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“ daemon / the reichenbach fall.

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Daemon-Ulv Ó Cléirigh

« Daemon-Ulv Ó Cléirigh »
admin ✲ The Deathly Hallows

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 292
‹ ARRIVÉ LE : 09/01/2013
‹ TON AVATAR : + benedict cumberbatch.
‹ OCCUPATION : + membre du magenmagot, la cour de justice magique, il est l'un des plus jeunes de sa génération, ce qui lui octroie une certaine notoriété.
‹ SA MAISON : + ancien serdaigle.
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MessageSujet: “ daemon / the reichenbach fall. “ daemon / the reichenbach fall. Icon_minitimeSam 12 Jan - 1:56


Daemon-Ulv  Ó Cléirigh
i've always assumed that love is a dangerous disadvantage.----------------------------------------------





NOM : Ó Cléirigh.

PRÉNOM(S) : Daemon-Ulv.

ÂGE : trente-trois ans.

STATUT DU SANG : sang-pur.

DATE DE NAISSANCE : le 7/11/44.

LIEU DE NAISSANCE : torfaen, pdg.

STATUT AMOUREUX : célibataire.

EMPLOI : membre du mangenmagot.

GROUPE : death eaters.

CÉLÉBRITÉ : bendy cumberbatch.

WELCOME TO OLLIVANDERS ✲ C'est la baguette qui choisit le sorcier a-t-on dit, et il semblerait que celle que Daemon possède l'ait bien trouvé : impitoyable, rusé, déloyal, indépendant, manipulateur, plein de ressources, froid, tempéré, honorable, charismatique ; c'est principalement dans sa magique que transparaît le caractère enflammé de ce grand sorcier. La magie du bois du cyprès associée à la puissance d'une plume de phénix participent ainsi à toute la puissance de cette baguette : sa spécialité reste l'implacable art de des sortilèges si complexe.

10 BUSES ◊ 11 ASPICS
001. il a un code de l'honneur très précis, que ce soit vis à vis de ses alliés ou de ses ennemis : jamais il ne poignardera quelqu'un dans le dos, pour ça, on pourrait presque le croire gentleman mais ça a le don de le rendre encore plus insondable qu'à l'ordinaire. il est ainsi capable de conclure des marchés et de les respecter à la lettre, sans pour autant apprécier la personne qu'il aide. ◊ 002. il aime particulièrement lire en marmonnant, s'agiter, soupirer, jouer du violon, jouer aux échecs avec lui-même, griffonner des trucs et se rendre dans son "palais intellectuel" : en gros, c'est ainsi qu'il réfléchit convenablement à un problème. ◊ 004. le statut du sang d'autrui n'a aucune importance pour lui, ce n'est pas pour cela, mais bien pour le pouvoir que daemon a rejoint les rangs du lord voldemort : bien entendu, si celui-ci venait à devenir trop tyrannique, les choses pourraient bien vite changer. ◊ 005. en plus d'être membre au ministère - du magenmagot qui plus est - il a écrit quelques bouquins théoriques sur la magie : il adore particulièrement tout ce qui se rattache aux croyances et traditions du monde magique médiéval, et a toujours fait beaucoup de recherches dessus : ainsi, sa bibliographie reste barbante pour beaucoup, mais il a particulièrement apprécié mener toutes ces recherches pendant quelques années. ◊ 006. il ne s'est toujours que très peu intéressé au monde moldu, il ne représente pas un grand intérêt pour lui, le seul homme digne de son attention, c'est wagner, qu'il écoute le plus souvent possible, trop fort généralement, et c'est encore une fois quand il réfléchit en boucle. ◊ 007. c'est un grand fier, il aime les défis et surtout, avoir raison : quand il a tort - ce qui est plutôt rare - il est capable de se mettre dans une colère noire, il aime prouver qu'il a raison, se la péter un peu pour montrer à quel point il est capable de tout comprendre mieux que les autres, en définitive, il aime se sentir supérieur à certains. ◊ 008. les hiboux font partie de ces bestioles qu'il déteste, principalement à cause des techniques de transport du courrier du ministère : déjà à poudlard, ces saletés de bestioles ne l'appréciaient pas, mais partager un ascenseur avec ces volatiles lui est horripilant à souhait, il préfère largement les chats, bien qu'il n'en ait pas. ◊ 009. contrairement à beaucoup de sorciers (qu'il dédaigne plus qu'autre chose), il n'a aucun "modèle" pour la suite de sa vie, encore moins un sorcier comme voldemort ou dumbledore, ou même merlin. il s'arrange surtout pour être un modèle pour quelqu'un, un jour dans l'avenir : pour sûr ça lui permettrait de reposer en paix une fois la mort venue. ◊ 010. il pratique l'occlumencie et la légilimencie à un excellent niveau, il n'a pas eu besoin d'attendre l'apparition du lord pour que son père ne le lui apprenne avec talent et parfois, foule d'impatience ; au contraire, il a mis beaucoup de temps à maîtriser l'art du transplanage..

