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(stv) leap of faith. (sonata & caesare)

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Sonata L. Verhoeven

« Sonata L. Verhoeven »
member ✲ Unbreakable Vow

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 72
‹ ARRIVÉ LE : 01/02/2014
‹ TON AVATAR : natalia vodianova
‹ OCCUPATION : septième année & préfète des Gryffondor, rien que ça.
‹ SA MAISON : gryffondor, chez les fougueux et les intrépides.
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MessageSujet: (stv) leap of faith. (sonata & caesare) (stv) leap of faith. (sonata & caesare)  Icon_minitimeJeu 13 Fév - 20:43

Rageusement, je froissai le morceau de parchemin au creux de mon poing. Tout ce qu'il méritait, c'était sans doute de finir au beau milieu d'une poubelle. Ou mieux, peut-être que le cramer me ferait le plus grand bien. Non mais sérieusement, qui était suffisamment bête pour penser que je me rendrais à un rendez-vous anonyme, et après le couvre-feu qui plus est ? Oh, bien sûr, j'étais une préfète après tout, je pouvais me promener dans le château comme bon me semble – prétexter une patrouille était l'excuse parfaite – sans craindre trop de représailles. Lamentable. C'était tout simplement lamentable. Ça, c'était encore une technique de drague de bas étage, aussi minable que la personne qui avait osé m'envoyer ce billet doux qui n'avait décidément rien d'un poème, et pour cause : c'était court, concis, sans autre forme de préambule. Retrouve moi au sommet de la tour d'astronomie. Ce soir, vingt-deux heures. Bien entendu, le message n'était pas signé. Quelle connerie. Bien évidemment que si c'était signé, ça serait beaucoup moins drôle. L'abruti qui en était à l'origine devait bien se marrer à l'heure qu'il est. Il devait rudement bien me connaître pour adopter de telles techniques. Cela me coûtait de l'admettre, mais il avait réussi à piquer ma curiosité, et c'était cette même curiosité qui, ce soir, allait me pousser à faire la pire chose qui soit : céder à ce caprice. J'en avais honte, cela ne faisait aucun doute, mais l'envie de savoir de quoi il en retournait réellement était plus forte que tout le reste. Je finis mon morceau de fondant au chocolat, non sans le savourer jusqu'à la dernière miette, puis je léchai distraitement la cuillère jusqu'à ne laisser aucune trace. On ne se refait pas.

Une fois mon dessert terminé, je me décidai à lever le camp, mon badge de préfète mis bien en évidence sur ma poitrine. Au moins, si je venais à croiser quelqu'un dans les couloirs à cette heure-là, je n'aurai guère besoin de me justifier davantage, parfois, la chose se suffisait à elle-même. Je comptais bien aller à cette mystérieuse rencontre sans être dérangée par quiconque. Baguette au poing, je marchais dans les couloirs, surveillant mes arrières autant que faire se peut. Mon trajet jusqu'à la tour d'astronomie se déroula presque sans encombres. Lorsque je m'apprêtai à pousser la porte de la plus haute tour du château, je fus prise d'une certaine appréhension. Mon coeur battait la chamade, il fallait dire que les surprises, ce n'était pas trop mon truc. Et clairement, ça sentait le plan foireux. Il était cependant hors de question que je recule, je ne voulais surtout pas laisser à l'autre le plaisir de divulguer à toute l'école que Sonata Verhoeven était une dégonflée. Forte de cette idée, je poussai la porte , m'avançant vers le centre de la pièce circulaire, impatiente de découvrir l'identité de ce type. Je vis rouge lorsque je reconnus le malotru qui avait osé m'asticoter de cette façon. « Malefoy. » grondai-je, d'un ton mauvais, prête à en découdre si besoin est. « Je vois que tu as réussi à me piéger. Bravo. Quel effet ça te fait ? Tu es fier de toi, ou tu es prêt à me présenter tes plus plates excuses pour m'avoir dérangée alors que j'avais mieux à faire ailleurs ? » Et voilà que je m'agitais à nouveau, furieuse de m'être laissée surprendre. J'espérais que pour le coup, il avait une sacrée bonne excuse, parce que sinon, ça allait chier des bulles carrées, foi de Verhoeven.
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Caesare Malefoy

