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(james) they'll keep us apart they wont stop breaking us down.

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Lily Evans

« Lily Evans »
admin ✲ The Deathly Hallows

‹ HIBOUX ENVOYÉS : 585
‹ ARRIVÉ LE : 05/01/2013
‹ TON AVATAR : karen gillan.
‹ OCCUPATION : étudiante en septième année à poudlard, elle est également préfète en chef, watch out.
‹ SA MAISON : gryffondor, les lions rouges et or, symboles du courage qui brûle en elle.
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MessageSujet: (james) they'll keep us apart they wont stop breaking us down. (james) they'll keep us apart they wont stop breaking us down. Icon_minitimeDim 9 Fév - 14:50



happiness damn near destroys you
— LILY EVANS & JAMES POTTER —
We're swimming in the deep end I find out where your faith begins You're waiting for an answer that's acceptable. The current sweeps you out to sea and it keeps you guessing helplessly. You're praying for a savior who's exceptional, someone who'll lift you from your knees and save you, and hand you the keys and offer you the kingdom of your dreams. But nothing's ever as it seems, you find yourself further down stream. Alone, save for the echoes of your screams, ah, honey, fairy tales are prone to tease. ★★★
Il était étrange de voir le château si calme, si vide : habituellement, ces couloirs qu’elle traversait étaient remplis d’élèves, s’agitant dans une cohue bien difficile à maîtriser. La nuit, les choses s’avéraient être bien plus reposantes, et peu à peu, la fatigue se faisait de plus en plus lourde sur les frêles épaules de la jeune femme. Il ne lui restait qu’une heure de ronde avant de pouvoir aller dormir : le reste de la nuit, Rusard s’en chargerait, ou Peeves, qui n’avait aucun problème à dénoncer les choses qui ne lui plaisaient pas. Baguette en main, Lily s’appliquait à éviter l’esprit depuis quelques bonnes dizaines de minutes déjà ; Peeves était tout simplement imprévisible, elle préférait largement alléger sa tâche ce soir et ne pas se confronter à un caractère pareil. D’autant plus qu’en cas de gros problèmes, elle était seule à gérer - seule, à devoir espérer qu’un professeur passe par là pour lui donner un coup de pouce : Potter n’était pas venu, et ce n’était guère surprenant. A mesure que ses pas résonnaient de plus en plus intensément contre les murs de pierre, la jeune sorcière se demandait de plus en plus ardemment ce qui avait pu prendre Dumbledore de nommer cet imbécile préfet en chef. Même Remus avec ses problèmes s’était toujours montré plus digne de cette tâche que James Potter, son soit disant bon ami : Remus était pourtant bien différent des gens comme Sirius et l’autre idiot de Cornedrue - à mesure qu’ils avaient appris à se connaître, à l’époque où ils avaient été préfets de Gryffondor, elle avait de moins en moins compris quels points communs il pouvait y avoir entre Lupin et sa bande d’amis. Qu’importe, le directeur de Poudlard avait dû penser qu’il était plus judicieux de mettre un imbécile au poste de préfet en chef plutôt que quelqu’un d’aussi respectable et sérieux que Lupin : qu’est-ce qu’elle pouvait changer à cela ? Au meilleur des cas, elle pouvait aller dénoncer au professeur McGonagall les manquements à répétition de James à son rôle de préfet en chef ; irrémédiablement, il se ferait remonter les bretelles par le professeur, sans pour autant que ça ne change quoique ce soit. Et même sans ça, Lily n’était pas le genre de fille à dénoncer qui que ce soit, même les êtres aussi irritants et irresponsables que James Potter. Au moins, c’était toujours mieux de se retrouver seule qu’en compagnie d’un crétin, ou pire, d’un Serpentard. Ceux-ci passaient bien trop de temps à la regarder de haut, le mot « Sang-de-Bourbe » passait de plus en plus de lèvres sans pour autant que les conséquences soient si terribles qu’on aurait pu le croire : au dehors, beaucoup de choses changeaient, et ça se ressentait à travers les murs de Poudlard ; au combien elle essayait de remplir son rôle de préfète en chef avec le plus grand discernement, Lily se confrontait de plus en plus souvent à de jeunes imbéciles qui se croyaient plus malins qu’elle en raison de la pureté de leur sang. Si déjà les journées de la jeune femme avaient tout pour être chargées, elle n’avait guère besoin de se rajouter le poids de l’imbécilité de certaines personnes : ce soir, s’avérait être contre toute attente, très reposant. Inlassablement, dans sa tête, elle revoyait les formules qu’elle avait soigneusement apprises, elle réfléchissait au devoir qu’elle avait à faire pour le professeur McGonagall pour dans quelques jours, et elle revoyait les ingrédients indispensables à la préparation de telle ou telle mixture. Cette année encore, et malgré la lourde tâche que lui incombait le fait d’être préfète en chef, Lily comptait bien exceller comme les années précédentes, impressionner ses professeurs et obtenir des notes assez bonnes pour faire ce qu’elle désirait. Ce qu’elle désirait... à vrai dire, elle n’en savait rien : les sept années qui composaient sa scolarité à Poudlard étaient passées si vite qu’elle ne les avait pas vues défiler, elle se souvenait encore de Lily Evans, la jeune moldue si proche de sa soeur, qui se projetait dans le métier de vétérinaire, ou quelque chose dans ces eaux-là - comme si c’était hier. Mais ce n’était plus hier, c’était des années auparavant, des souhaits envolés avec la réalité, un lien brisé.  Petunia n’était venue que peu de temps cet été, elle n’avait eu de cesse de parler d’un certain Vernon, sans pour autant désirer le présenter à sa famille, et finalement, ni elle, ni Lily ne s’étaient adressé le moindre mot : ce n’était pas faute d’avoir essayé.