→ 001. L’AVÈNEMENT DE VOLDEMORT, SES MANGEMORTS ; QU'EN PENSE VOTRE PERSONNAGE ? : Rien à faire... il est incapable de faire preuve d'empathie pour voir autre chose qu'un mélodrame larmoyant en la vie de bien des sorciers perturbée par l'arrivée du Mage Noir. Son existence à lui, n'a pas changé d'un pouce et ce n'est même pas par loyauté qu'il a rejoint le rang de Lord Voldemort. S'il fait partie de ce groupe grandissant à chaque nouvelle aube, c'est bien parce qu'il a fait un rapide calcul des chances des deux camps, et que le meilleur moyen de mener ses ambitions à bout reste de suivre le célèbre sorcier dans ses projets. Tous les fanatiques qui ont rejoint les Mangemorts dans le but d'obtenir une attention de la part de leur Maître le font doucement sourire d'ironie, et il s'est déjà mis de nombreux de ses "camarades" à dos. Tant pis, depuis toujours déjà, il a appris à s'acclimater à la vie parmi les idiots.

→ 002. DUMBLEDORE ET SON ORDRE DU PHÉNIX, L'AVIS DE VOTRE PERSONNAGE : Dumbledore... Pour l'avoir connu comme directeur de Poudlard, Daemon ne peut que respecter le personnage, sans pour autant le considérer comme un quelconque modèle. Les pauvres membres de cet Ordre idéaliste sont tous condamnés à mourir un jour ou l'autre, de manière prématurée : après tout, ils font face à une armée de charognards sans conscience ni limite, et l'ombre de Voldemort s'étale chaque jour un peu plus sur le monde magique. Des gens qui gravitent autour de lui au sein du Ministère, il a déjà vu plusieurs têtes parmi l'assemblée entourant le Mage Noir et Dumbledore n'est que folie s'il croit pouvoir tenir tête à tous ces fous avec quelques uns de ses anciens élèves à tête brûlée.


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RAVENCLAW IS YOUR HOME
Te voici officiellement accepté(e) dans la maison des bronze et bleu, les braves et loyaux personnages de la maison de Rowena Serdaigle. Si le Choixpeau voit en toi toutes les qualités d'un grand sorcier, ta destinée reste entre tes mains ; à toi de suivre ta voie, aussi glorieuse ou complexe soit-elle.
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Dernière édition par Daemon-Ulv Ó Cléirigh le Sam 1 Fév - 15:44, édité 6 fois
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Daemon-Ulv Ó Cléirigh

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MessageSujet: Re: “ daemon / the reichenbach fall. “ daemon / the reichenbach fall. Icon_minitimeSam 12 Jan - 1:57



1. the girl so young & the missing guy.
torfaen, pays de galles (1944)
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the whole of life becomes an act of letting go.