« Caesare Malefoy »
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‹ HIBOUX ENVOYÉS : 86
‹ ARRIVÉ LE : 02/02/2014
‹ TON AVATAR : Toby Regbo
‹ OCCUPATION : Actuellement en septième et dernière année à Poudlard.
‹ SA MAISON : Comme l'intégralité des membres de sa famille, il appartient à la noble maison de Salazar Serpentard.
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MessageSujet: Re: (stv) leap of faith. (sonata & caesare) (stv) leap of faith. (sonata & caesare)  Icon_minitimeDim 16 Fév - 16:05

Petit mot envoyé non sans hasard. Il ne comportait qu'une simple phrase. Concise, attirante, aguichante. Peut-être pas pour tous mais, Caesare était certain que celle à qui cette lettre était destinée ne pourrait résister à la tentation de ce rendez-vous mystère. Pourquoi ? Parce qu'elle était ainsi. Curieuse au possible. Incapable de résister à ses envies. Totalement dévouée à ses désirs. Et sûrement était-ce l'un des côtés de la personnalité de cette fille qui plaisait au vert et argent. Car oui, quand bien même avait-il passé des années à la martyriser, il ne pouvait à présent s'empêcher d'avoir quelconques regrets. Oui, le lion s'était éprit de l'agneau. Non pas qu'il soit question d'amour entre eux. Non, loin de là même, puisque les palpitations de son cœur étaient, quand bien même ne l'admettrait-il jamais, destinées à une autre personne mais, on ne pouvait que constater la relation équivoque qui reliait Caesare à cette demoiselle qui ne tarderait maintenant plus à arriver. A le rejoindre, là, au sommet de la tour d'astronomie.

Il avait passé six années à se moquer d'elle, à lui faire peur, à pratiquement la harceler et même, lui faire ressentir une peur panique de la hauteur. Pourquoi était-il là aujourd'hui ? Pour la dernière raison. Lui qui avait déclenché en la demoiselle ce qu'on pourrait considérer comme étant une phobie était à présent déterminé à réparer ses erreurs. Comment ? Sûrement de la pire manière qui soit mais, lui était persuadé que c'était la meilleure. Pourtant, sûrement était-ce lui qui allait en ce soir de Septembre tomber de haut mais, pour le moment, il ne pouvait que se languir de l'arrivée de celle qu'il attendait, impatient de mettre son plan à exécution.

Regardant une énième fois sa montre, c'est avec mélancolie qu'il fixait le sol par-dessus la rambarde, se remémorant un instant passé. C'était là, pile en dessous de cette tour que pour la première et seule fois il avait embrassé celle qui sûrement aurait pu devenir sa petite-amie. Sinead. Regrettait-il ce moment qu'ils avaient passé ensemble ? Non. Aurait-il aimé qu'ils deviennent un véritable couple ? Indéniablement pas. Ressentait-il une quelconque affection, ou même tendresse lorsqu'il pensait à elle ? Il était convaincu qu'une nouvelle fois la réponse était négative. Pourquoi ? Parce qu'il la haïssait. Oui, il la détestait du plus profond de son âme. Ne l'avait jamais aimé, ni même apprécier et ne ressentirait certainement jamais rien pour elle. Pourtant, en fixant cette étendue d'herbe, il ne pouvait s'empêcher de penser à elle. Et se maudissait d'ailleurs de le faire. Ne savait pas même pourquoi il le faisait. Il la détestait, point final. Et ce baiser échangé ne signifiait rien. Absolument rien. Aucun désir là-dedans, aucune passion, aucune séduction. Non, peut-être pas même une attirance charnel, car au fond il n'était pas certain de la trouver belle. Alors, pourquoi hantait-elle ainsi ses pensées ? Il ne le savait pas et était près à donner beaucoup pour que quelqu'un un jour le libère de ce cadeau empoisonné qu'était Sinead Holmes.

Nouveau coup d’œil à sa montre mais, cette fois il n'eut pas le temps de déduire avec précision l'heure qu'il était puisqu'un bruit vint le déconcentrer. La porte venait de s'ouvrir et alors qu'il se retournait, un léger sourire se dessina sur son visage. Un sourire satisfait. Comme à son habitude, la belle Sonata Veroheven montait dans les tours. « Ne t'as t'on jamais appris que la curiosité était un bien vilain défaut ? » Nouveau sourire, certainement empli de sarcasme. « Mais j'aime cette facette de ta personnalité, puisque c'est celle qui incessamment te conduit jusqu'à moi. » Il la regardait et la première chose qui lui sautait aux yeux, c'était cette teinte de rouge qui lui montait aux joues. Etait-elle dû à de la gène ? Non, bien sûr que non, car le seul sentiment que devait ressentir la rouge et or à ce moment précis, c'était de la colère. Et c'était indéniablement ce qui faisait tout son charme.


