(svt) ◇ what this life is all about (rohan).

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I dont follow my heart this time.

I dont know where this fear comes from how I became so afraid of losing everyone never been afraid of being lonely. now Im becoming the one I'm most scared of being. I dont know where this fear comes from this fear of failing fear of letting everyone and myself down its growing deep into my soul making me all paralyzed and cold. Its two steps forward, three steps back again. I'll turn my face against it I wont run Courage and belief are my redeems No one else can rescue me it seems.

rohan lethbridge & jyanna-leyne lethbridge

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Depuis la mort de ses parents, Jyanna-Leyne n’avait cessé de repousser le moment où elle devrait s’occuper de la maison familiale. Rohan étant aux abonnés absents, c’était à elle de prendre les décisions nécessaires quant à l’avenir de cette maison. Elle était pleine de vieux souvenirs à chaque pas qu’elle faisait à l’intérieur la plongeait dans une vague de nostalgie et de mélancolie. Elle avait grandi dans cette maison, avec sa famille et si la relation qu’elle avait eue avec le reste de la famille n’avait pas toujours été au beau fixe, elle avait toujours eu beaucoup d’amour pour ses parents et pour Rohan. Aujourd’hui, ils n’étaient plus là, ses parents étaient morts et Rohan était Merlin seul savait où. Comme pour couronner le tout, il fallait que son petit ami ait également trouvé la mort récemment. Il n’y avait plus qu’elle désormais et malgré son cœur brisé, elle s’efforçait de garder la tête haute. Elle n’était pas souvent tombée amoureuse au cours de sa vie, les fiançailles, le mariage et la grande robe blanche, tout ça ce n’était pas pour elle ; en plus elle n’aimait pas les dragées ou les belles roses rouges. Au fond, elle était sans doute condamnée à être seule, sans amant et sans famille. Peut-être que son âme sœur avait été Daemon, ce béguin de jeunesse qu’elle avait laissé filé, parce qu’ils étaient beaucoup trop jeune. C’était loin aujourd’hui cette histoire et pourtant, alors qu’elle rangeait les affaires de ses parents dans un carton, un léger sourire se dessina au coin de ses lèvres. Ça avait vraiment été de la folie de vouloir partir avec lui si jeune. Elle laissa échapper un soupire, ils ne s’étaient plus parlé depuis ce moment, pourtant il n’y avait jamais eu entre eux la moindre dispute, peut-être qu’il avait considéré son refus comme une trahison, peut-être qu’ils étaient devenus trop différents pour pouvoir encore souhaiter de faire la route main dans la main. Ça n’avait plus d’importance aujourd’hui, plus grand-chose n’en avait de toute façon. Son travail peut-être était la seule qui en avait encore ; il s’agissait de la seule passion qu’elle avait et c’était également la seule chose qu’elle n’avait pas perdu pour le moment. Elle laissa tomber l’un des charmants châles de sa mère dans un carton avant de descendre rapidement les escaliers, rejoignant la cuisine pour attraper une bière dans le frigo ; ce serait dommage de les laisser périmer celles là. Elle jeta un coup d’œil sur la table sur laquelle était posé un vase de fleurs teintées d'un joli rose. Sans doute un cadeau de son père à sa mère, un bouquet qui était voué à faner comme celui qu’elle avait précédemment déposé sur leur tombe. Leur enterrement avait eu lieu quelque jour plus tôt, un rendez-vous que son frère avait jugé bon de manquer. C’était du Rohan tout craché, malgré l’affection qu’elle lui portait, elle trouvait ce comportement honteux. Elle lui en voulait, ils auraient du être ensembles ce jour là, un partage de ce fardeau aurait été un sentiment plus qu’appréciable. Elle avait bien envie de le retrouver, ne serait-ce que pour lui coller une claque en plein visage. Elle soupira avant d’attraper une pomme dans le panier de fruits sur la table. Elle croqua dedans à pleine dents avant qu’un bruit interrompe chacun de ses gestes. Elle déposa son fruit à côté de sa bouteille avant de d’attraper sa baguette dans sa poche et d’aller à la rencontre de la source de ce bruit. Ses parents étaient morts dans des circonstances étranges, elle avait bien peur que quelqu’un se soit chargé de les éliminer, ou peut-être qu’elle devenait paranoïaque parce que la dernière personne avec qui elle avait été en couple avait été assassinée, trop de morts suspectes autour d’elle. Elle avait peur que le potentiel assassin de ses parents ait pu avoir le désir revenir dans cette maison ; elle n’avait pas envie d’être la prochaine. « Y a quelqu’un ? » C’était certainement la question la plus idiote qu’elle aurait pu poser, mais elle n’avait pas trouvé mieux. Baguette en mains, elle était prête à se défendre si c’était nécessaire.