« Est-ce que ça va aller pour elle ? » Le souffle sifflant de la voix de l’infirmière ricocha contre les lèvres plissées de son vis-à-vis. Bras croisés, l’air désolé, la collègue de celle-ci – celle au chignon serré sans aucune mèche ne dépassant – eut un vague signe de tête, annonciateur de la triste destinée qui attendait, patiemment, d’ouvrir ses bras sur le frêle corps de l’adolescente allongée dans sa couche. Il n’y avait plus rien à faire, et regarder la mort entourer l’aspirer dans son manteau sombre s’avérait être une sentence bien cruelle : la mine triste, l’infirmière s’éloigna, faisant volte-face en abandonnant sa collègue au chevet de la jeune femme. A ses cheveux sombres, le teint laiteux de sa peau paraissait terne : elle avait sans doute eu, la peau plus basanée en d’autres époques, des yeux resplendissant de lueurs doucereuses, de mélodies qu’elle seule pouvait entendre. Elle s’éteignait, yeux clos et seul son souffle calme assurait qu’elle était encore en vie ; et celui-ci ralentissait peu à peu, en des inspirations plus difficiles parfois, des envolées vers d'autres cieux. En traversant un des couloirs aux murs clairs de l’hôpital, l’infirmière entra dans une nurserie, aux lits remplis d’enfants : même en ces temps de guerre, certaines vies venaient éclairer l’obscurité du monde. A Torfaen, elles étaient rares, et la naissance de ce soir se devait surtout à l’apparition inexplicable de cette femme qui ne vivait même pas dans la région. Un regard maternel et désolé posé sur le bambin endormi, la jeune femme le prit dans ses bras, calmant ses geignements en quelques paroles murmurées. Elle rejoignit l’homme, un peu plus loin, assis sur une chaise comme s’il était prêt à s’endormir d’épuisement. La nuit avait été longue jusque-là, et celle-ci le serait encore plus dans le temps à venir. Chaque seconde était comptée, ce soir, et pourtant, elles semblaient toutes durer une éternité. « Nous sommes désolés… il y a eu des complications pendant l’accouchement. Votre femme est victime d’une hémorragie, elle… » La jeune se tut, incapable de terminer sa phrase : si souvent, elle avait idéalisé le monde, la façon dont elle vivrait son métier ; en cette nuit particulièrement sombre, tout se brisait pour elle. Alors pour ne pas sombrer, elle posa ses yeux doux sur l’enfant qu’elle tenait dans ses bras, forçant un sourire à scinder ses lèvres. « C’est un garçon. Vous… vous voulez le prendre ? » Ce genre de situation restait totalement imprévisible, mais l’homme se redressa, avec toute la dignité possible, nullement affecté par les nouvelles de l’infirmière. « Ce n’est pas ma femme. J-je l’ai trouvée il y a quelques semaines… elle semblait vivre dans la rue, je voulais l’aider. Mais… » Mais ça n’irait pas plus loin qu’une main gentiment tendue. Elle avait compris, et elle posa son regard sur l’enfant à nouveau, et le chemin de sa destinée, semblait ici, bien compliqué.

La demoiselle inconnue avait trouvé une identité, quelques jours plus tard. Un couple, plutôt âgé, plutôt extravagant était venu réclamer la dépouille de leur fille : digne et fière, la femme n’avait versé aucune larme et on aurait presque pu croire, parfois, que le regard insistant de son mari avait pour effet de la dissuader de tout éclat de tristesse. Ils avaient ce quelque-chose de british, cette dignité dans l’allure, et leur fille était une gourgandine qui avait traîné dans les bas-fonds d’un monde qui l’avait ravagée jusqu’à la mort. L’enfant illégitime de leur fille, ils l’emportèrent également, le nommant Daemon en une délicate attention, cependant dénuée de toute tendresse : cet enfant avait pris la vie de leur fille, et quelque part, les regards clairs que la femme posait sur le bébé qu’elle tenait dans ses bras, étaient porteurs de reproches silencieux. Mais c’était un Ó Cléirigh, un sorcier de sang-pur, et ils ne pouvaient se résoudre à lui promettre une existence faite d’ignorance. Le dessein de cet enfant, était déjà tout tracé : leur fille aînée, Rose, l’élèverait. Elle avait toujours été docile et douce, à accepter les ambitions de sa famille pour elle ; elle était la digne fille des Ó Cléirigh.



2. daemon-ulv o. cleirigh & lysandra nesbitt-boyle.
beamish hill, pays de galles (1956)
------------❖------------❖------------
It's been proven by history: all mankind makes mistakes.