Dernière édition par Caesare Malefoy le Mer 19 Fév - 12:15, édité 2 fois
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Sonata L. Verhoeven

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MessageSujet: Re: (stv) leap of faith. (sonata & caesare) (stv) leap of faith. (sonata & caesare)  Icon_minitimeDim 16 Fév - 17:01

Face à moi se tenait Cesare, mon bourreau de toujours. Celui-là même que je haïssais depuis toujours, avec qui j'ai enchaîné dispute sur dispute, qui s'est moqué de moi et de mon amour immodéré pour le chocolat et autres douceurs sucrées, de ma famille qui n'avait pas le même pedigree que la sienne. Celui là même qui m'avait mise dans des états émotionnels pas possibles, allant de la rage la plus profonde à la peine la plus déchirante puisque je ne connaissais pas la demi-mesure, je n'étais que passion et déraison, tout feu tout flamme comme disait l'expression. Pour autant, mes sentiments envers le Serpentard demeuraient extrêmement contradictoires, oui, je le détestais pour des raisons qui me paraissaient évidentes, mais en même temps, il provoquait en moi un certain trouble, en un mot, il m'intriguait. J'ai vraiment essayé de comprendre pourquoi il se comportait ainsi, j'y avais mis toute ma bonne volonté, mais lorsqu'il y avait un semblant de trêve entre nous, je prenais chaque nouvelle insulte pour une trahison en bonne et due forme, et donc, qui n'était en rien susceptible de pardon. Pourtant, Caesare Malefoy était loin d'être repoussant, il était même plutôt charmant si on en oubliait son attitude plus qu'exécrable. Qu'ils se détrompent, je n'avais pas ce stupide béguin pour lui, envisager une relation romantique avec lui serait une grossière erreur. J'étais peut-être une idiote qui s'amourachait du premier venu, mais pas à ce point non plus, j'avais encore toute ma tête, merci bien.

Pourtant, qu'est-ce que je foutais en haut de cette tour, répondant à ce rendez-vous tacite qu'il m'avait fixé dans son torchon. Surtout, c'était quoi ce sourire empreint d'autosatisfaction qu'il arborait alors, comme s'il était bien content de m'avoir piégée comme une bleue ? Mes poings se resserrèrent tandis que je résistais à l'envie de les lui balancer en pleine figure, lui amochant ainsi son minois séduisant sans vergogne. Néanmoins, je ne fis rien, me contentant de croiser mes bras sur ma poitrine d'un air contrarié. Tandis qu'il me dévisageait, je sentis mes joues s'embraser, le rouge de mes joues vira encore plus foncé, alors que je sentais la rage me submerger. On pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert et cela me frustrait au plus haut point. « Oh, vraiment, un compliment d'entrée de jeu ? » ironisai-je, alors que son faux compliment ne me faisait ni chaud ni froid. « On s'améliore, Malefoy, à quand la demande en mariage ? » Elle tendait clairement le bâton pour se faire battre, parce qu'elle savait ce que Caesare lui répondrait : elle pouvait toujours rêver, parce qu'un Malefoy ne pouvait pas épouser une sang-de-bourbe, blablabla, le topo habituel quoi. Cela dit, qu'il le remballe son topo, je n'avais aucune velléité d'union et encore moins avec lui. Mes intentions à son égard étaient on ne peut plus claires, je lui en voulais mortellement du sale coup qu'il m'avait joué l'autre fois, car il était clair que je lui pardonnerais jamais. JAMAIS. « Cela dit...je suis plutôt contente d'avoir cédé à ma curiosité, parce que tu vois, elle me permet de coincer les petits morveux dans ton genre qui ne sont pas dans leur lit alors qu'ils devraient l'être. » poursuivis-je, toujours aussi sèchement, en espérant que ma démonstration d'autorité soit suffisante, surtout devant un cas comme ça. « Tu sais...le couvre-feu. » j'avais ajouté cela sur le ton de la confidence, tandis que je me mettais à réfléchir sur l'éventuelle retenue que je pouvais lui infliger. Tu parles. Ça lui ferait sûrement plaisir d'écoper d'une retenue en ma compagnie, ça ne serait qu'une occasion de plus de me faire enrager, voilà tout.
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Caesare Malefoy

