATAR : jenna coleman.
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MessageSujet: Re: (leïa) ✲ like a river flows surely to the sea. (leïa) ✲ like a river flows surely to the sea. Icon_minitimeVen 18 Jan - 16:47


you're not where you belong; Inside my arms----------------------------------------------



POUDLARD; ANNÉE 1964 ✲ « Sang-de-bourbe ! » Le garçon qui venait de s’adresser à elle la poussa violemment par terre alors qu’il s’enfuyait plus loin dans le château. Leïa-Rose resta quelques instants assise par terre à regarder le garçon disparaitre, les sourcils froncés. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Pourquoi s’était-il comporté comme ça avec elle alors même qu’il ne la connaissait absolument pas ? Rapidement elle vit Arabella lui tendre la main pour l’aider à se relever. Elle accepta son aide. « Oublie ce qu’il a dit Rose. » Difficile d’oublier un évènement aussi incompréhensible que celui-là. Elle avait besoin d’explications. Elle détestait que les choses restent aussi incomprises dans sa tête. « Pourquoi ? » La blondinette haussa les épaules et commença à avancer dans le couloir. Sans attendre, Leïa-Rose la suivie. « Tu es une née-moldue. Ça ne plait pas à tout le monde. » La brunette fronça les sourcils suite à la réponse de son amie. Il y avait apparemment des gens qui n’appréciaient pas les sorciers issus de famille de moldus. Une sorte de ségrégation, de racisme. Quelque chose qui ne changeait pas beaucoup de ce qu’elle connaissait du monde moldu. Elle avait pensé que ce serait différent ici, apparemment non. « Sang-de-bourbe, c’est une insulte réservée aux gens issus de famille de moldus. C’est stupide, ne t’arrête pas à ce genre d’idioties. » Elle haussa une nouvelle fois les épaules. Arabella n’était clairement pas le genre de personne à juger les gens sur leur statut de sang. On aurait pu en douter vu la famille dont elle était issue, ce que Rose ignorait de toute évidence. « Je suppose que c’est comme ça partout de toute façon. » Son amie lui adressa un radieux sourire. Elle au moins, elle n’était pas du genre à insulter les gens sans raison, au contraire. Toutes les deux, elles étaient inséparables, depuis leur rencontre dans la salle commune de la maison poufsouffle, le premier soir de l’année. « Ouais et puis, heureusement, il y a aussi des gens qui se fichent bien du statut de sang. Tu es mon amie et c‘est pas parce que tu es une née moldue que je vais te tourner le dos, n‘en déplaise à mes parents » Elle lui adressa un nouveau sourire avant de tourner dans un nouveau couloir pour descendre les marches qui menaient vers leur salle commune. « Vient, allons aux cuisine, ça te remontra le morale je suis sûre. » Elle se dirigea alors vers les cuisines, juste à côté de la salle commune de leur maison. Une pièce que les deux jeunes filles avaient vite repéré en arrivant au château. Les deux amies y passaient beaucoup de leur temps libre, sans doute qu’à la fin de leur scolarité, elles connaitraient chacun des elfes de maison y travaillant.

BATH, ANNÉE 1969 ✲ « J’ai pas envie de retourner à Poudlard. » Allongée sur l’herbe d’un parc à Bath la jeune femme se redressa pour mieux voir son petit ami qui était, auparavant allongé à ses côtés. « Pourquoi pas ? Tu adores Poudlard, ne le nie pas. » C’était vrai, elle aimait Poudlard, c’était un lieu magique, formidable, qui la comblait au plus haut point. Mais elle l’aimait lui, encore plus. Elle haussa les épaules. « C’est vrai. C’est ma seconde maison ce château. Mais sans toi, il va me sembler bien vide. » Elle laissa une moue déçue se dessiner sur son visage. Il avait deux ans de plus qu’elle, il avait fini Poudlard, elle avait encore deux longues années à faire. « Poudlard ne sera jamais vide. On se verra encore, pendant les vacances, quand tu sortiras à Pré-Au-Lard. On pourra s’écrire aussi. Pense pas à ça et profite du temps qu’il te reste dans ce château. » Sa moue ne s’effaça pas pour autant de son visage. Il pouvait dire ce qu’il voulait, il lui manquerait lorsque la rentrée les sépareraient. Elle l’aimait tellement. « Mais quand même, ce sera plus comme avant. » Il lui adressa un léger sourire avant de passer sa main contre sa joue en une délicate caresse avant de laisser ses doigts s’attarder dans ses longues mèches brunes. « C’est que deux ans. Après, on se retrouvera, on pourra se prendre une petite maison quelque part et avoir plein de beaux bébés. » Elle laissa échapper un rire face à ce projet qui n’était sûrement pas ce qu’elle voulait dans l’immédiat et sans doute que c’était réciproque. Ils étaient jeunes et avaient la vie devant eux de toute évidence. « Au moins la maison. Les enfants on verra plus tard. » Il se redressa pour se retrouver assis en face d’elle et lui adressa un large sourire avant de hausser les épaules. « Comme tu veux. On pourra au moins s’entrainer à faire des bébés. » Sur ses mots il se pencha légèrement vers elle pour déposer un long baiser sur ses lèvres. C’était un programme qui lui convenait à la perfection. Malheureusement pour elle, il allait falloir attendre deux ans pour qu’il se concrétise.