C’était avec une certaine douceur, une compassion chaleureuse et palpable au creux de ses paumes qu’il venait d’entourer les doigts fins de la petite fille à côté de lui. Elle pleurait à chaudes larmes depuis de nombreuses limites déjà, et, dans le vague espoir d’apaiser sa tristesse, il tira son amie contre lui, la laissant déposer son visage contre son épaule. Elle ne faisait ici, preuve d’aucune fierté, aucune bravoure certaine ; des faiblesses que sa famille détestait ; qu’il détestait ressentir. Mais qui semblaient si douces, si naturelles chez elle. « Ca va aller, Lysandra. Je suis sûr qu’il ne le pensait pas. » Entre ses doigts, il sentit ceux de l’enfant se resserrer avec hargne, sous une certaine nervosité. Il détestait la voir pleurer ainsi, se sentir si impuissant face aux larmes qui coulaient abondamment de ses yeux. Lysandra c’était… Lysandra. Eux deux, ils s’étaient rencontrés à Poudlard, peu après la cérémonie des répartitions : et ils n’avaient pas besoin d’être dans la même maison pour se voir, pour se remarquer l’un l’autre. Il n’avait vu qu’elle, elle n’avait vu que lui. Lysandra ça avait été la douceur incarnée, posée entre des dizaines et des dizaines de livres, manquant de les faire tomber en tentant de les ranger tous en même temps pour gagner du temps. Quand il avait ri discrètement de cette bêtise affichée, alors qu’elle s’était faite remarquer dans le fracas de sa naïveté, elle s’était empourprée de plus belle, et seul un léger rire discret, répondant à celui de Daemon avait suffi à établir le contact entre eux. Et dire que pendant tout ce temps, ils avaient grandi dans le même village, sans même s’en rendre compte. Daemon avait passé bien peu de temps ici, de toute manière : ses grands-parents – et plus particulièrement son grand-père – avaient pris sur eux de lui apprendre quelques bases du monde magique, persuadés que par la logique de la nature même, il serait un sorcier. Ils avaient eu raison, mais déjà, l’esprit du jeune Ó Cléirigh était rempli de cauchemars venus des abysses de l’Enfer ; déjà, il n’y avait plus que Lysandra pour faire vivre une certaine lueur en lui. Un besoin de prendre soin de quelque chose, d’elle, tout simplement. Son père à elle, était un moldu, qui avait découvert l’existence de la magie lorsqu’un professeur de Poudlard était venu toquer à leur porte pour parler de l’école magique ; quelle n’avait pas été sa surprise, en découvrant que sa femme n’avait guère semblée surprise à cette annonce. Elle était une cracmole qui, en emménageant ici, avait secrètement espéré voir ses enfants devenir des sorciers. Ils étaient monstrueux avait dit le père Boyle, sous le coup d’une colère certaine. Et voilà pourquoi elle pleurait, toutes les larmes de son corps ; comment de simples mots l’avaient brisée, effritée comme une rose dont les pétales s’envolaient sous la violence d’un vent froid. Dans leur monde, il n’y avait que Daemon et Lysandra qui en valaient la peine.

« Qu’est-ce que tu fais ?! » Si l’inquiétude était palpable dans sa voix, le rire de Lysandra effaçait tous les doutes de Daemon, le poussant à accélérer l’allure. Depuis quelques minutes déjà, ils couraient, traversant le jardin de la maison de la jeune fille, ainsi que le champ qui s’étendait derrière. Bientôt, ils allaient atteindre les quelques naissances de forêt, les cimes des arbres qui peignaient l’horizon sombre. Depuis des heures déjà, la nuit était tombée, et Lysandra ne s’était pas du tout attendue à entendre toquer à sa fenêtre : ç’avait été Daemon, avec une échelle, qui l’avait faite descendre : comme ça, en chemise de nuit, avec ses chaussons. Il lui avait passé sa veste dès qu’elle avait frissonné, et ils couraient depuis. C’était fou, frivole, digne des enfants qu’ils étaient. Elle le força à s’arrêter enfin, pour reprendre son souffle tant elle riait. La nuit était pleine d’étoile, une nuit de fin d’été comme elle en aimait. « Où est-ce qu’on va, Daemon ? » Elle venait de regarder autour, sa maison, qui semblait déjà loin. « J’en sais rien. Par-là et puis on verra ! Ne t’en fais pas, on trouvera bien un truc. » Il parlait avec toute la folie du monde dans la voix, une naïveté qu’elle ne lui avait jamais connue : elle en arriva à froncer les sourcils, légèrement indécise. « De quoi tu parles ? » « On peut partir ! Tu sais, juste toi et moi, je sais pas où. Partir et ton père ne te traitera plus jamais de monstre et moi… » Il se tut, chassant la noirceur de son monde de l’idéalisme qui l’habitait à l’instant précis : il ne voulait pas briser cet instant, cette chance qu’ils avaient de partager ça, ce soir, tout le reste de leur vie. En s’approchant d’elle, il lui avait pris les mains, emporté par la fougue. A sa grande surprise, elle garda le silence, circonspecte, hésitante. « Et Poudlard ? » Lâcha-t-elle enfin, le regard inquiet. Il haussa les épaules, comme première réponse ; ça, il y avait forcément pensé. « C’est pas grave, ça. » Il n’y avait heureusement, guère de lune ou d’éclairage, sinon il l’aurait vue virer au rouge tomate sous la gêne. « Tu… laisserais Poudlard juste pour… moi ? » C’était à son tour d’être nerveux, esquissant un vague ricanement gêné, en baissant les yeux. Il ne savait pas, et il ne put que balbutier, sans trouver plus de parole pour avancer ses pensées. Elle rit, sans se mettre en colère, contrairement à la pensée qui avait traversé son esprit, pendant une fraction de seconde. Et, loin d’aider Daemon, elle se rapprocha de lui, allant jusqu’à déposer un baiser sur sa joue, en une douce empreinte de velours l’accrochant à la réalité ; là, sous le voile des étoiles. « Merci. » Son sourire se fana quelque peu, pour un peu plus de sérieux. « Je ne peux pas faire ça à mes parents… Je t’aime vraiment beaucoup, Daemon mais… mais mon père ne pensait pas ce qu’il a dit, tu sais. Ça va mieux, déjà. On fera ça une prochaine fois, hein ? » Dans l’obscurité, il fut capable de masquer sa déception, et elle était tant occupée à sourire pour deux qu’elle ne se rendait compte de rien ; et ce n’est que lorsqu’il s’enfuit en courant, les yeux embrumés de larmes de honte qu’elle comprit. Elle était douce, aimable, aimante, naïve ; mais elle n’était définitivement pas douée avec les mots.