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Les souvenirs de sa rencontre avec Lyanna n’avaient de cesse de hanter son esprit : à chaque fois qu’il fermait les paupières, il revoyait le regard flamboyant de la jeune femme, l’air circonspect qu’elle avait affiché juste devant lui. Ca n’avait rien eu d’un rendez-vous prémédité, ou d’un face à face romantique à même de faire disparaître les souvenirs douloureux qui les avait liés. Ensemble, ils avaient connu bien des choses, traversé bien des obstacles, affronté vents et marées pour que leur relation cependant, se retrouve écrasée par le poids de secrets, de culpabilité. De l’amour qu’il avait eu pour elle à une époque, Rohan avait conservé des sentiments forts, un désir inconditionnel d’épargner la jeune femme, sauvegarder les quelques miettes d’eux qui subsistaient encore : aucun mot ne pourrait effacer la rancoeur qu’elle avait à son égard, l’eau qui avait coulé sous les ponts, les choses qui ne pouvaient plus avoir la moindre importance aujourd’hui. Définitivement, le retour de Rohan dans la capitale anglaise était on ne peut plus émotionnel, sans compter même les récents événements qui avaient perturbé son existence : sa famille n’était plus que cendres, ses parents étaient morts et il n’avait pas encore eu le courage de croiser le regard de Jyanna, pas plus qu’il n’avait eu le courage d’approcher Lyanna pendant des années depuis leur séparation. Il était un lâche au fond, c’était un trait de caractère qui le définissait bien : dire tout ce qu’il avait sur le coeur n’était pas un de ses talents particuliers, si ce n’est trop tard, quand plus rien ne pouvait être comme avant. Les yeux fixés sur le bouquet de roses blanches qu’il avait posé sur la tombe de sa mère, Rohan mit un certain temps à remarquer, dans sa torpeur, que la nuit était déjà en train de lourdement tomber : le dévouement que ses parents avaient eu pour lui et sa soeur, n’était finalement réduit qu’à ça. Deux pierres tombales, quelques pétales de fleurs qui s’envolent avec une brise fraiche, la mort, était quelque chose de tristement futile. Et il ne leur rendait guère justice en de telles circonstances : cette trahison enracinait les pieds de Rohan profondément dans le sol, alors qu’il n’avait de cesse de penser à Jyanna, leur maison familiale, la solitude que devait ressentir sa soeur : il avait, quelque part, envie de la retrouver, bien qu’ils n’aient jamais été particulièrement fusionnels, elle avait probablement besoin d’une étreinte pour sécher ses larmes. Abandonnant son observation silencieuse et ses fleurs, Rohan arpenta donc les rues de la petite ville sorcière, mains profondément enfoncées dans les poches. Plus vite qu’il ne l’aurait cru, il se retrouva devant la petite clôture gracieuse de sa maison d’enfance : il éprouvait un certain plaisir coupable à se retrouver ici, avant même de deviner de la lumière par la fenêtre, signe de la présence de Jyanna, là où il aurait sans doute préféré la solitude. S’emparant de courage, ignorant les palpitations furieuses de son coeur, son visage qui s’embrasait à toute vitesse, il passa la porte de la grande maison, se retrouvant dans le hall d’entrée. La voix de la jeune femme se fit bien vite entendre, il sentit un brusque frisson lui parcourir l’échine, stress lui gagnant l’esprit, rendant ses mains moites, dans ces brusques sensations qu’il n’avait plus ressenties depuis longtemps : « C’est moi. » Articula-t-il simplement : il tenta un sourire pour masquer son trouble, il n’aurait sans doute pas de câlin en guise de retrouvailles, mais au moins pouvait-il sauver l’honneur.