POUDLARD; ANNÉE 1970 ✲ « Alors Jones, on se sent pas trop seule cette année ? » La jeune poufsouffle ne releva même pas la tête, elle connaissait trop bien qui en était la propriétaire et elle n’avait absolument pas envie de lui offrir son attention. Avec Mélisandre, ça avait toujours été compliqué, la blondinette aimait s’en prendre aux autres, c’était dans sa nature. Elle entendit la chaise bouger à côté d’elle, signe que la jeune femme venait de s’asseoir à ses côtés. Leïa-Rose ne pu se résoudre à retenir un long soupire, au contraire, elle le laissa d’échapper de sorte à ce que la jeune femme l’entende. « Tu sais bien que tu peux me parler Jones, on est amies » Rose releva la tête vers sa soit disant amie tout en laissant échapper un rire ironique. Amies, et puis quoi encore ? « Ouais c’est ça, va donc voir ailleurs s’il n’y a pas quelqu’un d’autre à emmerder. Les bibliothèques, ça ne te sied pas. » Elle rebaissa la tête vers son livre, ignorant le rire moqueur de la blondinette. Cette dernière croisa les bras sur sa poitrine avant de hausser les épaules. « J’étais juste venue parler. Te dire que la distance, c’était mauvais pour les couples. Il est où déjà Steadworthy ? » Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Elle se fichait de ses conseils ou bien de ses préjugés. Elle n’avait aucunement envie de l’écouter. Seulement, elle savait que si elle ne répondait pas, Mélisandre allait rester encore longtemps. « Ministère de la magie. » La blondinette de pencha vers elle, posa sa main sur la sienne avec un regard empli d’une fausse compassion. « Combien de temps avant qu’il ne rencontre une autre femme ? Les hommes sont tous les mêmes Jones, méfie-toi. » Leïa leva les yeux au ciel avant de rependre violemment sa main. Il fallait qu’elle se mêle des choses sans jamais comprendre de quoi elle parlait. Depuis leur première année, les deux jeunes femme ne pouvaient pas se voir en peinture. Mélisandre aimait lancer des pics, Leïa n’arrivait pas à ne pas répliquer, un cocktail explosif. « Laisse tomber, il n’y a qu’à toi que les hommes tournent aussi rapidement le dos. » La blondinette laissa échapper un nouveau rire avant de se lever de sa chaise. « On verra bien. J’ai hâte de connaitre la suite de cette histoire. » Dans le genre commère, Mélissandre battait les records. Leïa leva les yeux au ciel alors que la jeune femme s’éloignait enfin. Elle s’était longtemps demandé pourquoi elle était si méchante avec le reste du monde, elle en était arrivé à la conclusion qu’elle devait avoir une bien triste vie et qu’ainsi, elle passait le plus clair de son temps à déverser sa haine et sa rancœur sur le monde autour d’elle, hypothèse bien plus correcte qu’elle n’était en mesure de l’imaginer.