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MessageSujet: Re: (stv) leap of faith. (sonata & caesare) (stv) leap of faith. (sonata & caesare)  Icon_minitimeMer 19 Fév - 12:11

Le sarcasme était une seconde nature chez la rouge et or mais, sûrement était-ce le côté de sa personnalité le plus charmant. En effet, elle avait du répondant, c'était indéniable et quand bien même cela avait parfois tendance à exaspérer le vert et argent, il ne pouvait toutefois nier qu'il aimait cela. Pourquoi ? Parce que cette fille représentait une sorte de défi. Un défi pour le moment quasi inaccessible mais, que Caesare comptait bien relever.

Toutefois et quand bien même cette ironie dont elle faisait preuve avait davantage tendance à le faire sourire, il ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel à l'entente de la suite du monologue de Sonata. Était-elle sérieuse ? Certes, ses tactiques de défense avaient toujours été puérils mais, présentement elles ne pouvaient être qualifier que comme étant risible. « Quel mauvais garçon fais-je d'ainsi violer le couvre-feu. » L'ironie devait certainement être quelque chose de contagieux. Ou peut-être était-ce simplement leur façon de discuter, ou plutôt de se comprendre. Avaient-ils seulement partagé une conversation normale depuis que tout deux avaient commencé leurs études ? Il était fort à parier que la réponse était négative, puisque même en cherchant au plus loin dans ses souvenirs, le vert et argent était incapable de se rappeler d'un rendez-vous qui ne se soit pas horriblement terminé. D'autre part, sûrement fallait-il prendre en compte le fait que leur relation était auparavant tout bonnement haineuse. L'était-elle encore aujourd'hui ? Tous deux étaient certainement incapable de donner une réponse satisfaisante à cette question. La seule chose dont ils étaient certains, c'est qu'il n'y avait aucun amour quel qu'il soit entre eux et que même en imaginant l'avenir, il serait fou de penser qu'ils puissent ressentir une certaine affection l'un envers l'autre. Après tout, jamais Caesare n'avait ressentit quelconque empathie pour celle qui présentement lui faisait face. Jamais. En effet, son seul désir était de la faire souffrir et quand bien même essayait-il de se racheter une conduite depuis quelques temps, il ne pouvait nier toute ces disputes, toutes ces fois où il lui avait susurrer des atrocités à l'oreille, toutes ces trahisons. En clair, il ne pouvait occulter cette profonde envie qu'il avait eu de lui nuire. De la rabaisser plus bas que terre. « Tu devrais sûrement me raccompagner jusqu'à mon lit et y rester afin d'être certaine que je n'en ressorte pas. » Dit-il, faisant mine de lui tendre la main. « Après tout, c'est ton boulot. » Puis il abaissa son bras et laissa échapper d'entre ses lèvres un rire malsain. Inimaginables étaient les promenades main dans la main, presque aussi abracadabrantesque qu'imaginer ces deux-là en couple. En effet, entre eux il n'y aurait jamais de robe blanche, de mariage et d'alliances, jamais de baiser passionnés ni même de dîner aux chandelles accompagnés de bouquets de roses. Non, aucune étreinte sincère. Ils étaient fait pour se détester. Se haïr et pourtant, quelque chose les ramenait incessamment l'un vers l'autre. Quoi ? Une impression de travail non fait pour Caesare mais, quelle était la raison de la rouge et or ? Le vert et argent n'en avait aucune idée mais, s'il y avait bien une chose dont il était certain c'est que malgré ses sarcasmes, sûrement ne serait-il jamais capable d'envisager quelconque flirt charnel avec elle. De toute manière, le simple fait de lui adresser la parole devrait être perçu comme un cadeau, puisqu'il n'était pas dans les habitudes de la famille Malefoy de daigner adresser quelconque attention à une sang-de-bourbe.
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Sonata L. Verhoeven

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MessageSujet: Re: (stv) leap of faith. (sonata & caesare) (stv) leap of faith. (sonata & caesare)  Icon_minitimeMer 19 Fév - 20:22