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« C’est moi. » La voix de Rohan résonna dans les oreilles de la sorcière, ravivant des vieux souvenirs qu’elle avait cru définitivement bien loin d’elle. Les jours passant elle avait perdu tout désir de revoir son frère et maintenant qu’elle se retrouvait là, en face d’elle, elle n’était pas sûre d’en tirer le moindre plaisir. Il n’y avait qu’une plaie lancinante qui parcouru son cœur battant encore à la chamade suite aux craintes qui s'étaient emparées d'elle quand le silence de la maison familiale s'était rompu. Elle garda sa baguette pointée vers son cadet un moment, le temps de l’observer de haut en bas. Elle ne l’avait pas vu depuis des années, lui l’enfant béni de la famille, celui que sa mère avait passé tellement de temps à chérir en en délaissant quelque fois, trop de fois, la pauvre enfant qu’elle avait été. Elle avait longtemps jalousait son frère, mais ça ne l’avait jamais empêchée de faire preuve de tendresse avec lui, elle l’aimait comme une grande sœur devait aimer son petit frère. Des sentiments dont elle avait douté de la réciprocité depuis des années, sans qu’il le lui écrive le moindre mot. Elle ne lui avait jamais demandé de lettre d’amour, ni de grande déclaration, juste un petit mot de temps en temps aurait été le bienvenue. Durant toutes ces années, elle n’avait pas été juste sa voisine de pallier, ils avaient quand même était un peu plus intimes que ça, elle était sa sœur après tout. La relation qu’ils avaient eue aurait bien mérité cet effort de sa part. Elle avait eu la folie de souhaiter qu’au moins il serait là pour l’enterrement de leurs parents, mais même ça, ça avait été trop demandé. Malgré tout, le voilà qu’il se pointait là, devant elle, comme une fleur, l’air de rien, en retard de tout évidence. Elle ressentait une certaine rancœur au plus profond d’elle-même, ça et tant d’autres choses prises dans son trouble méli-mélo émotionnel. Enfin, elle croisa les bras sur sa poitrine, sa baguette toujours en mais au moins, elle n'était plus pointée en direction de son cadet. La réaction adaptée aurait peut-être était de lui offrir une étreinte pleine de douceur, il était son frère après tout, cependant elle n’avait qu’une envie, celle de le frapper de toute ses forces pour lui faire payer de l’avoir abandonnée. Son absence et son silence avaient été comme des trahisons à ses yeux et une partie d’elle voulait faire en sorte qu’il le regrette, au moins qu’il retienne la leçon, qu’il fasse d’avantage d’efforts à l’avenir. Énervée, elle rangea cependant sa baguette dans sa poche avant de s’avancer vers son frère et enfin, sa main vint claquer contre sa joue avec toute la force dont elle était dotée, laissant une marque rouge contre la peau du sorcier. « Tu n’as pas l’impression d’arriver un peu tard ? » Elle n’avait pas forcément envie qu’une dispute n’explose entre eux deux. Elle n’avait pas la tête à ça ses derniers temps, mais elle ne pouvait pas simplement l’enlacer et dans un simple câlin oublier les erreurs de son frère. Elle avait montré un dévouement sans faille elle pour sa famille elle avait fait bien des sacrifices, nombreux qu’elle regrettait aujourd’hui et lui, il n’en n’avait que faire, il les avait laissé se languir de sa trop longue absence. « Tu aurais du revenir plus tôt. » Il aurait du revenir à chaque noël depuis plusieurs années, il aurait dû être là pour l’aider à accrocher ces maudites branches de gui que leur mère aimait tant mettre partout durant les fêtes. Il aurait dû revenir pour les fiançailles, les naissances, les mariages , les anniversaires qui avaient eu lieu dans la famille, il aurait dû revenir pour les enterrements. Il aurait dû être là pour ceux de leurs parents.

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Revenir n’était pas quelque chose qu’il aurait souhaité faire, si on lui en avait donné le choix : depuis toujours, Rohan n’avait jamais été celui qui avait envie de se poser dans une vie sérieuse, faite de couple, de mariage, de famille, de responsabilités qu’il n’aurait jamais été de taille à affronter. Au fond, même Lyanna n’avait pas été capable de le changer : il avait été prêt à l’emmener avec lui, non pas à renoncer à ce qu’il avait décidé pour elle - et puis, au moment fatidique de s’ouvrir, d’avouer ses sentiments, d’accomplir ce qu’ils avaient tant désiré tous les deux, il l’avait simplement rejetée. Il y avait de ces remords qui poursuivraient toujours Rohan, quoiqu’il fasse, quoique les autres en disent : il n’avait pas besoin de Jyanna, du regard noir qu’il croisa pour savoir qu’il aurait dû faire les choses différemment. Vis-à-vis de sa famille, de sa soeur, des choses de la vie. Il était sans doute le seul à voir dans ses livres un hommage, d’infinies déclarations à tous ceux qu’il avait quittés, mais pas oubliés : la dédicace à Lyanna était devenue un sujet de dispute, d’incompréhension, un rappel éternel et tortionnaire à leurs deux coeurs, de tout ce qu’ils avaient perdu. Peut-être ferait-il mieux d’arrêter, n’avait-il de cesse de se répéter. Peut-être. Il n’était plus temps d’être romantique, alors qu’il avait complètement détruit sa relation avec Lyanna, le quelque petit amour timide qu’ils avaient tenté de connaître, ensemble. Lorsqu’il avait acheté les fleurs destinées à la tombe de ses parents, il avait hésité à prendre des roses pour sa soeur également : il ne l’avait pas fait, et peut-être était-ce mieux ainsi, ça n’effacerait pas les trahisons qu’elle percevait, cette affection qu’il avait tant gâchée. Leurs parents morts, ils n’étaient plus qu’eux deux à présent, pour faire survivre les quelques bons sentiments qui avaient lié les Lethbridge entre eux, il était logique qu’il soit revenu, au moins pour ça. Baissant les yeux, Rohan chercha ses mots : s’il était un écrivain de talent, il n’était pas doué pour s’ouvrir, pour écrire des lettres d’amour ou argumenter en faveur de la cause perdue qu’il était. Il était trop volage, trop immature, indépendant pour qu’on lui trouve quelque excuse que ce soit à fuir ainsi la vie que le commun des mortels chérissait. « Je sais. » Articula-t-il simplement, une vague mélancolie traversant son visage d’un sourire : il ne verrait plus jamais ses parents, quand bien même cela faisait des mois qu’il ne leur avait pas adressé la parole. Tout ce temps qui lui avait paru si futile jadis, lui semblait perdu. « J’ai... pas envie qu’on se dispute, Jilly. Je m’attendais pas à un charmant accueil où on s’embrasse, mais... je suis désolé. Mais à l’avenir, on est que tous les deux et... je voulais pas te laisser toute seule. » C’était de piètres excuses, elle avait été seule pour l’enterrement de leurs parents, ou lorsque quelqu’un était venu lui annoncer leur décès : il était là maintenant, mais trop tard sans doute, comme avec Lyanna.