GODRIC'S HOLLOW, ANNÉE 1972 ✲ Des coups retentirent avec force contre la porte de la maison. Une jolie maison dans laquelle elle s’était installée peu de temps auparavant en compagnie de Galaad. La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà. Ce n’était pas une heure à laquelle on attendait de la visite. Leïa avait attrapé la première robe de chambre qui lui était tombée sous la main avant de se trainer d’un pas lent vers la porte d’entrée, baguette en main. Elle alluma rapidement quelques bougie dans la maison avant d’ouvrir la porte, prête à se défendre si elle en avait besoin. Elle n’en avait pas besoin. C’est la conclusion qu’elle tira quand elle vit Arabella à sa porte. « Il est deux heures du matin. J’espère que quelqu’un est mort, ou presque. » Elle se poussa pour laisser son amie entrer avant de refermer derrière elle et d’agiter sa baguette afin d’allumer d’autres bougie pour que pièce soit bien plus lumineuse. « Je suis désolée de débarquer à une heure pareille. » La brunette haussa les épaules avant de se diriger vers la cuisine avec son amie. Rapidement elle fit chauffer de l’eau pour le thé. Ça ne l’aiderait pas à se réveiller, mais ce serait déjà ça. « Qu’est-ce qui t’arrive ? » La blondinette baissa lentement la tête vers la table, sous le regard surpris de son amie. « Mes parents, forcément. » Leïa savait pertinemment que la famille d’Arabella n’était pas des plus fréquentables. Elle l’avait bien compris pendant toutes les années qu’elles avaient passé ensemble à Poudlard. « Qu’est-ce qu’ils ont fait ? » Encore. Mais elle le garda pour elle ce encore qui lui démangeait pourtant les lèvres. « Ils veulent me marier. Soit disant qu’il faut préserver la pureté du sang et que je fais n’importe quoi. » Leïa écarquilla les yeux, marier comme ça ses enfants, c’était carrément archaïque. Il fallait qu’ils se réveillent, le vingtième siècle avait quand même un peu arrangé les conditions des femmes, mis un terme à ce genre de mariages forcés. « Je suis désolée. Tu as quand même ton mot à dire, tu n’es pas obligée de leur obéir » C’était la façon dont Leïa voyait les choses. Elle était indépendante, pas le genre de personne à qui on pouvait aisément dicter sa conduite. « Je sais bien. C’est ce que j’ai fais, je suis partie. Mais je sais pas où aller. » Leïa lui attrapa la main, un sourire aux lèvres. « Tu peux rester ici. Tu es la bienvenue, tu le sais bien. » Son amie lui sourit en retour avant de lui adresser une moue gênée. « Ça ne risque pas de déranger Galaad ? » Leïa haussa les épaules. Peut-être un peu. Mais il n’était pas méchant, sans doute que si ça avait été le cas, elle n’aurait pas été sa petite amie, ni même sur le point de l’épouser. « T’inquiète pas pour lui. Regarde, il est même pas là pour refuser et quand il rentrera, il sera trop tard pour ça, c’est de sa faute. » Elle haussa les épaules, le sourire toujours gravé sur les lèvres. Elle ne lui reprochait pas d’être absent, ce n’était pas si souvent que ça alors elle pouvait bien l’accepter et il tenait à son travail. « En plus, crois tu vraiment qu’il refuserait quelque chose à sa future madame Steadworthy ? » Sur ses mots, le sourire définitivement imprimé sur les lèvres elle lui tendit la main gauche, la laissant voir la bague de fiançailles qui ornait son doigt depuis quelques jours seulement. « Ho mon dieu ! Félicitations ! » Elle ne se gêna pas pour se lever d’un bond avant de se jeter sur son amie pour la serrer dans ses bras. Elles passèrent le reste de la nuit à fêter ça avec une bouteille de champagne. Les jours qui suivirent, Arabella resta dans la chambre d’amis en attendant que Leïa ne l’aide à se trouver une petite maison où elle serait plus en sécurité que chez ses parents.

GODRIC'S HOLLOW, ANNÉE 1976 ✲ Elle avait l’impression d’être en train de mourir, comme si le monde entier s’ouvrait sous ses pieds, la laissant peu à peu glisser dans les ténèbres. Un employé du ministère avait frappé à sa porte comme si de rien n’était, le regard désolé, l’air sombre. « Madame Steadworthy, je suis désolé de venir vous annoncer cette bien triste nouvelle. Votre époux est malheureusement décédé. Toutes mes condoléances. » Cette phrase ne cessait de se répéter dans sa tête alors même que l’homme en question venait de quitter les lieux. Elle se répétait en boucle dans sa tête. Comme un cauchemar qui ne cessait de s’imposer à elle. Il était mort. Son mari était mort. Tué par un mangemort sans doute. Elle ne voulait pas chercher à comprendre, pas pour l’instant, ça n’avait pas d’importance. Son mari était décédé. Il avait toujours exercé un métier difficile et puis il s’était terré dans ses envies de vengeance. Aujourd’hui, il était mort. Elle, elle tait là adossée contre la porte d’entrée qu’elle venait de fermer derrière ce type, en train de pleurer à chaude larmes. Sa vie était misérable à présent. Pire que ça, sa vie venait de se briser en des millions de morceaux qu’il était trop dur de recoller. Elle avait l’impression qu’il n’y avait plus rien devant elle. Un éternel néant dans lequel elle contrainte à errer jusqu’à la fin de son existence, seule perdue. Chaque recoin de la pièce lui rappelait l’un des nombreux moment qu’elle avait passé avec Galaad, chaque parcelle de cette maison, c’était un nid à souvenirs, qui en cet instant précis la faisait tant souffrir. Elle voulait que ça s’arrête toute cette souffrance, pourtant, elle le savait, ce n’était que le début d’une lente agonie.