Je n'y pouvais rien, l'envie de l'insulter avait été trop forte. Bon, d'accord, morveux, ce n'était pas vraiment méchant comme insulte, mais cela était très représentatif de la façon dont je le voyais. Et encore, ça ne résumait pas toute ma pensée. J'avais encore en stock un ensemble de choses peu agréables que je désirais lui susurrer à l'oreille, je n'avais pas fini d'être vindicative et amère à son égard tant il me paraissait insupportable. Je dardai sur lui un regard venimeux, espérant sans doute de le voir s'embraser par la seule force de celui-ci, comme si j'avais le pouvoir de l'immoler par le feu de ma seule pensée. Je vis sa pomme d'Adam esquisser un imperceptible mouvement, avant de répondre à ma remarque d'un ton on ne peut plus sarcastique. Je pointai sur lui ma baguette magique, sans aucune douceur ni même la moindre empathie, comme pour dire que je ne plaisantais pas, j'étais même très sérieuse, je n'hésiterai pas à recourir à la force si le besoin se faisait ressentir. Mon cœur, lui, manqua quelques palpitations, puis, en réponse à son propos, j'esquissai une moue boudeuse. Allez savoir, peut-être que je mettais tellement de dévouement dans ma tâche que cela en devenait presque ridicule. Que pouvais-je dire d'autre ? Qu'il avait fauté et que j'allais le punir ? Tu parles. Pour le coup, je manquerais cruellement de crédibilité, et puis, ce serait comme agiter un drapeau rouge devant un taureau, à éviter donc. « J'te jure que je te ferai aucun cadeau » grognai-je, sans plus de conviction. Ah, il devait bien rire en son for intérieur. La question qui se posait alors était sans doute de savoir pourquoi je ne faisais rien ? Qu'est-ce que j'attendais au juste ? Ah, oui, forcément, si je passais l'éponge tout le temps, ça voulait dire qu'il y avait quelque chose, que mon inaction révélait une passion jusqu'alors dissimulée, pire encore, que je l'aimais d'une tendresse inénarrable. Oh mais pitié, arrêtez le massacre, un peu. Cette simple idée me donnait envie de vomir. À tout bien réfléchir, je préférais m'empiffrer de chocolats et de pièces montées au point de devenir obèse plutôt que d'entretenir cette forme d'intimité avec lui. Mon sourire ne manqua pas de se faner lorsque j'entendis ses propos suivant. Derechef, le rouge me monta aux joues. Je pouvais sans problèmes rivaliser avec l'imprimé écarlate de ma cravate. Ce n'était pas qu'il m'intimidait, ça non, en vrai, ses propos me mettaient dans une colère noire. S'il ne se calmait pas bientôt, notre conversation n'allait pas tarder à dégénérer en dispute. Enfin...conversation...c'était une notion tout à fait relative, hein. « Tu ne veux pas non plus que je vienne te border et t'embrasser pour te souhaiter bonne nuit, non sans t'avoir lu un poème ou les innombrables lettres d'amour de tes admiratrices pour que tu puisses t'endormir ? » fulminai-je, ma baguette toujours pointée sur lui. « Ou alors, peut-être que tu voulais dire, viens Sonata, on va baiser, on va partager un pur instant charnel comme jamais tu n'en as connu auparavant, blablabla ? » Non, vraiment, en vrai, je préférais dormir dans une baignoire remplie de veracasses plutôt que de partager ma couche avec lui. Les chocolats, tout ça, c'était bien trop gentil comme châtiment. Je finis alors par hausser les épaules, l'air bourru. « de toute façon, je dirai à tout le monde que tu mets des caleçons avec des jolis imprimés à fleurs.  Voilà qui devrait porter un coup à l'image de prince charmant que tu t'efforces d'entretenir depuis des années. » Mon ton semblait s'être radouci, alors que j'affichais un sourire victorieux, fière de ma petite vanne. Bon, d'accord, c'était enfantin comme comportement, mais rien ne m'interdisait de m'octroyer un petit plaisir de temps en temps, non ?
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Caesare Malefoy

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MessageSujet: Re: (stv) leap of faith. (sonata & caesare) (stv) leap of faith. (sonata & caesare)  Icon_minitimeMer 19 Fév - 22:20