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Il était trop tard. Rohan aurait dû le savoir. Elle aurait eu d’avantage besoin de lui quand on lui avait annoncé le décès de son petit-ami et quand quelques mois plus tard, on en avait rajouté une couche avec la mort de ses parents. Ça avait été un temps trop court pendant lequel elle avait traversé trop d’épreuve toute seule, pour que Rohan puisse simplement revenir comme si de rien n’était après qu’elle ait eue tout à gérer toute seule jusqu’à présent. Ils étaient une famille, ils devaient se soutenir et il n’avait pas été là quand elle avait eu besoin de lui, il n’avait plus été là depuis des années. Encore ce matin, c’était seule qu’elle était revenue dans cette vieille maison pleine de souvenirs pour faire le tri dans les affaires de ses parents, c’était un sentiment de solitude dans lequel elle était plongée depuis longtemps déjà et dont elle ne semblait pas à même de pouvoir sortir, elle ne savait même pas si elle avait envie d’en sortir, il n’y avait après tout que dans la solitude qu’on pouvait vivre sans craindre de perdre chacune des personne que l’on pouvait chérir. Elle avait laissé derrière elle toute la tendresse de la grande sœur qu’elle avait été en en offrant au jeune homme qu’une simple claque dans la joue là où une caresse aurait été certainement plus agréable. Il l’avait laissée se languir de son absence pendant trop longtemps pour qu’elle fasse preuve d’une quelconque douceur. « Je sais. » Elle arqua légèrement un sourcil, au moins, il ne cherchait pas à nier ses erreurs, c’était déjà ça de gagné, bien que ça n’arrange rien au problème, ça ne pouvait pas le protéger de cette dispute qui menaçait d’exploser entre eux deux. « J’ai... pas envie qu’on se dispute, Jilly. Je m’attendais pas à un charmant accueil où on s’embrasse, mais... je suis désolé. Mais à l’avenir, on est que tous les deux et... je voulais pas te laisser toute seule. » Oh non, il ne méritait ni baiser, ni étreinte, elle était beaucoup trop en colère pour ça, il avait eu raison de ne pas s’attendre à ça, sans doute qu’il aurait été déçu sinon, elle n’allait pas l’enlacer, elle n’allait pas l’embrasser et faire comme si de rien était. « Tu devrais simplement repartir et continuer de voyager Merlin seul sait où. On n’a pas besoin de rester ensemble. » S’il venait de se découvrir un soudain dévouement pour sa sœur aînée, elle, elle n’arrivait pas à passer outre sa trahison, elle était en colère, déçue en proie à tellement de choses qu’elle avait l’impression d’être en plein conflit émotionnel duquel elle ne savait pas comment faire pour s’en sortir indemne. « Les gens autour de moi on une fâcheuse tendance à mourir dans des circonstances suspectes, alors tu devrais partir à nouveau parce que je ne souhaite pas que tu sois la prochaine personne que j’enterre. » Elle était épuisée à force de perdre des proches, à bout de nerfs, un de plus et elle ne saurait plus comment gérer la pitoyable chose brisée qui lui servait de cœur. Finalement, avec toute cette guerre, ce n’était pas le moment de revenir au Royaume-Uni, il aurait pu revenir avant, mais maintenant, c’était définitivement le mauvais moment. Même si leur relation semblait être aujourd’hui bien fanée, même si elle avait beaucoup de mal ravaler sa rancœur, elle aimait son frère et elle ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose à lui aussi. Elle ne voulait plus que ses proches se résument à des tombes sur lesquelles elle viendrait régulièrement déposer des bouquets de fleurs. Au fond, si quelqu’un d’autre chez les Lethbridge devait avoir rendez-vous avec la grande faucheuse à l’avenir, elle préférait autant que ce soit elle.

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