GODRIC'S HOLLOW, ANNÉE 1977 ✲
« Ça va aller Rose. » La jeune femme releva timidement la tête vers son ami. Un ami de Galaad à l’origine, mais depuis que ce dernier était mort, il s’était beaucoup rapproché d’elle. Il l’avait soutenu dans cette période difficile de sa vie, il l’aidait à se relever alors qu’elle semblait avoir toucher le fond. Il était là pour elle depuis des mois, patient alors qu’elle semblait ne rien vouloir écouter de ce qu’on lui disait, préférant se terrer dans sa dépression. Il aurait pu la laisser tomber un bon nombre de fois, désespéré de la voir autant amorphe, pourtant, il n’en avait rien fait. Grâce à son aide, elle semblait allait un peu mieux de jour en jour. Une lente renaissance alors que sa vie n’était plus qu’un grand néant. Il ne la laisserait pas tomber, elle en était sûre. Elle avait besoin de lui et du réconfort qu’il lui apportait, la sécurité qu’elle réussissait à retrouver quand elle était dans ses bras alors que depuis la mort de son époux, le monde lui avait paru si hostile. Elle avait besoin de lui. Elle n’aimait pas être seule. Elle ne supportait pas ça. Elle ne voulait pas le perdre. C’était une conviction qui était ancrée au plus profond d’elle-même. Une conviction qui l’empêcha de réagir quand il rapprocha ses lèvres des siennes. Elle ne bougea pas plus lorsqu’il se décida à l’embrasser. Elle était folle. Toujours amoureuse de Galaad, ça aurait été mentir que de le nier, pourtant cet élan soudain d’affection, d’amour à son égard, c’était ce dont elle avait le plus besoin. La sensation de ne pas être complètement seule au monde, l’impression qu’elle pourrait connaitre des lendemains plus heureux si elle osait passer à autre chose. Il était encore tôt, Galaad ne l’avait pas quitté depuis très longtemps, même pas un ans. Huit mois et quelques jours. Sans doute aurait-elle du attendre, mais peut-être était-ce sa seule chance d’avancer enfin et puis, encore une fois, elle ne voulait pas le perdre.


LONDRES, ANNÉE 1977 ✲ « Tu as encore ça ? » Elle écarquilla les yeux, ne voyant pas de quoi il parlait alors qu’il fixait avec insistance sa poitrine. Elle baissa les yeux pour remarquer la chaine sur laquelle pendait encore son alliance et sa bague de fiançailles. quelques jours plutôt, il lui avait demandé de façon plutôt claire de se débarrasser de tout ce qui l’a rattaché à Galaad, ils étaient ensemble depuis quatre mois et il avait l’impression qu’elle n’avait pas tourné la page. Ce n’était pas qu’une impression. Il disait ne pas vouloir vivre dans l’ombre d’un fantôme, la vérité était qu’il savait que Galaad était encore en vie que par conséquent il était une menace pour leur couple, même si elle, elle le croyait mort. Elle plongea rapidement la chaine dans son décolleté, cachant les bagues derrière le tissu de son pull. « Oui. Je ne peux pas m’en débarrasser. » Tout comme elle n’avait su se débarrasser du reste. Toutes les affaires de son ancien compagnon étaient enfermés dans un garde meuble moldu, à Bath, un garde meuble au nom de sa meilleure amie, ainsi, il ne le retrouverait pas. Elle n’avait pas mis en vente leur ancienne maison comme elle l’avait déclaré. Elle en était incapable. « Tu ne peux pas rester attachée à lui toute ta vie. » Elle haussa les épaules avant de baisser les yeux vers le sol. « Je ne peux pas non plus l’oublier. On a été marié, je ne veux pas souiller complètement sa mémoire. » Il y avait un mot de trop dans sa phrase. La prochaine fois, elle se souviendrait du dicton débile qui disait qu’il fallait tourner sept fois sa langue dans sa bouche pour ne pas dire de bêtise. Complètement. Ce mot ne passerait pas inaperçu, elle le savait. « Complètement, qu’est-ce que tu entends par là ? » Elle laissa échapper un léger soupire avant de relever les yeux vers lui d’un air qu’elle voulait désolée. « Pardon, je … Oublie ça s’il te plait. » Ce qu’elle voulait dire, c’est qu’elle avait remplacé bien vite son mari, ainsi, elle avait l’impression d’avoir quelque peu bafoué sa mémoire. « Galaad est mort, il voudrait que tu continus ta vie, que tu sois heureuse, pas que tu restes attachée à des vieux souvenirs. » Elle sentie une certaine colère s’emparer de son être en cet instant précis. Vieux souvenirs n’étaient pas un terme approprié, il était mort depuis un an, et personne ne pouvait prétendre savoir ce que Galaad aurait voulu. « Tu sais pas ce qu’il aurait voulu ! On ne le saura jamais alors laisse moi faire comme je le sens ! » Il leva les yeux au ciel, sans doute quelque peu agacé par son entêtement à s’attacher à cet homme qui - à ses yeux à elle en tous cas - était mort. «[color=#818244] Il n’en vaut pas la peine ! Il avait bien peu d’estime pour toi pour te laisser de côté alors qu’il cherchait à venger son frère ! » C’était sorti sans qu’il n’y réfléchisse et après coup, il était sûre que ça passerait mal. Rapidement il senti la main de la jeune femme venir bruler son visage dans un fort claquement. Il venait de se prendre une baffe bien méritée. Sans rien ajouté, elle pris quelques une de ses affaires pour les mettre dans le premier sac qu’elle trouva. « J’aurais pas du dire ça, je suis désolé. Où est-ce que tu vas ? » Elle lui lança un regard noir, presque terrifiant. « Je vais chez Arabella. » Elle descendit rapidement les marches pour quitter la chambre dans laquelle ils étaient, lui sur ses talons. « Attends, on peut en discuter ! » Elle se retourna vers lui rapidement, toujours cet air menaçant imprimé sur le visage. « Oui, quand je me serais calmée ! » Elle quitta rapidement leur petite maison, claquant la porte avec tout autant de violence qu’elle avait claqué sa joue.