Il ne pu s'empêcher d'esquisser un rire. Non, pour le coup, c'était véritablement incontrôlable. D'ailleurs, il ne savait réellement si c'était les mots qui sortaient de la bouche de la rouge et or qui le faisaient sourire, ou le fait de voir sa baguette pointée droit sur lui. Situation cocasse. On ne peut plus risible. Pour qui se prenait-elle ? Ah oui, une préfète. Simple préfète, de la pire maison qui soit de surcroît. D'ailleurs, lorsqu'il avait appris la nouvelle de la nomination de la sang-de-bourbe à un tel poste, il en avait eu des palpitations. Et pas dans le bon sens ! Sûrement son coeur n'avait-il jamais autant battue la chamade que ce jour-là, Caesare avait même cru l'espace d'une seconde que celui-ci allait imploser. Il se voyait déjà, six pieds sous-terre, recouverts par des centaines de bouquets de roses noires et autres fleurs en tout genre, sa famille faisant face au tombeau, ses parents main dans la main pleurant sa perte et son frère se réjouir de ce rendez-vous lugubre, un demi sourire aux lèvres, ne ressentant aucune empathie, pas même un brin de mélancolie, ni même de nostalgie. Et alors, une dispute éclaterait entre lui et Narcissa, celle-ci ne supportant pas la fausse étreinte qu'il lui ferait, ne comprenant pas son manque de dévouement, son absence ne tendresse, de tristesse. Ou peut-être ces deux-là, ce couple modèle, se conterait-il de se susurrer des mots à l'oreille, réciterait un court poème puis s'en irait simplement dîner aux chandelles comme si de rien n'était, profitant de leur soirée, dansant un slow au rythme d'une musique peu adapté à la situation. Caresses et baiser rythmeraient la nuit des amants et ils se feraient maintes déclaration d'amour en se rappelant à quel point leur relation, leur mariage était parfait. Oui, sûrement feraient-ils cela, pendant que sur la tombe de ce frère perdu les pétales de roses seraient en train de faner.

Bon, bien sûr sûrement cette réflexion était bien trop poussée mais, Caesare n'avait pu s'empêcher d'y songer. Toutefois, cela lui aurait fait bien mal de devoir perdre la vie à cause d'une minable sang-de-bourbe à qui ont avait accordé bien plus de droits qu'elle n'en mériterait jamais. La nommer préfète était comme une trahison envers les autres élèves et sûrement ce choix aurait-il un impact sur l'avenir de cette école mais, que pouvait-ont y faire ? Rien. Absolument rien. Tout comme il ne pouvait présentement rien faire d'autre que rire face aux propos délirants de Sonata. Son envie était-elle de le faire sortir de ses gonds ? Son discours était certes bien charmant mais, trop peu séduisant pour ne serait-ce qu'elle puisse songer à l'éventualité que cela puisse avoir un impact sur le vert et argent. Toutefois, il la laissait terminer, soucieux de ne pas lui enlever ce pseudo plaisir qu'elle semblait ressentir en lui tenant ainsi tête. « Il paraît que ce genre de caleçon provoque une certaine attirance chez la gente féminine, alors je ne serais pas contre une telle déclaration publique. » Celle qui lui faisait face semblait être en proie à une crise émotionnelle et intérieurement, Caesare espérait qu'elle allait vite se calmer. Quoi que, quand bien même ne serait-ce pas le cas, après tout il avait bien toute la nuit devant lui. « Et pour ce qui est de ta phrase antérieure, même si je trouve que ton uniforme souligne gracieusement tes formes, il ne serait effectivement pas pour me déplaire de te voir sans. Toutefois, j'espère que tout cela ne sous-entend pas que tu es en train de t'amouracher de ma personne, puisque soyons sérieux quelques instants, tu n'es pas le genre de fille que je voudrais chérir mais, si m'enlacer est ton seul désir je peux bien t'offrir ce cadeau pour me faire pardonner tout ce que je t'ai fait endurer ces dernières années. » Se faire pardonner, effectivement c'était le terme adapter. Toutefois et outre ce petit moment de flirt on ne peut plus ironique, c'était bel et bien pour cela qu'il était là ce soir. Oui, Caesare Malefoy était en haut de la plus haute tour du château, en compagnie d'une fille qu'il détestait, dans le simple but de faire oublier ses actions passées.
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MessageSujet: Re: (stv) leap of faith. (sonata & caesare) (stv) leap of faith. (sonata & caesare)  Icon_minitimeVen 21 Fév - 11:03