Et le lendemain, il était déjà parti : ses grands-parents étaient venus le chercher, pour la fin de l’été. Avant septembre, l’an dernier déjà, Daemon subissait des entraînements intensifs pour se remémorer de tout ce qu’il avait appris à Poudlard, et plus encore. Rares étaient les fois où il avait parlé des siens, des fiers Ó Cléirigh, mais les rares récits de Daemon avaient suffi à semer le trouble chez Lysandra : là-bas, dans les côtes rocailleuses d'Irlande, il a commencé à apprendre l'art violent et indomptable de l'occulumencie, de la magie noire si prestigieuse et mystérieuse. Les années suivantes, il esquiva et la bibliothèque et tout ce qui le rapprochait trop près de la route de Lysandra. Elle l’a revu, parfois, disparaître à l’angle d’un couloir sans même lui accorder un regard. Il la voyait, si souvent, trop souvent ; l'effacer de sa vie assez vite, finalement. Avec le temps, il l’a oubliée ; ou s’est persuadé qu’il l’avait oubliée. Elle, elle a continué d’avancer.




Dernière édition par Daemon-Ulv Ó Cléirigh le Mer 30 Jan - 0:04, édité 18 fois
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Daemon-Ulv Ó Cléirigh

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MessageSujet: Re: “ daemon / the reichenbach fall. “ daemon / the reichenbach fall. Icon_minitimeSam 12 Jan - 1:57



3. daemon-ulv Ó cléirigh & callum dónaill.
ros eó, irlande (1961)
------------❖------------❖------------
your home is behind ; the whole world is ahead.

Cher Callum,
tout va bien au soleil.
Daemon.
❖❖❖
Cher Daemon,
t'es même mauvais pour mentir par lettre. Je savais que tes fréquentations n'étaient pas les meilleures.
Callum.
❖❖❖
Cher Callum,
personne n'est parfait, ne mets pas ton grain de sel dans mes affaires.
Daemon.
❖❖❖
Cher Daemon,
c'est vraiment facile comme réponse, je parie qu'ils te l'ont soufflé. Tu devrais quand même être capable d'écrire tes propres lettres.
Callum.
❖❖❖
Cher Callum,
je le suis. Arrête d'envoyer ces stupides lettres maintenant.
Daemon.