GODRIC'S HOLLOW; ANNÉE 1977 ✲ « Steadworthy doit être en train de se retourner dans sa tombe à te voir là devant sa pierre tombale alors que tu l’as si vite oublié. » Cette voix trop familière lui arracha un soupire. Mélisandre, évidement. Elle n’avait pas beaucoup changé depuis Poudlard, toujours aussi mauvaise. On racontait qu’elle avait suivit ses parents dans l’armée du seigneur des ténèbres, Leïa-Rose n’était jamais allée vérifier mais elle n’en doutait pas. La brune continuait de fixer la tombe de son défunt mari, n’adressant pas le moindre regard à la sorcière à ses côtés. « Toujours la même Mélisandre. Tu fouilles dans la vie des gens pour en retirer le pire et tu jubiles rien qu’à l’idée de venir leur rappeler leurs erreurs. » C’était comme ça qu’elle la voyait, depuis des années. Elle lança un léger regard en coin à la jeune femme, un regard glacial comme elle avait appris à en lancer beaucoup depuis la mort de Galaad. Mélisandre elle, elle se contenta de répondre par un sourire. Comme si la situation tait un tant soit peu amusante. « Sûrement oui. Je suis douée pour ça. Comment va Hackett ? » Leïa laissa échapper un soupire agacé. Elle n’avait pas envie de lui dire qu’elle rencontrait des problèmes avec Rickon et que du coup, elle ne l’avait pas vu depuis quelques jours. Elle n’avait rien à lui dire de toute façon. « Très bien. » La blondinette souriait toujours, ce sourire agaçant qui donnait à Rose l’envie de lui envoyer une bonne claque dans la tronche, mais elle n’en fit rien. « Tu t’es déjà demandé pourquoi Hackett était accouru à ton secours quand tu as perdu ton mari ? Il n’était pas ton meilleur ami, peut-être même pas celui de Steadworthy. C’était un ami comme un autre non ? » la brune se tourna enfin vers son interlocutrice, les sourcils froncés. « Qu’est-ce que tu veux dire ? » Elle haussa les épaules, toujours ce maudit sourire gravé sur son visage. «[color=#9B632B Peut-être a-t-il tiré avantage de la situation. C’est ça que je veux dire. [/color]» Leïa-Rose leva les yeux au ciel c’était idiot comme théorie. « N’importe quoi. » Encore une fois, la blonde haussa les épaules avant de se retourner, s’apprêtant à s’éloigner. « Je connais Hackett. Je suis sûre qu’il a bien des choses à cacher. Je sais beaucoup de choses Jones. » Elle lui adressa un dernier regard avant de s’éloigner. Elle savait beaucoup de choses, ça avait toujours été vrai. Mais elle aimait également semé le doute dans les esprits des gens, elle ne méritait pas qu’on la croit. Leïa laissa échapper un léger soupire, elle savait qu’elle ne devait pas la croire, pourtant, la voilà qui doutait.

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