Ces pensées la firent frissonner, Lily resserra ses bras autour de ses épaules, s’arrêtant devant une fenêtre du château pour observer le ciel au travers : les étoiles scintillaient à travers les nuages, et la lune formait un croissant bien net. Devant ce spectacle, elle ne put s’empêcher de penser à Remus, aux secrets qu’il a gardés si longtemps rien que pour lui ; il devait, lui, avoir une vision tout à fait différente de la lune, du cycle impénétrable dans lequel elle était plongée, la pleine lune revenant irrémédiablement chaque mois. A quelques jours de la rentrée, personne ne perturbait le calme nocturne des couloirs de Poudlard, tant et si bien que Lily en vint presque à hésiter à retourner dans la salle commune des Gryffondor : depuis qu’elle avait commencé sa tournée, rien, si ce n’est la présence désagréable de Peeves et une conversation nocturne avec le professeur Slughorn n’avait dérangé ses nouvelles tâches. Quittant la tranquillité de la fenêtre, Lily arpenta encore quelques couloirs pour rejoindre les escaliers, monter d’un étage afin de lentement mais sûrement rejoindre la salle commune : plus les minutes s’allongeaient, plus elle se demandait quelle folie l’avait prise d’être si heureuse d’être nommée préfète en chef. C’était un honneur, bien évidemment, et ce statut récompensait ces années de travail et de bonne volonté, mais le temps que cela prenait l’épuisait tout autant que les cours, et les devoirs déjà bien pressants. Cette année, elle passerait ses ASPICs, elle comptait bien les réussir de la meilleure manière qui soit : restait à espérer qu’aucune de ses tâches en tant que préfète en chef ne vienne compromettre sa réussite. Enfin, dans la logique, elle ne devrait pas être seule à accomplir cette surveillance nocturne épuisante, ou faire la police dans les couloirs, mais encore une fois, c’était à elle surtout que le choix de Dumbledore portait préjudice. Si elle le pouvait, elle n’hésiterait sans doute pas à aller frapper à la porte du directeur pour lui demander quelle mouche l’avait piquée le jour où il avait décidé que c’était intelligent de refiler à James Potter un rôle aussi important. Finalement, aussi peu fiable qu’il était, il l’avait lâchée pour ce soir (et sans doute la lâcherait-il pour des prochains encore), Dumbledore avait eu tort de placer le moindre espoir en quelqu’un comme le grand James Potter, et elle avait raison, oui, elle avait raison de qualifier cet idiot de cas désespéré. Se confrontant à un nouveau couloir vide et silencieux, Lily prêta une mince attention aux quelques fantômes qui passèrent sous son nez, avant de tirer du fond de sa poche un bout de parchemin replié : dessus, elle inscrivait au fur et à mesure chacune des idées qui lui venaient pour le devoir de métamorphose ; elle les relut d’un regard, se les répétant sans cesse à l’esprit. Si être une sorcière lui avait fait perdre son lien privilégié avec Petunia, si ça avait fait d’elle une exception dans la famille, elle comptait bien faire en sorte que tout cela en vaille la peine : à croire qu’elle avait beaucoup à prouver, si ce n’est à elle-même, à tous ceux qui l’entouraient, surtout ses professeurs, dont l’air dubitatif de Slughorn lorsqu’il avait appris qu’elle était une née-moldue et non pas une sorcière d’héritage pur comme il avait pu le croire. Qu’importe, lui au moins, n’avait pas changé d’attitude envers elle quand il l’avait su : elle se plaisait à croire qu’il représentait les bons côtés des Serpentard, cette maison dont il était le directeur, il avait un certain don pour rendre l’art des potions très intéressant. Lasse, elle froissa son bout de parchemin entre ses doigts, redressant ses bras pour les étirer au-dessus de sa tête, se décidant à ne plus mettre autant d’application à faire la tournée des couloirs pour la prochaine fois : et dès demain, elle irait retrouver Potter pour lui demander de rembourser la dette qu’il lui devait pour ne pas l’avoir dénoncé alors qu’il l’avait si aisément laissée toute seule à leur tâche commune - il lui devait bien ça, après tout. Ce n’était pas, après tout, comme s’il pouvait avoir conscience de combien la confiance de Dumbledore pouvait être un honneur. Qu’importe, il était un sang-pur lui, et si arrogant qu’il devait croire que tout lui était dû.