« Tu devrais vraiment arrêter de venir passer tes étés ici, tu sais. » Daemon cherchait à éviter la confrontation depuis un moment déjà, traversant les plaines herbeuses qui entouraient le domaine familial à toute allure. Callum sur ses talons. Callum, c’était son demi-frère. Ou, techniquement parlant, son cousin : ils avaient grandi ensemble, dans la maison de Rose et son mari moldu et si Callum était plus vieux, n’en restait pas moins qu’ils avaient été toujours très proches. Trop proches. Ce qui rendait les instincts de l’aîné excessifs : il détestait la famille du côté de sa mère. Tous, leur influence, sauf Daemon. Bien entendu, Daemon était comme eux, prétentieux et dénué d’âme, celle-ci ayant été arrachée par les mains du Diable lui-même, mais restait cette tendresse qu’il avait eue pour l’enfant avec qui il avait joué gamin, celui qu’il avait tenté de consoler de sa peine de cœur. Daemon, le vrai Daemon, tout simplement. Il était tout juste majeur, et Callum avait débarqué en un crac significatif pour emmener son cousin ailleurs : n’importe où, où le vent les porterait. Peut-être dans les montagnes islandaises, là où il étudiait les runes, ou autre part, à la recherche de thèmes et légendes sur lesquelles ils disserteraient ensemble. Leur mère commune avait toujours mis un point d’honneur à ce qu’ils développent leur intellect et, ensemble, ils avaient eu pour habitude de partir à travers champs, baguette à la main, à la recherche de tout et n’importe quoi. Cette époque était bien révolue, Callum restait un idéaliste mielleux, et Daemon était mort, enterré dans ce corps frigide et glacial qui continuait de se pavaner par-ci, par-là. « Je suis occupé. Une prochaine fois. » Aussi acide soit le ton sifflant entre les lèvres du sorcier, celui-ci restait imbibé d’une certaine douceur, celle qu’il ne réservait qu’à Callum, qu’à Rose ; qu’à ses grands-parents, plus par peur que par réel respect. Eux, il les craignait plus que tout, et la mort de la grand-mère Ó Cléirigh s’était avéré être un soulagement difficilement masqué pour Daemon. Jusqu’à la fin de sa scolarité à Poudlard, les contacts entre Daemon et Callum avaient été plus faciles, mais le temps creusant ses distances, les choses étaient devenues… compliquées. Cette année, pour une dernière fois, Daemon retournerait à Poudlard, avant d’être lâché dans la nature, en proie à tous les vices du monde, tous les revers de la médaille de l’ambition, les dangers de l’éducation impartiale qu’il avait reçue entre les mains de ses grands-parents. Callum souffla d’exaspération, désarmé ; il ne savait plus quoi faire, comment faire pour atteindre le peu du frère qu’il avait eu à une époque. Si lointaine. L’Islande, c’était loin, tout comme les autres pays qu’il traversait de long en large dès qu’il en avait l’occasion ; si loin qu’en chemin, il avait perdu ce qui l’unissait aux siens. A Daemon en particulier. « Je me demande bien ce que tu fais, tiens. Tu pratiques quelques sortilèges impardonnables, peut-être ? Ou alors je te vois bien faire des potions peu recommandables dans ton coin de campagne. » S’il n’avait pas lâché un rire acerbe, Callum aurait presque pu croire que Daemon l’avait ignoré. « Je suis désolé, d’accord ? Tu sais qu’elle n’avait pas le choix, et j’ai eu ce job en sortant de Poudlard, je ne pouvais pas… » Sa voix venait de s’éteindre, sous une vague de culpabilité qu’il pouvait ressentir déferler dans sa tête. A chaque été, quand il rentrait d’ici, Daemon passait des jours et des jours à rester silencieux sur ce que ses grands-parents pouvaient exiger du sang-pur né de leur fille ingrate, sur la magie bien particulière qu’il apprenait là-bas, en secret. Callum avait la patience de le percer à jour à chaque fois. Mais depuis quelques étés déjà, il manquait à sa tâche, et ça avait suffi à rendre les conséquences de ses actions irrémédiables. « Oh, garde ta pitié. J’ai pas besoin de tes excuses. J’ai pas besoin de ton aide non plus ! Va donc aider un petit chien, ou peut-être un hippogriffe à la patte cassée si t’as besoin de te racheter de quelque-chose. Arrête, de me faire perdre mon temps. » C’était de la haine ; ou de ces blessures dont il était le seul détenteur qui teintaient les iris de Daemon, de ces colères palpables jusque dans sa voix, dans chaque mot sifflé avec rage. Il en resta silencieux, le regard ailleurs, destitué de toute réplique cinglante. « Dégage ! » C’était Daemon l’incandescent, le fougueux, l’adolescent brisé qui faisait à nouveau volte-face, pour clairement faire comprendre à son interlocuteur que le débat était clos. Il lâchait l’affaire, avec la vague promesse de retenter, un jour.



4. daemon-ulv o. cleirigh & cearra-eve wesson.
london, angleterre (1970)
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she's soft and pretty, the face of a devil.

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5. daemon-ulv o. cleirigh & callum dónaill.
london, angleterre (1975)
------------❖------------❖------------
because we’re weak, because we’ll die one day.

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6. daemon-ulv o. cleirigh & his own mind.
london, angleterre (1977)
------------❖------------❖------------
though nothing can bring back the hour of splendor in the grass, of glory in the flower

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