Et voilà qu'il laissait échapper un rire, sans aucune douceur. il se moquait de moi, clairement, et cela n'allait pas se passer comme ça. S'il pensait que j'allais me laisser faire, c'était plutôt raté, je n'étais certainement pas ce genre de personnes. J'avais un tempérament ardent, j'étais pleine de passion et de déraison, je vivais tout, à cent pour cent, je faisais corps avec mes émotions, sans jamais chercher à les brider de quelque façon que ce soit. Voilà pourquoi je devenais facilement incontrôlable, dans un état émotionnel tel que je me transformais en une véritable bombe à retardement, prête à exploser au moindre faux mouvement. Malefoy avait eu tort de me provoquer. Ce n'était pas parce que je savais faire preuve d'empathie que j'étais idiote, j'étais loin de l'être et il avait souvent eu l'occasion de l'apprendre à ses dépends. De la même façon, il savait que la tendresse et l'affection n'étaient pas réellement mon fort, j'étais quelques fois un peu brutale dans ma façon d'être et je n'étais pas non plus franchement délicate, d'où mon écart de langage quelques instants plus tôt. De toute manière, je n'étais pas là pour parler d'amour, encore moins pour parler mariage, nous étions ni plus ni moins en train d'échanger les amabilités habituelles, quoique cela tournait dangereusement au flirt indécent. Je me laissai peu à peu gagner par l'ivresse de la colère et cela se voyait à mon teint : rouge comme une pomme trop mûre, à la limite du violacé. Non, je n'étais pas coincé, encore moins désespérément frigide, c'est juste que la simple idée d'une étreinte avec lui me révulsait profondément, je ne souhaitais pas être intime, il ne sera jamais mon amant parce que d'une, je le détestais et de deux, je n'éprouvais aucune espèce de désir physique à son égard. Cela étant, plus les secondes s'égrenaient, impitoyables, et plus mon trouble grandissait, était-ce lui que j'essayais de convaincre ou bien moi-même ? La question, en soi, était plutôt dérangeante et pour être franche, j'aurais préféré ne pas avoir à me la poser. Mon coeur manqua quelques autres palpitations tandis qu'il me tenait ce langage presque ordurier. C'était du Malefoy tout craché. Il savait se donner des airs de prince mais dans le fond il ne valait pas mieux que le commun des mortels, n'en déplaise à la famille à laquelle il appartenait si fièrement. « Je n'ai jamais entendu parler de ça. » grognai-je sans aucune élégance, tandis que la seule idée d'imaginer Malefoy avec un caleçon à fleurs roses suffisait à me secouer d'un fou-rire silencieux. « Mais si tu y tiens, je peux mettre le paquet. En plus des fleurs, je dirais aussi qu'il y a des cupidons, tout de suite, ça donne moins envie, en fait, ce n'est carrément pas sexy, je ne trouve pas ça très charmant, je trouve ça complètement ridicule si tu veux mon avis. » Et s'il ne voulait pas de mon avis, tant pis pour lui, je venais quand même de le lui donner. Il en fera ce qu'il en voudra, ce n'était pas mon problème, enfin, c'était presque gentil de ma part car cela lui épargnerait un sentiment de honte non négligeable. Mon cœur, lui, s'était mis à battre la chamade. Vraiment, il préférait me voir sans mon uniforme ? Ben voyons, ce qu'il ne fallait pas entendre, surtout. Loin de me démonter cependant, je décidai de jouer -un peu- le jeu, il ne fallait pas déconner non plus. Machinalement, mes doigts vinrent desserrer le nœud de ma cravate, tandis que je parlais, parlais. « Rassure-toi, tu n'es pas mon genre. » dis-je en la dénouant entièrement, l'air de rien. « Il n'y a pas la moindre chance que je me sois amourachée de toi, encore mois que j'aie ce stupide béguin. Cela dit, je ne te connaissais pas aussi romantique, peut-être que tu n'es pas aussi irrécupérable que ça en fin de compte. » à présent,    je m'attaquais aux premiers boutons de mon chemisier, tâchant de rester la plus neutre possible. Non, je n'avais pas perdu la tête, tout du moins, pas encore, en fait, j'avais plutôt l'air ridicule, avec ma baguette magique ainsi coincée sous le bras. « Alors ? » susurrai-je tandis que j'enlevais le troisième bouton. « Tu veux vraiment te faire pardonner ? Ça c'est nouveau. Je ne savais pas que tu pouvais faire preuve de dévouement, tu vois quand tu veux. Mais ne te fatigues pas, Malefoy. Je n'ai pas l'intention de te pardonner ce que tu as fait. » Au moins, c'était clair comme de l'eau de roche. L'amertume et la rancoeur étaient encore bien présente, de même que mon traumatisme. Je m'arrêtai alors brusquement, estimant que la plaisanterie avait assez duré.
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