Un fracas par-dessus son épaule la fit sursauter, emportant son coeur dans des palpitations désespérées, alors que, par réflexe, elle levait sa baguette, inspectant le couloir à la lumière des torches. A tous les coups, il s’agissait de Peeves, qui s’amusait dans les armures du couloir un peu plus loin, cette idée lui fit lever les yeux au ciel, alors qu’elle se forçait à se diriger vers la direction du bruit. Plus le temps passait, moins elle ne trouvait quoique ce soit de sympathique dans la présence de cet esprit dans les murs du château : encore une fois, elle ne savait pas quelle mouche avait piqué Dumbledore au moment de se dire que cet affreux personnage avait sa place dans une école. La plupart du temps, ce petit véracrasse causait plus de trouble que les élèves. Quelques pas plus tard, elle remarqua une salle de classe à la porte entrouverte, d’un geste de la baguette, elle alluma le bout de celle-ci, se préparant mentalement à se prendre des craies dans la tronche ou à frôler l’arrêt cardiaque sous les cris perçants de l’esprit frappeur. « Il est presque minuit, tous les élèves doivent être dans leur salle commune ! » Rappela-t-elle, comme simple formalité, d’une voix qu’elle s’appliqua à faire ferme, avant de pousser la porte pour entrer dans la salle. Rien, ni jet de craie, ni insulte, ni cri : Peeves devait déjà avoir filé, ce qui n’était pas son genre, mais qu’importe, elle préférait ça à n’importe quel face à face avec lui. Faisant volte-face, Lily sursauta brusquement lorsqu’une silhouette lui boucha la vue, avec maints efforts, elle retint un cri d’horreur, plaquant une main sur sa bouche juste à temps : il ne fallait pas qu’elle s’affiche comme une parfaite trouillarde, face à n’importe qui. Eclairant le visage de l’inconnu avec sa baguette, elle souffla sans gêne, ses épaules s’affaissant alors qu’une vague d’agacement la submergeait subitement, le rose lui montant aux joues, de gêne à l’idée de s’être tournée en ridicule. « Potter... » Marmonna-t-elle, résistant à l’envie brutale de lui foutre une gifle, simplement parce qu’il le méritait, et parce qu’elle avait eu la trouille de sa vie (sans doute), ou parce qu’elle avait la ferme idée qu’il était là pour se repaitre du spectacle de la pauvre et trop responsable Lily Evans qui faisait son boulot à sa place sans même le dénoncer. « Pourquoi est-ce que je ne suis pas du tout surprise ? » C’était une question rhétorique, évidemment. A mesure que sa réputation de mauvais garçon gonflait et attirait sur lui l’attention des filles, James s’appliquait à être de pire en pire : il avait, quelque part, participé à créer le fossé qui séparait aujourd’hui la jeune femme de son ami d’enfance ; s’il n’avait pas été si idiot, les choses auraient pu être différentes. Aimait-elle le croire, lorsqu’elle ne voulait pas penser à combien Severus avait changé depuis qu’il avait mis les pieds chez les Serpentard : il ne leur ressemblait pourtant pas beaucoup au début - maintenant, c’était une autre histoire. Baissant les yeux, la rousse focalisa son attention sur le badge qui brillait fièrement sur la poitrine de James, il ressemblait à tous les égards au sien, sauf que celui de James servait autrement, visiblement : « Tu es au courant que ça, ça veut dire que t’es censé tourner dans tout le château depuis quatre heures déjà, au lieu d’en profiter pour être toujours aussi irresponsable, sans être collé ? » Elle arqua un sourcil, désignant ouvertement ce statut de préfet en chef qu’il prouvait parfaitement ne pas mériter. Elle soupira, rangeant sa baguette pour sortir de la salle de classe, au moins rejoindre le couloir où ils n’étaient pas dans le noir, et surtout, fuir le regard de James, ce n’était pas le moment pour se mettre vraiment en colère : elle avait pourtant tellement de raisons de s’énerver sur lui qu’il valait mieux que la conversation ne tarde pas trop.
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